Flûte, flûte et flûtes !

De Isaac Asimov. Denoël, 1977. Nouvelles S-F. Très bonne lecture. [184 p.]

Flte-flte-et-fltesRésumé : « Un savant dont les découvertes risquent d’envoyer aux oubliettes le métier d’antiquaire. Un singe qui, couplé à un ordinateur, donne enfin raison aux statisticiens en réécrivant les sonnets de Shakespeare. Un homme qui survit au sommet de l’Everest grâce à des… Martiens. Un voyageur temporel qui peut nous révéler pourquoi les dinosaures ont disparu. Panique dans les couloirs de la Commission de l’Énergie Atomique ! La radioactivité a disparu et même le souvenir qu’une telle chose ait pu exister.
Dix nouvelles où l’évolution d’un genre se reflète dans celle d’un de ses représentants les plus prestigieux, classées par ordre chronologique et commentées par l’auteur, plus en verve que jamais. Un feu d’artifice de trouvailles et de bonne humeur.« 

D’Asimov j’avais lu comme beaucoup Fondation et Seconde Fondation, œuvres majeures de la SF (même si à 15 ans j’avais trouvé ça un peu complexe quand même) axées sur l’humanité et ses potentiels futurs économiques et politiques – de ce que je me souviens.

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Sans parler du chien

De Connie Willis. J’ai Lu, 2003. SF humoristique. Bonne lecture. [574 p.]

Titre original : To Say Nothing of the Dog, 1997. Traduit par Jean-Pierre Puigi.

sans-parler-du-chienRésumé : « Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dirige une équipe d’historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour voyager dans le temps. Ned Henry, l’un deux, effectue ainsi d’incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d’informations sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid aérien nazi. Or c’est à ce même Henry, épuisé par ses voyages et passablement déphasé, que Dunworthy confie la tâche de corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues, qui a sauvé un chat de la noyade en 1888 et l’a ramené par inadvertance avec elle dans le futur. Or l’incongruité de la rencontre de ce matou voyageur avec un chien victorien pourrait bien remettre en cause… la survie de l’humanité !« 

J’ai eu une expérience très bizarre avec cette lecture.

Connie Willis est une auteure dont j’entends énormément parler depuis quelques années (depuis que j’ai mon blog en fait), toujours en bien voire en très élogieux, et j’étais très contente que Lynnae me prête son exemplaire du titre susmentionné même si le titre ne m’inspirait guère et que je n’avais fichtrement aucune idée de quoi ça pouvait parler.

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My Favorite Fantasy Story

Ed. by Martin H. Greenberg. Daw, 2000. Recueil de nouvelles. Bonne lecture. [423 p.]

mffsRésumé : « Who do today’s top fantasy writers read–and why? This was the question posed to some of the most influential authors in the field today. This book is their answer. Here are seventeen of the most memorable stories in the genre, each one personally selected by a well-known writer, and each prefaced by that writer’s explanation of his or her choice. Here’s your chance to enjoy familiar favorites, and perhaps to discover some wonderful new treasures. In each case, you’ll have the opportunity to see the story from the perspective of a master of the field.« 

J’étais très enthousiaste à l’idée de lire cette anthologie, à la fois parce que je n’ai pas beaucoup lu de choses livres en anglais cette année et aussi parce que le thème et le principe me paraissaient très sympas. Cependant j’ai eu quelques difficultés à arriver au bout de ce livre.

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Une brève histoire du temps

De Stephen Hawking. Flammarion, 1989. Essai. Excellente lecture. [227 p.]

Sous-titre : Du Big Bang aux trous noirs.

Titre original : A Brief History of Time, 1988.

livre-une_breve_histoire_du_temps-stephen_hawking-flammarion-1989Résumé : « Stephen Hawking est universellement reconnu comme un des plus grands cosmologistes de notre époque et l’un des plus brillants physiciens depuis Einstein. Successeur de Newton, il occupe à l’Université de Cambridge la chaire de Mathématiques, et s’est rendu célèbre pour ses travaux sur les origines de l’Univers. Une brève histoire du temps est le premier livre qu’il ait décidé d’écrire pour le non-spécialiste. Il y expose, dans un langage simple et accessible, les plus récents développements de l’astrophysique concernant la nature du temps et du monde. Retraçant les grandes théories du cosmos, de Galilée et Newton à Einstein et Poincaré, racontant les ultimes découvertes de l’espace, expliquant la nature des trous noirs, il propose ensuite de relever le plus grand défi de la science moderne : la recherche d’une théorie unitaire combinant et unifiant la Relativité générale et la mécanique quantique.« 

Je n’ai appris l’existence de Stephen Hawking qu’il y a deux ans à tout casser, grâce à (mes contacts) Facebook. En fait il écrivait déjà des articles de haute volée scientifique avant ma naissance.

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Contrepoint

Présenté par Laurent Gidon. ActuSF, 2012. Nouvelles S-F. Très bonne lecture. [131 p.]

Collection Les Trois Souhaits.

contrepoint_FINALRésumé : « Peut-on écrire des histoires dans lesquelles il n’y aurait ni guerre, ni conflit, ni violence ? Un vrai défi qu’ont relevé avec talent, sensibilité et humour neuf des plus belles plumes de l’imaginaire en France sous la direction de Laurent Gidon.« 

J’ai récupéré ce petit ouvrage dans le désherbage de Lynnae, pas spécialement échevelée à l’idée de le lire au départ, d’abord parce que je n’avais pas lu les noms d’auteurs qui composent ce recueil (qu’en fait j’avais plutôt bien envie de découvrir concernant plusieurs), et aussi très fortement à cause de la couverture que je trouve extra-moche, parce qu’en fait je déteste ce style tout court, ça n’a rien de personnel envers l’illustrateur (Roberlan Borges).

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Le Roi des elfes

De Philip K. Dick. Folio SF, 2010. Nouvelles, imaginaire. Très bonne lecture. [315 p.]

Titres originaux : The Builder, 1953 ; The King of Elves, 1953 ; The Cookie Lady, 1953 ; The Golden Man, 1954 ; If There Were No Benny Cemoli, 1963 ; Waterspider, 1964 ; The War With the Fnools, 1964 ; The Exit Door Leads In, 1979 ; Chains of Air, Web of Aether, 1980.

roideselfesRésumé : « Rien n’avait préparé Shadrach Jones à voir arriver le roi des elfes et sa suite au grand complet dans sa station-service. Et pourtant, aussi incroyable que cela paraisse, il est bien là, devant lui, et plutôt mal en point. / Les derniers mutants qui menacent encore la Terre sont traqués à mort. Mais Cris Johnson, cet homme intégralement doré et à la beauté divine, peut-il être un monstre? / Ernest Elwood est plutôt rêveur, ces derniers temps. Rien d’autre ne semble l’intéresser que la construction de son bateau, comme s’il était manipulé. En neuf nouvelles, Philip K. Dick montre une fois de plus toute l’étendue de son talent, qu’il aborde la science-fiction, le fantastique et même, sans doute pour la seule fois, la fantasy.« 

J’avais au départ acheté ce recueil pour mon compagnon (anniversaire), mais le format nouvelles ne l’avait pas plus branché que ça. De mon côté je comptais bien le lire un jour, autant parce que K. Dick reste une référence en matière de SF, et ce livre-ci en particulier, comme les Chroniques martiennes de Bradbury auxquelles il m’a fortement fait penser, bien que les deux auteurs n’aient pas le même style, que parce que le résumé et la couverture m’intriguaient fortement… Le CRAAA était une bonne occasion de sortir ce petit poche argenté de ma bibliothèque et me laisser enchanter par les petites mais savoureuses histoires de cet écrivain à la créativité florissante.

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Démons et Merveilles

De H.P. Lovecraft. Éditions 10/18, 1955. Nouvelles fantastiques. Bonne lecture. [250 p.]

51aUfRM576L._SL500_SY344_BO1,204,203,200_Résumé : «  » Comparé à ces contes, Poe ressemble à de la musique de chambre « , a écrit Daniel George. On sait maintenant que Howard Phillips Lovecraft est le premier romancier moderne dans l’ordre du fantastique. Les récits qui composent Démons et merveilles sont autant de voyages hallucinants et angoissés à travers cet inconnu que les découvertes scientifiques modernes n’ont réussi qu’à multiplier. »

Je ressors de ce recueil plutôt soulagée – d’habitude j’apprécie autant le Lovecraft qui nous écrit des récits d’horreur que celui qui se prend à rêver à des contrées inconnues (les Chats d’Ulthar, Polaris, font partie des textes que j’ai retenus comme très beaux), mais ici ma lecture a été très clairement usante sur la fin !

Pourtant, cela ne démarrait pas si mal… Et je ne retiens pas non plus que du mauvais.

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Les Cantos d’Hypérion 2 : La Chute d’Hypérion

De Dan Simmons. Pocket SF, 1992. Science-fiction. Excellente lecture. [300 + 346 p.]

Titre original : The Hyperion Cantos – The Fall of Hyperion, 1990.

/!\ Spoilers sur la première partie (cachés) dans le résumé.

hyperionRésumé : « L’Hégémonie gouverne plus de trois cents mondes. Quant aux Extros, ils ont pris le large après l’Hégire. Reviendront-ils ? Un de leurs essaims, depuis trois cents ans, se rapproche d’Hypérion. Les habitants de cette planète ont fini par devenir nerveux ; ils réclament l’évacuation. Pour l’Hégémonie, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Mais, sur la même planète, on annonce l’ouverture prochaine des Tombeaux du temps. Le Techno-Centre n’arrive pas à produire des prévisions fiables à ce sujet. Alors, l’Hégémonie agit : elle envoie sept pèlerins sur Hypérion. Drôles de pèlerins ! Celui-ci n’arrive pas à se débarrasser d’un parasite de résurrection ; celui-là écrit un poème qui, selon lui, infléchira le cours des événements. Deux d’entre eux veulent tuer le gritche ; un autre hésite à lui sacrifier sa propre fille, qui naîtra dans trois jours. Et le dernier semble trahir tout le monde, ce qui étrangement ne trouble personne. Bref, l’Hégémonie en fait le minimum ; qu’est-ce qui se cache là-dessous ?« 

J’aime beaucoup le style des couvertures de l’ensemble du cycle ; la première est clairement le (Tombeau du) Sphinx tel que décrit dans le livre, avec cette singularité familière ; cependant je ne vois pas ce que vient faire ici un archer dénudé, bien que bel homme !

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Moment de lassitude et frustration

lapinaliceJ’essaie de suivre un certain rythme de parution et je pense avoir réussi à maintenir l’illusion ces dernières semaines tant bien que mal, mais force m’est de constater que j’ai plus de difficultés à tenir le blog ces dernières semaines que les deux ans passés. Avec le boulot je lis un peu moins (la Controverse de Valladolid dans le bus : moyen pour se concentrer !), et surtout je suis plus fatiguée quand je rentre, et j’ai plus envie de m’avachir devant mon fil d’actu Facebook pour regarder les photos de lézards prises par une copine d’Arizona et les dernières actus insolites plutôt que de me mettre à écrire quelque chose de réfléchi.

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Mathémat-hilde

TesseractProjection_700Avant que ce ne soit plus vrai d’ici quelques dizaines d’heures :
J’ai 27 ans, soit 3x3x3, donc 3 au cube (3^3).

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Une curiosité mathématique, un nombre égal à un entier multiplié par autant d’images de lui-même, qui n’a de chances que de se produire deux fois dans une vie d’homme (avec 2^2=2×2 donc 4) ; 4^4 ou 4x4x4x4 faisant 256 donc un poil en-dehors de notre espérance de vie actuelle.

* * *

De plus d’ici mai ma maman aura exactement le double de mon âge alors, tout comme il y a trois ans j’aurais eu exactement la moitié de l’âge de mon père, avec nombres « symboliques » (à notre échelle) à la clé (25 et 50).