Blade Runner

De Philip K. Dick. J’ai Lu, 2007. Science-Fiction. Excellente lecture. [251 p.]

Titre original : Do Androids Dream of Electric Sheep ?, 1968 ; trad. par Serge Quadruppani

Paru précédemment en français sous les titres Robots blues et Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?

bladerunnerRésumé : « Les androïdes Nexus 6 ne sont pas de simples robots. Leur intelligence est bien supérieure à celle de certains humains. Et parce qu’ils ne supportaient plus l’âpreté de la vie sur Mars, huit d’entre-eux ont assassiné leurs gardiens avant de s’enfuir sur la Terre. La brigade spéciale des Blade Runners a mis Rick Deckard, son meilleur chasseur d’androïdes, sur l’affaire. Les renégats seront difficiles à coincer, même avec le test standard… Mais la paie proposée devrait lui permettre de concrétiser son rêve : remplacer son simulacre électrique de mouton par un vrai ! Cependant, quand surgit face à lui la belle Rachel, toutes ses certitudes sont remises en cause…« 

Poussée par l’arrivée d’une nouvelle adaptation de ce monument de la SF (après un article sur Asimov j’ai l’impression de me répéter !) sur grand écran, j’ai sorti de ma PàL ce petit opus récemment arrivé (cette année !) pour me plonger une fois de plus dans les univers frisant parfois l’absurde, sans toutefois jamais paraître si délirants, de Sieur K. Dick.

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Flûte, flûte et flûtes !

De Isaac Asimov. Denoël, 1977. Nouvelles S-F. Très bonne lecture. [184 p.]

Flte-flte-et-fltesRésumé : « Un savant dont les découvertes risquent d’envoyer aux oubliettes le métier d’antiquaire. Un singe qui, couplé à un ordinateur, donne enfin raison aux statisticiens en réécrivant les sonnets de Shakespeare. Un homme qui survit au sommet de l’Everest grâce à des… Martiens. Un voyageur temporel qui peut nous révéler pourquoi les dinosaures ont disparu. Panique dans les couloirs de la Commission de l’Énergie Atomique ! La radioactivité a disparu et même le souvenir qu’une telle chose ait pu exister.
Dix nouvelles où l’évolution d’un genre se reflète dans celle d’un de ses représentants les plus prestigieux, classées par ordre chronologique et commentées par l’auteur, plus en verve que jamais. Un feu d’artifice de trouvailles et de bonne humeur.« 

D’Asimov j’avais lu comme beaucoup Fondation et Seconde Fondation, œuvres majeures de la SF (même si à 15 ans j’avais trouvé ça un peu complexe quand même) axées sur l’humanité et ses potentiels futurs économiques et politiques – de ce que je me souviens.

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2001 : l’Odyssée de l’espace

De Arthur C. Clarke. J’ai Lu, 2012. Science-fiction. Bonne lecture. [189 p.]

Titre original : 2001 : A Space Odyssey, 1968 ; trad. de l’anglais par Michel Demuth.

2001odysseeRésumé : « Le vaisseau Explorateur 1 fait route vers Saturne. À son bord, deux astronautes et le plus puissant ordinateur jamais conçu. Cinq ans plus tôt, un étrange monolithe noir a été découvert sur la Lune. La première preuve d’une existence extraterrestre. Et bien longtemps avant, à l’aube de l’humanité, un objet similaire s’était posé sur Terre et avait parlé aux premiers hommes. On détecte un nouveau signe de cette présence aux abords de Saturne. Que sont ces mystérieuses sentinelles ? Quel message doivent-elles délivrer ? Nous sommes en 2001, l’humanité a rendez-vous avec son destin. « 

J’essaie toujours de lire un certain nombre de classiques, ne serait-ce que pour en avoir les références. 2001 : l’odyssée de l’espace était sur ma liste depuis un moment et je ne l’ai trouvé en occasion que très récemment. Verdict ? Pas mal, mais pas tout à fait ce que j’attendais.

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À la poursuite des Slans

De A. E. Van Vogt. J’ai Lu, 1968. Science-fiction. Très bonne lecture. [309 p.]

Titre original : Slan, 1940 ; trad. de l’américain par Jean Rosenthal

A_la_poursuite_des_SlansRésumé : « L’humanité compte parfois des génies qui sont admirés et respectés.
Mais qu’arriverait-il si, au sein de la race humaine, se développait une autre race, d’un niveau mental infiniment supérieur, celle des Slans ? Ne seraient-ils pas craints, haïs, pourchassés puisque supérieurs et donc redoutables ? Pourtant, le Slan c’est l’avenir de l’homme, le prochain stade de son évolution. Voici son histoire à travers celle de ses membres les plus parfaits, Jommy Cross et la belle Kathleen, traqués, pourchassés par la planète entière et cependant triomphants car rien ne peut arrêter l’évolution inéluctable de l’humanité.« 

Encore un auteur de SF qu’il fallait bien que je lise un jour! Je profite du désherbage de Lynnae pour lui piquer ses vieux titres, principalement en J’ai Lu, et découvrir des classiques.

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Parleur, ou les chroniques d’un rêve enclavé

De Yal Ayerdhal. J’ai Lu, 1997. Utopie/Fantasy. Excellente lecture. [376 p.]

Illustration : Gilles Francescano

jl4317-1997Résumé : « «Il est arrivé un matin, au petit matin, le cinquième jour de la fermentation, quand le miel prend sa première amertume. C’était l’année où le Prince adouba son aîné, l’année où il lui confia la ville pendant qu’il guerroyait pour son Roi sur d’autres rivages. Il est arrivé avec le vent de mer, un havresac au bout du bras droit, le chat sur l’épaule gauche.» C’est ainsi que Vini, l’épistolière, recueille Parleur et le présente à ses amis : Mescal le magicien, Halween la Mante, Gabar l’Ours, Teng le Gros, Qatam le guerrier, le Vielleux… C’est ainsi depuis des siècles sur la Colline, sous le joug des Princes de Macil et de la Citadelle… Parce qu’on naît pauvre et qu’on le reste, en redoutant la Garde et les questeurs d’impôts, en tremblant devant le Prévost ou le Connétable, en agonisant doucement. C’est ainsi, mais le frère de Vini écrivait que ce ne pouvait pas toujours l’être. Et Parleur dit que cela doit changer. »

J’ai entamé cette lecture directement après Techno Faërie car cela me semblait cohérent, les deux auteurs ayant été compagnons de vie jusqu’au décès récent d’Ayerdhal, l’année dernière. Je me rappelle d’un grand monsieur avec plein de cheveux, vu de loin aux Imaginales une année. J’avais trouvé ce livre en occasion, il y a déjà un moment, il traînait dans ma PàL avec plein d’autres, c’était le moment de le sortir.

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Techno Faerie

De Sara Doke. Les Moutons électriques, 2016. Recueil de textes + encyclopédie. Excellente lecture. [346 p.]

Illustration de couverture de Melchior Ascaride.

technofaerieRésumé : « Les fées existent, bien sûr, et elles sont de retour ! Les fées ont cessé de se cacher des hommes : elles sont revenues et bon an mal an l’univers de la Faerie s’est intégré à la société technologique. Depuis les premiers contacts d’enfants-fae avec la civilisation de l’automobile jusqu’aux premiers voyages spatiaux, ce livre conte l’histoire d’une évolution différente de notre monde. L’auteur, Sara Doke, vit à Bruxelles et est traductrice. La poésie puissante de son inspiration, l’originalité de sa vision d’un monde soudain enrichi des faes, sont saisissantes. Avec des documents, des fiches couleur sur les 88 principales faes et de nombreuses illustrations, par Bigot, Booth, Calvo, Cardinet, Caza, Ellyum, Fructus, Gestin, Jozelon, Larme, Malvesin, Mandy, Muylle, Nuncq, Tag, Verbooren, Zandr et Zariel.« 

Lu dans le cadre d’un partenariat

Je suis largement sortie des sentiers battus au cours de cette lecture, ai parcouru le livre un peu dans tous les sens – revenant en arrière, goûtant une citation ici, une phrase là avant de reprendre ma lecture, l’entrecoupant de coups d’œil vers l’encyclopédie en piochant des pages au hasard. Je me suis aussi assez éloignée de ce que j’ai l’habitude de lire sur les Fées/Faes, les (Daoine) Sidhe, le Peuple ou quelque soit l’appellation qu’on utilise pour les nommer, et c’était formidable.

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My Favorite Fantasy Story

Ed. by Martin H. Greenberg. Daw, 2000. Recueil de nouvelles. Bonne lecture. [423 p.]

mffsRésumé : « Who do today’s top fantasy writers read–and why? This was the question posed to some of the most influential authors in the field today. This book is their answer. Here are seventeen of the most memorable stories in the genre, each one personally selected by a well-known writer, and each prefaced by that writer’s explanation of his or her choice. Here’s your chance to enjoy familiar favorites, and perhaps to discover some wonderful new treasures. In each case, you’ll have the opportunity to see the story from the perspective of a master of the field.« 

J’étais très enthousiaste à l’idée de lire cette anthologie, à la fois parce que je n’ai pas beaucoup lu de choses livres en anglais cette année et aussi parce que le thème et le principe me paraissaient très sympas. Cependant j’ai eu quelques difficultés à arriver au bout de ce livre.

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Le Post-apocalyptique

[Collectif]. ActuSF, 2013. Essai. Très bonne lecture. [90 p.]

Collection(s) : La Maison d’Ailleurs

43777Résumé : « Le post-apocalyptique est un genre relativement connu, principalement grâce aux innombrables productions cinématographiques hollywoodiennes qui sont apparues sur nos écrans cette dernière décennie. Or, il serait terriblement réducteur d’imaginer que seuls Le Jour d’après, La Route, 2012 et autre After Earth sont représentatifs d’une tradition aussi ancienne que diversifiée. Afin de mieux saisir la spécificité et la richesse de cette esthétique, la Maison d’Ailleurs a confié à quatre spécialistes le soin de proposer des points de vue inédits sur ces récits faisant la part belle aux zones et, surtout, à la manière dont les humains tentent de reconstruire une société digne de ce nom après la catastrophe. Quatre essais, une sélection iconographique exceptionnelle : le post-apocalyptique dévoile ses secrets.« 

Récemment j’ai réalisé que ça n’allait pas faire très loin d’un an que j’avais reçu ce livre de la Faquinade à l’issue de la session 2014 de Août, Nouvelles coûte que coûte. Étant en plus plutôt dans des lectures SF en ce moment, je me suis dit que c’était un bon moment pour le sortir de ma PàL.

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Contrepoint

Présenté par Laurent Gidon. ActuSF, 2012. Nouvelles S-F. Très bonne lecture. [131 p.]

Collection Les Trois Souhaits.

contrepoint_FINALRésumé : « Peut-on écrire des histoires dans lesquelles il n’y aurait ni guerre, ni conflit, ni violence ? Un vrai défi qu’ont relevé avec talent, sensibilité et humour neuf des plus belles plumes de l’imaginaire en France sous la direction de Laurent Gidon.« 

J’ai récupéré ce petit ouvrage dans le désherbage de Lynnae, pas spécialement échevelée à l’idée de le lire au départ, d’abord parce que je n’avais pas lu les noms d’auteurs qui composent ce recueil (qu’en fait j’avais plutôt bien envie de découvrir concernant plusieurs), et aussi très fortement à cause de la couverture que je trouve extra-moche, parce qu’en fait je déteste ce style tout court, ça n’a rien de personnel envers l’illustrateur (Roberlan Borges).

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Le Roi des elfes

De Philip K. Dick. Folio SF, 2010. Nouvelles, imaginaire. Très bonne lecture. [315 p.]

Titres originaux : The Builder, 1953 ; The King of Elves, 1953 ; The Cookie Lady, 1953 ; The Golden Man, 1954 ; If There Were No Benny Cemoli, 1963 ; Waterspider, 1964 ; The War With the Fnools, 1964 ; The Exit Door Leads In, 1979 ; Chains of Air, Web of Aether, 1980.

roideselfesRésumé : « Rien n’avait préparé Shadrach Jones à voir arriver le roi des elfes et sa suite au grand complet dans sa station-service. Et pourtant, aussi incroyable que cela paraisse, il est bien là, devant lui, et plutôt mal en point. / Les derniers mutants qui menacent encore la Terre sont traqués à mort. Mais Cris Johnson, cet homme intégralement doré et à la beauté divine, peut-il être un monstre? / Ernest Elwood est plutôt rêveur, ces derniers temps. Rien d’autre ne semble l’intéresser que la construction de son bateau, comme s’il était manipulé. En neuf nouvelles, Philip K. Dick montre une fois de plus toute l’étendue de son talent, qu’il aborde la science-fiction, le fantastique et même, sans doute pour la seule fois, la fantasy.« 

J’avais au départ acheté ce recueil pour mon compagnon (anniversaire), mais le format nouvelles ne l’avait pas plus branché que ça. De mon côté je comptais bien le lire un jour, autant parce que K. Dick reste une référence en matière de SF, et ce livre-ci en particulier, comme les Chroniques martiennes de Bradbury auxquelles il m’a fortement fait penser, bien que les deux auteurs n’aient pas le même style, que parce que le résumé et la couverture m’intriguaient fortement… Le CRAAA était une bonne occasion de sortir ce petit poche argenté de ma bibliothèque et me laisser enchanter par les petites mais savoureuses histoires de cet écrivain à la créativité florissante.

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