Ça va, Jeeves ?

De P. G. Wodehouse. France Loisirs, 1982. Humour. Bonne lecture. [286 p.]

Titre original : Right oh, Jeeves, 1934 ; trad. par Josette Raoul-Duval

jeevesRésumé : « Malgré ses efforts pour surpasser son maître d’hôtel le célèbre Jeeves, Bertie ne parvient guère à aider les invités de sa tante, à réconcilier les fiancés brouillés ou à obtenir du timide éleveur de tritons qu’il déclare ses tendres sentiments pour une larmoyante jeune fille sensible à la beauté des étoiles… « 

Encore une fois c’est Lynnae qui m’a branchée sur cette lecture, je ne connaissais ni le personnage ni l’auteur (enfin si, vaguement, de nom…), et ça a fait mouche !

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Le Monde secret de Sombreterre, T1 : le Clan perdu

De Cassandra O’Donnell. Flammarion, 2016. Fantasy jeunesse. Bonne lecture. [202 p.]

Illustrations de Jérémie Fleury.

sombreterre1Résumé : « Orphelin, Victor n’est pas un garçon comme les autres. Il parle avec les fantômes et voit des choses que personne d’autre ne perçoit. Quand la jolie et captivante Alina fait irruption dans sa classe avec son horrible monstre invisible sur son épaule, le monde de Victor est bouleversé. Qui est-elle ? D’où lui viennent ses étranges et terribles pouvoirs ? Et surtout, pourquoi a-t-il l’impression de la connaître et qu’un lien ancien et magique les relie l’un à l’autre ?« 

Lu dans le cadre d’un partenariat avec Flammarion jeunesse.

Si je connaissais Cassandra O’Donnell de nom et que je l’avais même croisée un jour sur un salon je n’avais encore rien lu d’elle. Lorsque les éditions Flammarion, que je remercie, m’ont proposé de découvrir cette saga jeunesse qui avait l’air tout à fait sympathique je me suis dit que c’était l’occasion.

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3 fois plus loin

De Nathalie Hug et Jérôme Camut. Le Livre de poche, 2009. Thriller/Aventure. Très bonne lecture. [501 p]

3foisplusloinRésumé : « Dans les années 50, quatre scientifiques traversent la jungle vénézuélienne en quête d’une espèce de singes muets. Ce qu’ils vont découvrir va changer le cours de leur vie. /  Amazonie, de nos jours Nina Scott dirige une équipe de cueilleurs d’essences rares pour l’industrie américaine dans une région contrôlée par les braconniers et les trafiquants de drogue. / En s’éloignant du groupe, Nina découvre les vestiges d’un site magnifique, où les singes sont silencieux et les arbres recouvrent des charniers. / Alors que la mort frappe ses compagnons, elle est miraculeusement épargnée. / Des mines d’émeraudes colombiennes aux bidonvilles de Caracas, des palaces de la Côte d’Azur aux confins du désert marocain, Nina va alors s’embarquer dans une aventure qui pourrait mettre en péril sa vie et bien plus encore.« 

L’histoire se déroule en deux temps alternés, entre Robert Ravenne, scientifique de l’après-guerre, et Nina Scott, botaniste contemporaine. Je ne saurais dire celui que j’ai préféré, les deux types de récits étant assez différents dans leur style mais aussi leurs apports narratifs. Lire la suite

Moment de lassitude et frustration

lapinaliceJ’essaie de suivre un certain rythme de parution et je pense avoir réussi à maintenir l’illusion ces dernières semaines tant bien que mal, mais force m’est de constater que j’ai plus de difficultés à tenir le blog ces dernières semaines que les deux ans passés. Avec le boulot je lis un peu moins (la Controverse de Valladolid dans le bus : moyen pour se concentrer !), et surtout je suis plus fatiguée quand je rentre, et j’ai plus envie de m’avachir devant mon fil d’actu Facebook pour regarder les photos de lézards prises par une copine d’Arizona et les dernières actus insolites plutôt que de me mettre à écrire quelque chose de réfléchi.

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Refuges

De Anne-Lise Heurtier. Casterman, 2015. Roman / société ado. Excellente lecture. [233 p.]

refugesRésumé : « Mila, une jeune italienne, revient sur l’île paradisiaque de son enfance, espérant y dissiper le mal-être qui l’assaille depuis un drame familial. Très vite, d’autres voix se mêlent à la sienne. Huit voix venues de l’autre côté de la Méditerranée qui crient leur détresse, leur rage et la force de leurs espérances.« 

J’ai lu ce roman dans le cadre d’un partenariat.

J’ai lu ce roman en deux fois, on pourrait dire en deux lampées – deux longues, lentes, prenantes bouffées d’air méditerranéen.

Quand on parle de Méditerranée on pense souvent, encouragés par les agences de voyage très certainement aussi, à ses airs de mer pépère pour qui a l’habitude de paresser sur ses plages courant juillet.

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Anne… la maison aux pignons verts

De Lucy Maud Montgomery. France Loisirs (Julliard), 1987. Très bonne lecture. [278 p.]
Titre original : Anne of the Green Gables, 1908
annegreengablesRésumé : « Dans l’île du Prince-Edouard près du golfe du Saint-Laurent, Marilla,— une vieille fille un peu acariâtre, —vit avec son frère Matthew. Ils décident d’adopter un orphelin pour les aider à la ferme. Sur le quai de la gare, le petit garçon attendu se présente sous les traits d’une fillette à la chevelure flamboyante, au visage constellé de taches de rousseur et aux grands yeux verts pétillants. Anne,— cette enfant douée d’une imagination poétique exceptionnelle,— est d’abord accueillie à contrecœur par Marilla. Mais, peu à peu, elle va réussir à capter l’affection de ces deux célibataires endurcis. Ils apprendront avec elle à s’émerveiller devant la nature, à jouir de la magie des mots, à rire de leurs propres manies… et tout simplement à vivre.« 
J’ai découvert avec Lucy Maud Montgomery un classique à côté duquel j’ai pourtant bien failli passer ! Il aura fallu une fois de plus des bavardages avec Lynnae pour que j’attrape ce livre alors que je passais devant lors d’un don public de livres (chose rare s’expliquant par le surplus d’une association dédiée à la lecture), un peu par hasard.
Ce roman se présente comme beaucoup d’autres plus ou moins classiques de la fin du XIXe / mi-XXe : les aventures familiales, parfois extra-familiales (pas trop ici), d’enfants dans un environnement socio-culturel particulier, raconté de façon optimiste et humoristique, avec quelques accents dramatiques selon les livres et auteurs. C’est assez différent de la littérature jeunesse actuelle, entre autres à cause du temps qui nous sépare et donc également du langage et des codes utilisés.

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Morwenna

De Jo Walton. Denoël, 2014. Fantastique. Coup de cœur pour ce bon bouquin. [334 p.]
Titre original : Among Others, 2010.
COUV_morwenna.inddRésumé : « Morwenna Phelps, qui préfère qu’on l’appelle Mori, est placée par son père dans l’école privée d’Arlinghurst, où elle se remet du terrible accident qui l’a laissée handicapée et l’a privée à jamais de sa sœur jumelle, Morganna. Là, Mori pourrait dépérir, mais elle découvre le pouvoir des livres de science-fiction. Delany, Zelazny, Le Guin et Silverberg peuplent ses journées, la passionnent.
Un jour, elle reçoit par la poste une photo qui la bouleverse, où sa silhouette a été brûlée. Que peut faire une adolescente de seize ans quand son pire ennemi, potentiellement mortel, est une sorcière, sa propre mère qui plus est? Elle peut chercher dans les livres le courage de combattre.« 
Je me suis sentie très proche de cette jeune fille un peu solitaire, bibliophile convaincue et passionnée de science-fiction. Dans ce livre il y a énormément de choses que j’aurais moi-même aimé exprimer, ou exprimer plus souvent, ou mieux, ou plus tôt.

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Lune Mauve, T.1

De Marilou Aznar. Casterman poche, 2014. Roman(ce) ado teinté de fantastique. Une déception attendue*. [421 p.]
Lune-mauveRésumé : « Un seul coup d’oeil m’avait suffi pour constater que j’étais la fille la plus mal fagotée du bahut. Moi, Séléné Savel, à Darcourt, le lycée le plus snob de Paris ? Je m’y donnais autant de chances de survie qu’une souris lâchée dans un enclos de chats affamés ! J’étais plongée dans mes pensées moroses lorsqu’une élève me bouscula. Là où elle m’avait touchée, la peau me démangeait d’une vibration électrique. Un visage s’insinua dans mon esprit, celui d’un inconnu aux iris aussi verts et froids que ceux d’un serpent, puis il s’effaça aussitôt. Je retins ma respiration. Ma nouvelle vie était sur le point de commencer.« 
Je remercie les éditions Casterman de m’avoir envoyé ce livre de manière spontanée.

 

Cette lecture a été pour moi moins désagréable que je ne l’avais crains, en un sens, mais en un sens seulement. Malgré une avancée relativement rapide dans le livre grâce à un style plutôt fluide, je n’y ai pas trouvé grand’chose pour me distraire ni pour me plaire.
Étant donné le très net déséquilibre entre les différentes parties du livre, je vais vous scinder ma critique :
Le début m’a fait croire que j’allais lâcher le bouquin avant la page 50 (cas de force majeure, ça m’est déjà arrivé !) : gros soucis de cohésion dans les paragraphes, héroïne inerte, Fantasy instillée mine de rien entre deux considérations sur la petite vie de lycéenne et les fringues de la demoiselle (qui ne semble même pas réagir à ce drôle de tour), et mauve-ais** clichés : le père excentrique voire inhumain et absent, la demoiselle bretonne (bretonne ! « L’utilisation de la Bretagne dans les œuvres de fiction comme modèle de région française provinciale, opposée à la capitale » : vous avez 4 heures) envoyée à Paris, l’héroïne orpheline de mère, la lande déserte vs la grande ville bondée, tout ce cadre pour finalement ne s’en servir que de manière très succincte.

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Le Protectorat de l’ombrelle, T.2 : Sans Forme

De Gail Carriger. Orbit, 2011. Fantasy urbaine / Steampunk. Coup de cœur pour la série. [319 p.]
Titre original : The Parasol Protectorate, Book the Second : Changeless, 2010.
Sans-formeRésumé : « Un jour qu’elle se réveille de sa sieste, s’attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s’en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication… laissant Alexia seule aux prises avec un régiment de soldats non humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n’est point amusée du tout. Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête ! « 
Bon déjà presque tout ce que j’ai dit sur le tome 1 reste d’actualité. Les scènes « crues » se font néanmoins un peu plus rares, contexte oblige (ça deviendrait lourd sinon). C’est toujours drôle et passionnant. J’ai apprécié voir enfin les fantômes devenir plus que de simples connaissances d’arrière-plan de l’univers. D’ailleurs j’ai embrayé sur le tome 3 à la suite d’un PUTAIN DE CLIFFHANGER à la fin de ce tome-ci (fini il y a à peine une demi-heure, excusez mon état d’ébriété de folie passagère).

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Le samedi, c’est bibli ! #1

Rendez-vous repris du blog de Bianca, Des livres, des livres !

Allez, autant vous le dire : je triche, j’y suis allée hier ! 😉
Je vais souvent à la médiathèque le samedi, mais selon les semaines il m’arrive aussi fréquemment d’y passer un autre jour ; c’était le cas ici, puisqu’une amie m’a proposé de l’y rejoindre vendredi après-midi – j’en ai également profité pour aller faire un échange de livres avec un ami de mon homme, ce qui a fait remonter ma Pàl alors que j’essaie justement de la restreindre en ce moment, les Imaginales approchant, et mon espace vital ayant besoin d’un bon rangement (qui dit rangement dit lecture des livres que j’ai achetés à droite à gauche parfois au hasard – avant de les donner). Heureusement je ne suis pas obligée de lire ces derniers livres aussi rapidement que les emprunts médiathèque.
Un livre de la médiathèque a tout de même atterri dans mon sac :
COUV_Anthologie vampires_OK.indd Vampires à contre-emploi, une anthologie dirigée par Jeanne-A-Debats, avec plein de noms d’auteurs que je n’ai jamais lus dedans. Je me demande si je n’avais pas lu une critique de cet ouvrage chez BlackWolf, mais je ne suis pas sûre. En tous cas le thème me tente bien : le thème du vampire utilisé dans des nouvelles de science-fiction !
J’ai utilisé le reste de mon temps passé à la médiathèque à discuter, principalement livres – j’aime particulièrement conseiller cette amie car c’est quelqu’un d’assez ouvert, elle ne connait presque rien aux littératures de l’imaginaire mais a envie de découvrir des auteurs ou des genres ! Le petit côté « bonus » pratique c’est que je sais qu’elle est un peu comme moi, si ce n’est pas un minimum bien écrit ou mature ça risque de ne pas passer… Je peux donc pour une fois conseiller des choses très différentes, des classiques de genre ou des moins connus, et qui me plaisent tous beaucoup, ce que je ne me permets pas de faire avec n’importe qui ! 🙂
Je venais de lui conseiller quelque temps auparavant Bilbo le Hobbit pour un jeune membre de sa famille qui « aime lire des pavés », finalement elle l’avait dans les bras quand je l’ai rejointe hier, s’excusant plus ou moins de devoir « quand même le lire avant de l’offrir ». Youhou, +2 futurs adeptes de Tolkien ? 😉 Sur mes conseils (et selon ses goûts et aperçu des livres en question), elle est repartie avec Le Château de Hurle (Diana Wynne Jones), La Huitième Fille (Pratchett), et La Complainte des sirènes par trente mètres de fond / Le Syndrome du scaphandrier [il existe sous ces deux titres] (Serge Brussolo). Je suis fière de moi, et j’espère que ça va lui plaire !
Ensuite je suis allée apporter L’Évangile cannibale à quelqu’un qui avait remarqué ma critique (je l’ai du coup prolongé sur ma carte de médiathèque), et à qui j’ai emprunté trois livres de genres semblables, c’est-à-dire en bordure de ce que je lis d’habitude :
ascensionThe Walking Dead : L’Ascension du Gouverneur, de Robert Kirkman et Jay Bonansinga : un roman qui raconte apparemment des évènements se passant avant, et aussi en même temps, que le comics The Walking Dead, dont j’ai lu les 7 ou 8 premiers tomes (eh oui c’était il y a plus d’un an, ça y est ma mémoire me fait défaut !). Je pense que ça va me faire un peu bizarre de n’avoir que du texte cette fois-ci. Ce sera aussi la toute première fois que je lis un roman adapté de quoi que ce soit – comics, film, ou jeu vidéo. Heureusement je vois que les noms d’auteurs sont les mêmes, c’est pour moi un gage de qualité. Là où j’en étais dans la série, je pense que j’en ai « fini » avec le personnage du gouverneur, je pourrais donc lire son histoire passée et boucler la boucle sans rien me spoiler.

 

 

Planche metroMetro 2033, et sa suite, de Dmitry Glukhovsky – il y a eu un jeu vidéo adapté de ce livre. Je ne connais ni l’un ni l’autre autrement que de nom.
Résumé : « 2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inha­bitable, est désor­mais livrée à des monstruo­sités mutantes. Moscou est une ville aban­don­née. Les survi­vants se sont réfu­giés dans les pro­fon­deurs du métro­politain, où ils ont tant bien que mal orga­nisé des micro­sociétés de la pénurie.Dans ce monde réduit à des stations en déli­quescence reliées par des tunnels où rôdent les dan­gers les plus insolites, le jeune Artyom entre­prend une mission qui pour­rait le conduire à sauver les derniers hommes d’une menace obscure… mais aussi à se découvrir lui-même à travers les rencontres improbables qui l’attendent. « 
Les éditions Atalante, j’en ai lu un tas – je dirais une trentaine, plus quelques-uns qui ne sont pas de Pratchett, mais ceux-là sont rares et remontent à loin ! En tous cas ces éditions sont magnifiques. 🙂 (Belles couvertures et papier de qualité agréable au toucher)
Je disais au-dessus que je souhaiterais restreindre mes emprunts en ce moment pour me consacrer au vidage de mes étagères, et c’est tout à fait vrai – néanmoins j’aimerais aussi lire un peu plus de SF, entre autres, cette année. Je pense qu’avec les titres cités ici j’ai de quoi bien commencer cette résolution, même si le post-apo reste un sous-genre assez particulier. 🙂 En tous cas je m’attends à découvrir des concepts et styles dont je n’ai pas l’habitude, mais qui pourraient bien me plaire !
Et vous, êtes-vous passés par la case bibliothèque récemment ? 🙂