Je suis ton ombre

De Morgane Caussarieu. Mnémos, 2016. Fantastique horrifique Excellente lecture. [330 p.]

Collection : Hélios.

Première édition : 2014 (page éditeur)

jesuistonombreRésumé : « Dans un village du Sud-Ouest de la France, un jeune garçon vivant avec son père handicapé, seul, malheureux, en échec scolaire, souffre-douleur de ses camarades, fait de son mieux pour survivre dans le désordre de sa vie. Le jour où il trouve un étrange carnet dans une maison calcinée, peut-être hantée, sa vie va basculer encore un peu plus dans l’horreur. Fasciné par ce petit livre, il l’ouvre et voit sur la première page : « Si tu lis ces lignes, prie pour que je ne sois pas déjà mort sinon c’est toi qui mourras. » Intrigué autant qu’effrayé, il continue sa lecture…« 

« Je suis ton ombre est un roman sombre, totalement atypique et l’un des meilleurs dans son genre. » nous vend l’éditeur, et je ne peux qu’être d’accord, encore que j’aie lu trop peu d’horreur / épouvante (bien peu de choses à côté de Stephen King) pour comparer ce roman à ses pairs.

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The Miniaturist

De Jessie Burton. Picador, 2014. Fantastico-historique. Très bonne lecture. [424 p.]

Titre français :  Miniaturiste, 2015

miniaturistRésumé : « On an autumn day in 1686, eighteen-year-old Nella Oortman arrives at a grand house in Amsterdam to begin her new life as the wife of wealthy merchant Johannes Brandt. Though curiously distant, he presents her with an extraordinary wedding gift: a cabinet-sized replica of their home. It is to be furnished by an elusive miniaturist, whose tiny creations ring eerily true. As Nella uncovers the secrets of her new household she realizes the escalating dangers they face. The miniaturist seems to hold their fate in her hands – but does she plan to save or destroy them?« 

J’ai acheté ce livre à Londres, au 219 A Baker Street, à deux pas du musée Sherlock Holmes (devant lequel il y avait une queue pas possible – ce sera pour une autre fois), en juillet. En fait il y avait une promotion sur les romans demi-format comme celui-ci, et après m’être emparée sans hésiter de Uprooted de Naomi Novik, qui s’est révélé être un coup de coeur (bonne pioche ! 😉 ) j’ai un peu tourné autour des autres titres bien que j’eusse déjà repéré celui-ci. Je ne sais même plus où j’en avais entendu parler, peut-être une chronique sur un blog que je suis ? Bref j’avais en tête : contexte historique réaliste agrémenté de fantastique, et c’est exactement ce que j’ai retrouvé dans le résumé de 4e.

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La Gladiatrice

De Marion Zimmer Bradley. Pocket SF, 1998. Fantasy. Bizarre. [159 p.]

Titre original : Warrior Woman, 1985 ; trad. par Simone Hilling.

Couverture : Wojtek Siudmak.

gladiatriceRésumé : « Des éclairs dans la tête. Des rêves…ou des visions. Une torpeur éternelle. Elle est prisonnière et entravée. On la transporte à travers le désert. Au terme du voyage, elle est vendue comme esclave, et, arrivée sur son lieu de travail, elle comprend qu’on s’apprête à faire d’elle une prostituée. Dans un réflexe, elle saisit une épée… Mais son lieu de travail est un camp de gladiateurs, et le commandant voit bien qu’elle est entraînée au maniement des armes. C’est une professionnelle, une femme de guerre. Pourquoi pas une gladiatrice? Elle n’en sait rien. Elle n’a aucun souvenir de son passé.« 

J’ai acheté ce livre en occasion, ou on me l’a donné, je ne sais plus, un peu par hasard. Au final, même si je ne peux pas dire ni que ce soit une mauvaise lecture ni que je me sois particulièrement ennuyée, je ressors un peu perplexe.

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Le Club

De Michel Pagel. Les Moutons Électriques, 2016. Fantastique. Coup de cœur/Excellent. [154 p.]

clubRésumé : « Longtemps, ils avaient été CINQ. // François, Claude, Mick, Annie et Dagobert, quatre enfants et un chien, ont autrefois formé un Club et vécu bien des aventures extraordinaires. Trente ans plus tard, le chien est mort depuis longtemps quand trois membres du Club, devenus adultes, séparés par la vie, sont invités par le quatrième à l’endroit même où ils passaient leurs vacances dans leur enfance.  // Bientôt, alors que la maison est isolée par d’importantes chutes de neige, la vieille mère de Claude est assassinée… Mick est-il le responsable, comme semble le penser François ? À moins qu’un assassin se dissimule dans les environs enneigés ? Et pourquoi Claude se retrouve-t-elle régulièrement projetée sur un rivage anglais, à la rencontre d’enfants et d’un chien ressemblant singulièrement à ceux qu’ils étaient autrefois, elle et ses cousins ? Dans un huis clos étouffant, écrit comme un thriller, une fable magistrale sur l’imaginaire de l’enfance, nos peurs, nos doutes.« 

J’avoue que les premières fois où j’ai vu passer la couverture seule je n’ai pas du tout vu le rapport, au point de ne même pas cliquer dessus, et il a fallu que tombent les premières présentations et chroniques pour que mon œil accroche « Club des Cinq » quelque part, ce qui m’a suffit pour aller lire plus loin, avide d’information.

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Le Livre de l’Énigme, T.1 : Source des Tempêtes

De Nathalie Dau. Les Moutons Électriques, 2016. Fantasy. Très bonne lecture. [443 p.]

sourcetempetesRésumé : « Les ténèbres ont un cœur de lumière. Je l’ai su quand j’ai vu l’enfant dans la tempête. J’ai entraperçu l’azur de sa magie étrange et intense, mon univers s’est métamorphosé. Moi qui me sentais si seul, si désespéré, j’ai découvert soudain pourquoi j’étais venu au monde : pour protéger celui qu’on m’a donné pour frère. Un frère pas tout à fait humain, pas tout à fait possible. Le protéger des autres et de lui-même : des décisions qu’il voudrait prendre afin de résoudre sa maudite Énigme. Car ce petit est doué pour se mettre – nous mettre – en péril ! Mais j’ai la faiblesse de croire que je suis plus têtu que lui. // Une nouvelle grande saga de fantasy. Les mages bleus, servants de l’Équilibre, ont été décimés, mais l’un des leurs a survécu au prix de son honneur, guidé par le besoin impérieux de transmettre la vie. Ses fils : Cerdric et Ceredawn, nés pour devenir les héros de ce voyage riche en périls, depuis les Marches jusqu’au séminaire d’Atilda.« 

Livre lu dans le cadre d’un partenariat avec Les Moutons Électriques

(Hmm… tiens la dernière image que j’ai hébergée sur le site fait aussi référence à deux frères…)

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Le Dieu dans l’ombre

De Megan Lindholm. Le Livre de Poche, 2004. Fantastique. Excellente lecture. [510 p.]

Titre original : Cloven Hooves, 1991.

9782253114796 (1)Résumé : « Evelyn a 25 ans. Un séjour imprévu dans sa belle famille avec son mari et son fils de 5 ans, tourne à l’enfer puis au cauchemar absolu. Une créature surgie de son enfance l’entraîne alors dans un voyage hallucinant, sensuel, inquiétant et totalement imprévisible vers les forêts primaires de l’Alaska. Compagnon fantasmatique ou incarnation de Pan, le grand faune lui-même… Qui est le Dieu dans l’ombre ?« 

Je me suis lancée dans ce livre avec une vague appréhension quant au côté « voyage sensuel » – l’érotique, c’est pas vraiment mon truc en général – appréhension contrebalancée par le fait que Megan Lindholm alias Robin Hobb m’a plus d’une fois convaincue et enchantée – par son Le Dernier Magicien, notamment, mais j’avais commencé le Peuple des Rennes et j’avais aimé également. C’est une dame qui a de bonnes idées et une très belle plume, et que je recommande chaudement à ceux qui n’auraient pas encore lu aucune de ses œuvres. Lire la suite

Contes de la fée verte

De Poppy Z. Brite. Folio SF, 1997. Recueil de nouvelles. Excellent. [265 p.] Coup de cœur.
Titre original : Swamp Foetus, 1994.
contesfeeverteRésumé : « Que se passe-t-il quand deux frères siamois séparés à la naissance n’ont qu’un seul souhait : redevenir un ? Quand chaque apparition d’un chanteur rock s’accompagne d’un drame ? Quand un entrepreneur de pompes funèbres du quartier de Chinatown vous charge de surveiller un cadavre ? Et quand vous perdez dans Calcutta livrée aux morts-vivants ? Tout le talent de Poppy Z. Brite se dévoile dans ces douze nouvelles à l’odeur de souffre [sic] et au goût d’absinthe, dont « Calcutta, seigneur des nerfs », récompensé par le Grand Prix de l’Imaginaire 1998.« 
WAOUH. C’est mon impression en refermant cet ouvrage, impression convoyée par le style et les idées de l’auteur tout au long de ces douze nouvelles, quasiment dès la première page, sans compter l’introduction par Dan Simmons qui m’a aussi comblée (« Prolégomènes à toute métaphysique future de Poppy« ).
Avant d’aller plus loin je préviendrai quand même que ce livre est je pense à réserver à un public averti : les idées et thèmes développés ne sont pas des plus légers ou rieurs et jouent très largement avec le dérangeant, et les descriptions de relations sexuelles (ou de comparaisons, atmosphères, etc. sulfureuses) ou de cadavres pourrissants ne sont pas rares. Quand il ne s’agit pas de scènes sensuelles impliquant un cadavre.
ça va, vous êtes toujours là ? :p

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Morwenna

De Jo Walton. Denoël, 2014. Fantastique. Coup de cœur pour ce bon bouquin. [334 p.]
Titre original : Among Others, 2010.
COUV_morwenna.inddRésumé : « Morwenna Phelps, qui préfère qu’on l’appelle Mori, est placée par son père dans l’école privée d’Arlinghurst, où elle se remet du terrible accident qui l’a laissée handicapée et l’a privée à jamais de sa sœur jumelle, Morganna. Là, Mori pourrait dépérir, mais elle découvre le pouvoir des livres de science-fiction. Delany, Zelazny, Le Guin et Silverberg peuplent ses journées, la passionnent.
Un jour, elle reçoit par la poste une photo qui la bouleverse, où sa silhouette a été brûlée. Que peut faire une adolescente de seize ans quand son pire ennemi, potentiellement mortel, est une sorcière, sa propre mère qui plus est? Elle peut chercher dans les livres le courage de combattre.« 
Je me suis sentie très proche de cette jeune fille un peu solitaire, bibliophile convaincue et passionnée de science-fiction. Dans ce livre il y a énormément de choses que j’aurais moi-même aimé exprimer, ou exprimer plus souvent, ou mieux, ou plus tôt.

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Je suis une fille… ou pas.

Depuis que je suis arrivée sur la blogosphère j’ai commencé à m’intéresser aux sujets, discussions et débats autour du féminisme, du genre, et de tout le tintouin. C’est somme toute assez nouveau pour moi, je n’ai pas d’activistes dans la famille ni ne suis militante en quoi que ce soit moi-même… ou plutôt c’est ce que je croyais avant de lire un certain nombre de choses avec lesquelles je me suis retrouvée forcée de tomber d’accord, voire dans lesquelles je me suis retrouvée complètement. Je me considère donc comme une semi-féministe, même si au moins 3 articles m’ont déjà clamé que ça n’existait pas, avec arguments à l’appui (que visiblement je n’ai toujours pas compris ou accepté entièrement – laissez-moi faire mon chemin analytique, bordel :p).

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L’image de l’intimité féminine aujourd’hui

[Oui, cet article parle de sexe ; non ce n’est pas de la pornographie ; oui on en parle quand même]
Je suis tombée sur cet article par hasard, via un autre article du même site, http://www.rue89.com. J’ai cru repérer que ce site référençait pas mal d’articles polémiques voire carrément provocants, mais après tout, que peut-on vraiment lire sans aucun recul ? En tout cas, il m’a touchée plus que choquée.
Extrait 1 : « [L]e but du site* est de redonner confiance à ces femmes dont l’entrejambe ne ressemble pas à celui des stars du X. Car si pour beaucoup de garçons, le porno est la première rencontre avec l’intimité féminine, c’est aussi le cas pour les filles. »
* des sites se sont développés autour de l’image du sexe féminin, regroupant photos et soutien psychologique, surtout dans le monde anglophone pour le moment, afin de remettre à plat la notion de « normalité » qui peut y être associée, ou en être au contraire justement dissociée.
Extrait 2. « « Une génération entière de jeunes femmes qui ont grandi en ayant accès à Internet découvrent leur corps et la sexualité à travers ce média. Souvent, la première et unique manière dont les filles peuvent jeter un œil à l’appareil génital d’autres filles, c’est via la pornographie, qui donne une vision biaisée de ce à quoi ressemblent les vraies femmes. » »
Le reste de l’article parle principalement des sites existants, des photos qu’on y trouve, des croquis de l’appareil génital externe féminin, et des réflexions sur l’érotisme associé à cette partie du corps, et les mouvements plus ou moins radicaux qui se sont développés autour de cette réflexion, justement.
J’ai déjà noté, assez tristement, comment l’influence de la pornographie sur les jeunes esprits dépasse souvent les connaissances anatomiques et biologiques les plus basiques. Personnellement je ne connais ce milieu  que par ouï-dire plus que par ma propre expérience. Dès mon plus jeune âge, ma mère m’a mis entre les mains des livres sur le corps humain, adaptés à ma maturité, bien sûr ! [Merci maman] – il existe des ouvrages pour les 6-8 ans et ce ne sont pas les mêmes que pour les 14-16 ; mais un gros tas de psychologues, écrivains, scientifiques voire humoristes travaillent pour vulgariser les informations, quelles qu’elles soient, et y compris dans le domaine de la puberté et de la sexualité, alors pourquoi donc autant (apparemment) d’ados en arrivent-ils à se baser sur les fictions qu’on leur présente, qui à tomber des nues devant leur premier partenaire, au lieu de se documenter véritablement ? Les parents n’osent-ils donc plus parler à leurs enfants, quitte à les faire rougir un peu ? De mon point de vue, l’éducation sexuelle appartient aux parents, au moins en partie, que ce soit en nous parlant directement, ou en nous collant des prospectus, livrets et documents dans les mains, ou en nous conseillant d’aller en chercher nous-mêmes, et où, etc. En termes de scolarité on n’a souvent le droit qu’à une seule séance en 4e ou 3e, où tout le monde rougit, rigole ou s’en fout royalement. Pas le meilleur âge pour avoir des oreilles attentives, voire un peu tard pour certains qui ont déjà leurs expériences, aussi brèves soient-elles. Les cours de biologie de 1ère et Terminale S sont assez instructifs question fonctionnement physique et hormonal des appareils génitaux, mais encore une fois ça arrive un peu tard, et tout le monde ne passe pas par cette filière, ce qui fait beaucoup d' »exclus ». (saviez-vous que les hommes aussi ont leur propre cycle hormonal ?). L’avantage aussi d’aller chercher des infos c’est qu’on en trouve souvent plus que ce qu’on cherche, surtout au début. Mais peut-être aussi que certaines personnes manquent de curiosité et de conscience que ce genre d’infos peut être important pour leur propre vie, leurs expériences, et également leur identité puisqu’on est tous concernés, même si on ne le vit pas tous de la même façon et qu’on ne fait pas tous les mêmes choix en matière d’image qu’on veut donner ou de comportement. Néanmoins il y a un fond réel, biologique, qu’on ne peut pas simplement occulter mais simplement adapter, montrer, cacher, utiliser – là encore il y aurait matière à réflexion sur très long, mais dans cet article je vais laisser cette question ouverte puisqu’on s’éloigne un peu des propos affirmés de l’article en ligne.
Je trouve ça tout de même terrible qu’un jeune homme en vienne à considérer sa copine comme un être potentiellement bizarre lorsqu’il découvre que son sexe ne ressemble pas aux vulves imberbes, parfaites et virginales de ses pornos habituels, et je pense que si l’inverse se passe aussi du point de vue de certaines jeunes filles envers l’apparence du sexe ou les performances masculines c’est tout aussi grave. Nous sommes des êtres humains, mince à la fin, des êtres de chair et de sang, « pas des robots » dixit ma gynécologue (elle me fait rire quand elle me sort ça pour expliquer justement qu’elle ne peut pas tout expliquer, et que la zone de « normalité », cliniquement et biologiquement parlant, est assez large !) Je suis une femme, mon corps s’est transformé à mon adolescence et si mon sexe doit ressembler à celui d’une enfant, imberbe et plus ou moins parfait, alors je suppose que je dois aussi compresser mes seins ? Ah tiens, non, la logique ne va pas jusque là. Étrange chose que les canons de la beauté.
Je trouve que ce type de comportement / de manque d’information / d’image faussée n’aide pas les relations entre couples, n’aide pas non plus les gens à se trouver, n’aide pas à s’accepter l’un l’autre tels que nous sommes (parce qu’il y  a des choses que même la chirurgie esthétique ne peut complètement corriger – et même si c’était le cas, serait-il à la fois légitime, éthique et censé de toutes – ou presque – passer sur le billard ?)
Néanmoins, je comprends que certaines femmes puissent avoir des complexes concernant leur sexe, car des complexes on en a presque toutes, que ce soit sur cette partie de notre corps ou sur une autre, sur ce qu’on aimerait un peu ou très différent de ce qu’on a. Sur ce point je trouve que les sites cités dans l’article vont peut-être un petit peu loin. On a tous un certain niveau de pudeur, et publier ou regarder des photos intimes reste un exercice gênant pour beaucoup de gens, même dans notre société qui a tendance à se définir « moderne et libérée ». Je pense qu’on peut ne pas complexer sur soi et être conscient d’être « normal » sans pour autant se livrer à ce que je ne peux m’empêcher de ressentir personnellement comme de l’atteinte à la pudeur, sans pour autant me positionner entièrement contre leur initiative, que je trouve raisonnée.
Enfin, je n’ai pas abordé la question des soins cosmétiques / esthétiques, qui bien sûr sont là pour rendre les corps plus attirants, plus désirables, plus conformes aux attentes et aux images idéalisées, et auxquels nous avons recours avec plus ou moins de succès, car moins radicaux que les interventions chirurgicales mentionnées entres autres dans cet article. (D’ailleurs : je croyais qu’on se battait contre l’excision en Afrique ? Pour laisser ça se faire dans les pays « développés » ?? Au temps pour la notion de barbarie… Mais je n’ai pas vérifié ces affirmations donc je réserve un peu mon jugement)
En tous cas, je trouve que cet article pose pas mal de questions très intéressantes, et qui peuvent toutes être analysées et creusées.