Un avion sans elle

De Michel Bussi. Pocket, 2012. Policier à l’eau de rose. Bonne lecture. [573 p.]

avionsanselleRésumé : « 23 décembre 1980. Un crash d’avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Émilie Vitral. Aujourd’hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ? Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu’il s’apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu’il referme aussitôt, assassiné. Il ne reste plus à Émilie qu’un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité.« 

Un roman que ma mère m’avait prêté, qui me tentait un peu, sans plus, aussi par curiosité, parce qu’il se vend bien. Paraîtrait que c’est du polar.

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Je suis ton ombre

De Morgane Caussarieu. Mnémos, 2016. Fantastique horrifique Excellente lecture. [330 p.]

Collection : Hélios.

Première édition : 2014 (page éditeur)

jesuistonombreRésumé : « Dans un village du Sud-Ouest de la France, un jeune garçon vivant avec son père handicapé, seul, malheureux, en échec scolaire, souffre-douleur de ses camarades, fait de son mieux pour survivre dans le désordre de sa vie. Le jour où il trouve un étrange carnet dans une maison calcinée, peut-être hantée, sa vie va basculer encore un peu plus dans l’horreur. Fasciné par ce petit livre, il l’ouvre et voit sur la première page : « Si tu lis ces lignes, prie pour que je ne sois pas déjà mort sinon c’est toi qui mourras. » Intrigué autant qu’effrayé, il continue sa lecture…« 

« Je suis ton ombre est un roman sombre, totalement atypique et l’un des meilleurs dans son genre. » nous vend l’éditeur, et je ne peux qu’être d’accord, encore que j’aie lu trop peu d’horreur / épouvante (bien peu de choses à côté de Stephen King) pour comparer ce roman à ses pairs.

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Frères d’exil

De Kochka. Flammarion, 2016. Docu-fiction jeunesse. Bonne lecture. [128 p.]

Illustrations de Tom Haugomat.

freres-dexilRésumé : « Il y a des moments dans la vie où ce que l’on croyait solide s’effondre… Où que la vie t’emmène, Nani, n’oublie jamais d’où tu viens, va  ! Lorsqu’une tempête vient inonder leur île, la famille de Nani part pour le continent. Son grand-père, Enoha, décide de rester. Au moment de partir, Enoha confie à Nani des lettres dans lesquelles il lui raconte son histoire. S’ensuit un long voyage au cours duquel Nani rencontre Semeio, un petit garçon seul.« 

Lu dans le cadre d’un partenariat avec Flammarion jeunesse

C’est la deuxième fois cette année que je chronique un titre qui parle de réfugiés aux éditions Flammarion jeunesse, et si vous avez plus de 10-13 ans, âge conseillé pour cet ouvrage, je vous renverrai plutôt vers Refuges. Ceci dit j’ai également apprécié cette lecture, qui bien qu’elle traite du même thème global ne l’aborde pas du tout de la même manière, et conviendra sans doute beaucoup mieux aux plus jeunes (comme Nani a 8 ans, et que le livre regorge d’optimisme et à l’occasion d’onomatopées ou autres détails amusants, je le conseillerai même à des lecteurs un peu plus jeunes que 10 ans, accompagnés).

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Le Livre de l’Énigme, T.1 : Source des Tempêtes

De Nathalie Dau. Les Moutons Électriques, 2016. Fantasy. Très bonne lecture. [443 p.]

sourcetempetesRésumé : « Les ténèbres ont un cœur de lumière. Je l’ai su quand j’ai vu l’enfant dans la tempête. J’ai entraperçu l’azur de sa magie étrange et intense, mon univers s’est métamorphosé. Moi qui me sentais si seul, si désespéré, j’ai découvert soudain pourquoi j’étais venu au monde : pour protéger celui qu’on m’a donné pour frère. Un frère pas tout à fait humain, pas tout à fait possible. Le protéger des autres et de lui-même : des décisions qu’il voudrait prendre afin de résoudre sa maudite Énigme. Car ce petit est doué pour se mettre – nous mettre – en péril ! Mais j’ai la faiblesse de croire que je suis plus têtu que lui. // Une nouvelle grande saga de fantasy. Les mages bleus, servants de l’Équilibre, ont été décimés, mais l’un des leurs a survécu au prix de son honneur, guidé par le besoin impérieux de transmettre la vie. Ses fils : Cerdric et Ceredawn, nés pour devenir les héros de ce voyage riche en périls, depuis les Marches jusqu’au séminaire d’Atilda.« 

Livre lu dans le cadre d’un partenariat avec Les Moutons Électriques

(Hmm… tiens la dernière image que j’ai hébergée sur le site fait aussi référence à deux frères…)

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Le Village aux Huit Tombes

De Seishi Yokomizo. Denoël, 1993. Roman policier. Très bonne lecture [307 p.]

Titre original : Yatsuhakamura, 1951

Traducteurs : René de Ceccatty et Ryôji Nakamura

villagehuittombesRésumé : « Nous sommes dans l’après-guerre. Une double malédiction a frappé un petit village traditionnel du Japon profond. Les huit tombes qui lui donnent son nom abritent les corps de samouraïs assassinés dans des temps très lointains par les villageois désireux de s’emparer d’un trésor fabuleux. Un second massacre, plus récent, a été perpétré par un amant fou de jalousie. Y aura-t-il une troisième tuerie ? Avec l’arrivée du narrateur, Tatsuya, jeune homme au passé mystérieux, le pire est à craindre. Le carnage commence dès son entrée en scène. Son grand-père et son demi-frère sont empoisonnés. Tout l’accuse. Acueilli avec suspicion par les villageois, il comprend avec horreur que les crimes se succèdent selon un système imparable – qui n’est pas sans rappeler Dix petits nègres – dont il tente de comprendre les lois avec l’aide d’un détective à la fois futé et décontracté, Kôsuke Kindaichi. Huit samouraïs assassinés, huit tombes, huit victimes. Mais qui est donc le narrateur ? L’assassin ou l’ultime victime ?« 

De romans japonais je n’ai lu qu’extrêmement peu de titres, et de romans policiers japonais je ne me souviens que d’un Ranpo Edogawa (merci Détective Conan [un manga] pour la référence ! 😉 ) qui m’avait bien plu.

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Dragon de glace

De G. R. R. Martin. Flammarion, 2015. Fantasy jeunesse. Très bonne lecture. [116 p.]

Titre original : The Ice Dragon, 1980.

Illustrations : Luis Royo.

dragondeglaceRésumé : « Adara ne se souvient plus de sa première rencontre avec le dragon de glace. Pour la petite fille, il a toujours fait partie de sa vie. Cette créature terrifiante ne laisse dans son sillage que le froid et la désolation. Pourtant, Adara ne le craint pas car elle est née durant l’hiver le plus glacial qui ait jamais existé. Mais l’année de ses sept ans, des dragons de feu venus du nord ravagent le paisible hameau où elle vit. Adara et son dragon de glace sont les seuls à pouvoir ramener la paix et sauver le monde de la destruction.« 

Lu dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Flammarion

Lorsque j’ai vu cet ouvrage dans la dernière sélection de Flammarion, j’ai un peu hésité : certes, c’était du G. R. R. Martin, auteur avec lequel j’ai entamé une déjà trop longue relation de déceptions et d’incompréhensions ; cependant j’ai toujours adoré les contes et récits pour la jeunesse basés sur de la Fantasy, sans quasiment aucune déception dans ce genre ; et l’illustration m’a tout de suite beaucoup plu. J’ai donc décidé de retenter ma chance sur ce titre !

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La Fille de l’alchimiste

De Kai Meyer. Le Livre de Poche, 2011. Fantasy. Coup de coeur. [626 p.]

kaimeyerRésumé : « Fin du XIXe siècle. Aura Institoris a grandi dans le labyrinthe de couloirs obscurs du château de ses ancêtres, bâti sur un récif de la Baltique. Lorsque son père, l’alchimiste Nestor Nepomuk Institoris, est assassiné sur l’ordre de son plus vieux rival, la jeune fille se trouve entraînée malgré elle au cœur d’un conflit dont les racines remontent au Moyen Âge. Aux côtés de son frère adoptif, elle décide d’affronter le meurtrier de son père. S’initiant à son tour aux terribles secrets de l’alchimie, elle va braver les intrigues et les dangers, et partir sur la piste du plus grand mystère de l’humanité : l’immortalité…« 

Évitez de lire le résumé chez les Éditions du Rocher, ils vous dévoilent la moitié du livre ! (contre 10% ici)

A mi-chemin entre la Fantasy et le roman d’aventures ésotérique, Kai Meyer nous propose un voyage à travers l’Europe mais aussi à travers le temps. Si le lecteur est d’abord plongé dans l’Allemagne du XIXe siècle, gothique et austère, il va très vite se faire entraîner beaucoup plus loin, dans les souterrains de Paris ou sur les hauteurs des Carpathes, alors que les héros du début n’en étaient même pas encore au stade d’idée dans la toile du Temps.

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L’Apache aux yeux bleus

De Christel Mouchard. Flammarion, 2015. Historique jeunesse. Très bonne lecture. [224 p.]
lapache-aux-yeux-bleusRésumé : « Herman a 11 ans quand il est enlevé par des Apaches. D’abord traité en esclave, il se montre fort et courageux et gagne le respect de ses nouveaux frères. Dans l’immensité des plaines du Texas, très vite, il devient l’un d’eux, un Apache valeureux qui n’a peur de rien et qui protège sa tribu. Son nom est désormais En Da, le « garçon blanc ».« 
Dans le cadre d’un partenariat
Ce livre s’inscrit dans une assez longue lignée de récits d’enfants kidnappés ou recueillis par d’autres groupes sociaux, ou même par des animaux – et j’avoue que j’en ai lu assez, même si la plupart remontent à un certain nombre d’années, pour ne plus avoir de grosse surprise à la lecture de ce genre de récit de manière générale. Cependant ce titre m’a bien plu dans l’ensemble et je le conseillerai tout à fait même aux lecteurs qui voudraient s’essayer à ce genre de récit.

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W3, T.1: Le Sourire des pendus

De Jérôme Camut et Nathalie Hug. 2013. Thriller. Excellente lecture. [750 p.]
w3Résumé : « Lara Mendès, jeune chroniqueuse télé, enquête sur le marché du sexe et ses déviances. Elle disparaît sur un parking d’autoroute… Désemparés par la lenteur de l’enquête, ses proches reçoivent le soutien de Léon Castel, fondateur d’une association de victimes.
Sa fille Sookie, policière hors norme, a enquêté sur une triple pendaison qui semble liée à cette affaire. Qui a enlevé Lara ? Pourquoi ? Où sont passés ces enfants et ces jeunes femmes dont les portraits s’affichent depuis des mois, parfois des années, sur les murs des gares et des commissariats ? Réseaux criminels ou tueurs isolés ? Partout, le destin d’innocents est broyé sans pitié.« 
Arrivée à la moitié du livre, j’étais prête à lui mettre un « excellent », mais étant donné que j’ai trouvé que les 200 dernières pages faisaient un tant soit peu retomber le soufflé et qu’en plus je suis frustrée de découvrir que ce n’est pas un one shot malgré ses 750 pages, ce sera seulement une « très bonne lecture ». Je suis faible, ils le méritent bien, leur « Excellent » ! 🙂
Dans l’ensemble, j’ai adoré le livre, autant que j’avais adoré leur saga composée de Prédation, Stigmate, et Instinct (et Rémanence, viens-je juste d’apprendre). On retrouve un maximum d’éléments de leur « univers » thrilleresque, et aussi des clins d’œil au moins à la série précédemment citée ainsi qu’à Malhorne, une série fantasy de Jérôme Camus (« bien mais spécial » m’a dit mon frère qui l’a lu – moi je n’y ai pas encore mis le nez).
C’est toujours plutôt horrible et malsain, donc je continue de déconseiller ces auteurs aux personnes qui seraient vraiment sensibles – en plus ça ne se finit pas en conte de fées, les méchants s’en sortent même parfois pas forcément si mal. Question horreurs gore, sévices sexuels, ou même concepts psychologiques on est toujours servis, même si dans l’ensemble j’ai trouvé ça moins terrible qu’Instinct, qui m’avait véritablement retourné l’esprit et les sens pendant quelques temps après ma lecture. Bref, on est bien dans du thriller et pas dans du roman policier avec enquête pépère autour d’un crime somme toute pas si horrible que ça. (Mon point de vue de lectrice, n’assassinez pas votre voisin fêtard, même proprement et même si vous avez des excuses :p)
Je passe vite fait sur le style, toujours aussi bon et qui me fait toujours penser à d’autres écrivains également pleins de talent, tels Grangé ou Chattham pour en citer deux qui font aussi dans le sanglant-tordu-journalistique. Même chose pour le rythme de l’histoire, mis à part le petit bémol cité au début – et qui se justifie par, donc, l’existence à venir (vite j’espère, et pas suivi d’un autre ! J’aime déjà pas attendre entre deux livres d’une série, mais vu qu’en plus là il y a enquête…)
Ce qui m’a le plus marquée dans cette lecture, ce sont les personnages. Pour un roman de cette catégorie, aucun n’a été laissé pour compte. Vous avez le choix entre la jeune fliquette en proie à un espèce de syndrome psychiatrique de rangement mental particulier et plutôt pratique, la journaliste pas si classique que ça, son « petit » frère bâti comme Hulk – de qui il partage aussi le caractère, le Papy réac du fin fond des Vosges consanguines*, l’idiot du village (en parlant de consanguinité) qui aime manger – et les chiens – et qui n’est pas si stupide que ça, le couple d’homos stars sur le déclin qui ont des problèmes de couple, de vie, d’identité, etc. Bref c’est plutôt la foire et donne l’occasion aux auteurs de ne pas voler trop au-dessus des pâquerettes quand il est question d’humour – et ça fait du bien entre deux séquences sordides (ou au milieu, n’est-ce pas « Pierre » ?). Bon, et ça c’est juste les personnages principaux. En fait, fait rarissime quand je lis ce genre de littérature, j’ai réussi à véritablement m’attacher aux personnages, à avoir envie d’encourager Lara à tenir bon, à regretter que Léon ne soit que fictif tellement il sonne vrai et que le monde aurait  besoin de plus de caractères comme lui, à espérer pouvoir aider Sookie, à imaginer Guernica « en vrai », à rire aux blagues des garçons (Valentin, Arnault, Egon) en ayant l’impression d’être dans la même pièce qu’eux.
Bah, j’ai même pas envie de vous parler de l’intrigue, ça se déroule comme je l’avais pensé en lisant le résumé, sur la trame de fond tout au moins, avec développements à la clé que je ne vais pas vous dévoiler. Je ne me suis pas du tout ennuyée, et même si là tout de suite je suis frustrée et sur ma faim car la conclusion n’est pas tout à fait… conclue, du coup, ça reste une lecture fabuleuse, plus que distrayante, et ça ne m’arrive pas si souvent de pouvoir dire ça en lisant des thrillers !
* Blague lorraine / et pis d’abord c’est eux qui l’ont dit dans le livre :p
Chroniques d’ailleurs : Avides Lectures

La Belle et la Bête

De Mme de Villeneuve et Mme Leprince de Beaumont. 2013. Contes. Bonne lecture. [159 p.]
Versions originales datées de 1740 et 1756.
belleetbeteRésumé : « «Non, ma chère Bête, vous ne mourrez point, lui dit la Belle ; vous vivrez pour devenir mon époux ; dès ce moment, je vous donne ma main, et je jure que je ne serai qu’à vous.»
Illustré de gravures anciennes, ce livre réunit les deux versions du célèbre conte de La Belle et la Bête. Celle de madame de Villeneuve (1685-1755), parue en 1740, raconte notamment l’enfance et l’histoire de la Bête. La version de madame Leprince de Beaumont (1711-1780), publiée en 1756, a été adaptée à plusieurs reprises sur grand écran, notamment par Jean Cocteau et par Walt Disney et est la plus connue aujourd’hui.« 
Je suis un peu en vrac, là, donc ma chronique va être courte – d’autant que je n’ai pas grand’chose à en dire de toutes manières.
Cette édition m’a sauté aux yeux, elle est très belle, avec une reliure vaguement « molletonnée » (ça ne doit probablement pas être le bon terme technique, mais tant pis !), épaisse, en grand format. L’intérieur est également très plaisant, c’est écrit dans une police moyenne, et il y a de très belles illustrations (dont certaines tirées du Blue Book of Fairy Tales*, d’Andrew Lang ! :)). Le livre dans l’ensemble a un style un peu vieillot, c’est très sympa.
J’ai appris sur le tas que Mme Leprince de Beaumont, malgré les rumeurs qui vont en ce sens, n’est pas à l’origine du conte, mais seulement à l’origine de sa version « modernisée », raccourcie.
J’ai bien aimé le style très fantaisiste et plus minutieux de Mme de Villeneuve – avec elle on explore le château, on a plus de contact avec la Belle et ses hésitations – par contre j’ai trouvé l’histoire de la Bête, et d’autant plus celle de sa mère, un peu en trop. De plus, cette histoire de naissance prestigieuse de la Belle gâche à mon sens la moitié de la morale du conte ! Bref, je pense que je suis plus habituée à la seconde version, que j’ai eu l’occasion de lire dans des versions allongées (ou, si vous préférez, une version tronquée de celle de Mme de Villeneuve). En fait la première version (V) fait à peu près 130 pages, pendant que la deuxième (L de B) n’en fait que 20 !
On trouve quelques références à la fin, mais forcément peu, vu que le contenu du livre reste dédié aux deux contes ! On a également les biographies des deux auteurs.
Le détail qui me fait toujours sourire : les sœurs de la Belle, dans la version de Mme Leprince de Beaumont, qui se frottent les yeux avec des oignons pour se faire pleurer.
Une jolie réédition d’un conte que j’aime beaucoup. Une relecture agréable, dans deux styles différents mais qui restent faciles d’accès.
Chroniques d’ailleurs :  Bazar de la littérature, Une tasse de culture, Books and cups of tea (qui ont lu soit l’une soit l’autre version)
*Malgré mes nombreuses incursions dans le monde des contes, j’ai trouvé et retenu cette référence dans la biographie de J.R.R. Tolkien. Il l’aurait lu et apprécié dans son enfance.