Je suis ton ombre

De Morgane Caussarieu. Mnémos, 2016. Fantastique horrifique Excellente lecture. [330 p.]

Collection : Hélios.

Première édition : 2014 (page éditeur)

jesuistonombreRésumé : « Dans un village du Sud-Ouest de la France, un jeune garçon vivant avec son père handicapé, seul, malheureux, en échec scolaire, souffre-douleur de ses camarades, fait de son mieux pour survivre dans le désordre de sa vie. Le jour où il trouve un étrange carnet dans une maison calcinée, peut-être hantée, sa vie va basculer encore un peu plus dans l’horreur. Fasciné par ce petit livre, il l’ouvre et voit sur la première page : « Si tu lis ces lignes, prie pour que je ne sois pas déjà mort sinon c’est toi qui mourras. » Intrigué autant qu’effrayé, il continue sa lecture…« 

« Je suis ton ombre est un roman sombre, totalement atypique et l’un des meilleurs dans son genre. » nous vend l’éditeur, et je ne peux qu’être d’accord, encore que j’aie lu trop peu d’horreur / épouvante (bien peu de choses à côté de Stephen King) pour comparer ce roman à ses pairs.

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Lord Arthur Savile’s Crime and Other Stories

D’Oscar Wilde. 1887-1891. Recueil de contes et nouvelles. Très bonne lecture.  [192 p.]
Résumé : « These eight high-spirited stories were written at the height of Oscar Wilde’s creative power, between 1887 and 1891, when he delighted polite society with the epigram and controversy which flowed from his pen. « Lord Arthur Savile’s Crime » is a masterpiece of polished cynicism, in which poison, explosive clocks and finally murder forerun married bliss; and « The Canterville Ghost » is a venerable – and resourceful – family spook thoroughly unhorsed by his new American owners. Two of Wilde’s best-loved stories for children are also included, together with « The Portrait of Mr W. H. », a masterly example of scholarly detection, and three rare pieces by the man for whom, above all, there was « no Mystery so great as Misery ».« 
Je retrouve avec plaisir l’excellent style de Wilde, ses idées parfois baroques et sa manie de se moquer du monde à tout va. Cependant ce recueil de textes est aussi l’occasion de se confronter à divers genres et humeurs de l’auteur. En clair, il y a tant de choses différentes dans ce livre que chaque lecteur y trouvera probablement son compte de temps en temps tout en ne le trouvant pas à chaque fois, à moins d’être vraiment très éclectique dans ses lectures.

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The Picture of Dorian Gray

D’Oscar Wilde. 1890. Roman fantastique. Très, très bonne lecture. [240 p.]
pictureofRésumé : « The Picture of Dorian Gray is the only published novel by Oscar Wilde. It tells of a young man named Dorian Gray, the subject of a painting by artist Basil Hallward. Basil is impressed by Dorian’s beauty and becomes infatuated with him, believing his beauty is responsible for a new mode in his art. Talking in Basil’s garden, Dorian meets Lord Henry Wotton, a friend of Basil’s, and becomes enthralled by Lord Henry’s world view. Espousing a new hedonism, Lord Henry suggests the only things worth pursuing in life are beauty and fulfilment of the senses. Realising that one day his beauty will fade, Dorian cries out, expressing his desire to sell his soul to ensure the portrait Basil has painted would age rather than himself. Dorian’s wish is fulfilled, plunging him into debauched acts. The portrait serves as a reminder of the effect each act has upon his soul, with each sin displayed as a disfigurement of his form, or through a sign of aging. »
(Après avoir lu le livre je trouve la plupart des résumés « éditeurs » très réducteurs ou peu pertinents ; du coup l’image est celle de l’édition que j’ai lue (1993), mais le résumé appartient à une autre édition.)

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Pensées pour moi-même

De Marc-Aurèle. Flammarion, 1999. Philosophie. Excellente lecture. [222 p.]
marc1Résumé : « « On sent en soi-même un plaisir secret lorsqu’on parle de cet empereur ; on ne peut pas lire sa vie sans une espèce d’attendrissement ; tel est l’effet qu’elle produit qu’on a meilleure opinion de soi-même parce qu’on a meilleure opinion des hommes. » – Montesquieu.« 
Je découvre ici un petit bijou philosophique, dont on je n’avais jamais entendu parler, et pourtant ! Je suis tout à fait d’accord avec Montesquieu. 🙂
La première chose qui m’a frappée c’est la facilité avec laquelle ce recueil de pensées se lit. La traduction y est peut-être pour quelque chose, mais on sent tout de même une pensée très nette, claire, posée et concise. Il s’agit principalement de petites maximes, de conseils, de réflexions souvent toutes bêtes sur la vie. Il parle d’Épicure, et en effet j’ai retrouvé ici un peu de la philosophie des Anciens, que ce soit Aristote, Platon, Socrate ou Épicure (de ce que je connais, de mon impression, de ce que j’en ai retenu – j’espère ne pas faire bondir de philosophe aguerri par cette comparaison ^^). Je pense spécifiquement à ces auteurs à cause de leur pragmatisme, de leur idéalisme dans certains cas, et de leur modération et positivisme toujours.

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