Flûte, flûte et flûtes !

De Isaac Asimov. Denoël, 1977. Nouvelles S-F. Très bonne lecture. [184 p.]

Flte-flte-et-fltesRésumé : « Un savant dont les découvertes risquent d’envoyer aux oubliettes le métier d’antiquaire. Un singe qui, couplé à un ordinateur, donne enfin raison aux statisticiens en réécrivant les sonnets de Shakespeare. Un homme qui survit au sommet de l’Everest grâce à des… Martiens. Un voyageur temporel qui peut nous révéler pourquoi les dinosaures ont disparu. Panique dans les couloirs de la Commission de l’Énergie Atomique ! La radioactivité a disparu et même le souvenir qu’une telle chose ait pu exister.
Dix nouvelles où l’évolution d’un genre se reflète dans celle d’un de ses représentants les plus prestigieux, classées par ordre chronologique et commentées par l’auteur, plus en verve que jamais. Un feu d’artifice de trouvailles et de bonne humeur.« 

D’Asimov j’avais lu comme beaucoup Fondation et Seconde Fondation, œuvres majeures de la SF (même si à 15 ans j’avais trouvé ça un peu complexe quand même) axées sur l’humanité et ses potentiels futurs économiques et politiques – de ce que je me souviens.

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2001 : l’Odyssée de l’espace

De Arthur C. Clarke. J’ai Lu, 2012. Science-fiction. Bonne lecture. [189 p.]

Titre original : 2001 : A Space Odyssey, 1968 ; trad. de l’anglais par Michel Demuth.

2001odysseeRésumé : « Le vaisseau Explorateur 1 fait route vers Saturne. À son bord, deux astronautes et le plus puissant ordinateur jamais conçu. Cinq ans plus tôt, un étrange monolithe noir a été découvert sur la Lune. La première preuve d’une existence extraterrestre. Et bien longtemps avant, à l’aube de l’humanité, un objet similaire s’était posé sur Terre et avait parlé aux premiers hommes. On détecte un nouveau signe de cette présence aux abords de Saturne. Que sont ces mystérieuses sentinelles ? Quel message doivent-elles délivrer ? Nous sommes en 2001, l’humanité a rendez-vous avec son destin. « 

J’essaie toujours de lire un certain nombre de classiques, ne serait-ce que pour en avoir les références. 2001 : l’odyssée de l’espace était sur ma liste depuis un moment et je ne l’ai trouvé en occasion que très récemment. Verdict ? Pas mal, mais pas tout à fait ce que j’attendais.

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Les Forêts d’Acora

De Thomas Clearlake. Éditions Moonlight, 2017. Science-Fiction. [362 p.]

acoraRésumé : « Dans un futur très lointain, à des milliards de cycles-lumière de notre galaxie… De mystérieux objets célestes viennent de s’écraser sur une planète du nom d’Acora. Sous le sceau de l’Alliance universelle secrète, trois agents y sont envoyés en mission. Leur objectif : entrer en contact avec un ordre siégeant au sein d’une cité-monastère perdue dans les montagnes. Les rudes conditions du protocole autarcique en vigueur sur cette planète vont rendre le voyage des plus périlleux. Des profondes forêts jusqu’aux vallées de glace, en passant par les déserts, les trois émissaires vont être mis à l’épreuve malgré eux. Mais ils ne sont pas les seuls à chercher à rejoindre la cité-monastère. La plus terrible des menaces qu’ait connu l’Univers les poursuit dans l’ombre…« 

Lorsque j’ai lu les premiers chapitres de ce livre, l’année dernière, sur proposition de l’auteur, j’en avais retiré une plutôt bonne impression d’un monde fouillé permettant une immersion impressionnante, à défaut d’un récit que j’eusse trouvé palpitant – en tous cas de ce que j’en avais lu.

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Les Forêts d’Acora [bêta-lecture]

Bonjour,

Un petit article un peu particulier en ce dimanche de Pâques : j’ai été récemment contactée par un auteur en devenir, Thomas Clearlake, qui me proposait de lire les premiers chapitres de son texte de science-fiction, qui devrait sortir en e-book courant avril.

Mon temps libre et mes envies de lectures sont assez limités en ce moment, mais j’ai fini par trouver quelques instants pour me plonger dans ces quelques dizaines de pages qui se sont révélées plutôt agréables à lire.

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My Favorite Fantasy Story

Ed. by Martin H. Greenberg. Daw, 2000. Recueil de nouvelles. Bonne lecture. [423 p.]

mffsRésumé : « Who do today’s top fantasy writers read–and why? This was the question posed to some of the most influential authors in the field today. This book is their answer. Here are seventeen of the most memorable stories in the genre, each one personally selected by a well-known writer, and each prefaced by that writer’s explanation of his or her choice. Here’s your chance to enjoy familiar favorites, and perhaps to discover some wonderful new treasures. In each case, you’ll have the opportunity to see the story from the perspective of a master of the field.« 

J’étais très enthousiaste à l’idée de lire cette anthologie, à la fois parce que je n’ai pas beaucoup lu de choses livres en anglais cette année et aussi parce que le thème et le principe me paraissaient très sympas. Cependant j’ai eu quelques difficultés à arriver au bout de ce livre.

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Une brève histoire du temps

De Stephen Hawking. Flammarion, 1989. Essai. Excellente lecture. [227 p.]

Sous-titre : Du Big Bang aux trous noirs.

Titre original : A Brief History of Time, 1988.

livre-une_breve_histoire_du_temps-stephen_hawking-flammarion-1989Résumé : « Stephen Hawking est universellement reconnu comme un des plus grands cosmologistes de notre époque et l’un des plus brillants physiciens depuis Einstein. Successeur de Newton, il occupe à l’Université de Cambridge la chaire de Mathématiques, et s’est rendu célèbre pour ses travaux sur les origines de l’Univers. Une brève histoire du temps est le premier livre qu’il ait décidé d’écrire pour le non-spécialiste. Il y expose, dans un langage simple et accessible, les plus récents développements de l’astrophysique concernant la nature du temps et du monde. Retraçant les grandes théories du cosmos, de Galilée et Newton à Einstein et Poincaré, racontant les ultimes découvertes de l’espace, expliquant la nature des trous noirs, il propose ensuite de relever le plus grand défi de la science moderne : la recherche d’une théorie unitaire combinant et unifiant la Relativité générale et la mécanique quantique.« 

Je n’ai appris l’existence de Stephen Hawking qu’il y a deux ans à tout casser, grâce à (mes contacts) Facebook. En fait il écrivait déjà des articles de haute volée scientifique avant ma naissance.

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Le Roi des elfes

De Philip K. Dick. Folio SF, 2010. Nouvelles, imaginaire. Très bonne lecture. [315 p.]

Titres originaux : The Builder, 1953 ; The King of Elves, 1953 ; The Cookie Lady, 1953 ; The Golden Man, 1954 ; If There Were No Benny Cemoli, 1963 ; Waterspider, 1964 ; The War With the Fnools, 1964 ; The Exit Door Leads In, 1979 ; Chains of Air, Web of Aether, 1980.

roideselfesRésumé : « Rien n’avait préparé Shadrach Jones à voir arriver le roi des elfes et sa suite au grand complet dans sa station-service. Et pourtant, aussi incroyable que cela paraisse, il est bien là, devant lui, et plutôt mal en point. / Les derniers mutants qui menacent encore la Terre sont traqués à mort. Mais Cris Johnson, cet homme intégralement doré et à la beauté divine, peut-il être un monstre? / Ernest Elwood est plutôt rêveur, ces derniers temps. Rien d’autre ne semble l’intéresser que la construction de son bateau, comme s’il était manipulé. En neuf nouvelles, Philip K. Dick montre une fois de plus toute l’étendue de son talent, qu’il aborde la science-fiction, le fantastique et même, sans doute pour la seule fois, la fantasy.« 

J’avais au départ acheté ce recueil pour mon compagnon (anniversaire), mais le format nouvelles ne l’avait pas plus branché que ça. De mon côté je comptais bien le lire un jour, autant parce que K. Dick reste une référence en matière de SF, et ce livre-ci en particulier, comme les Chroniques martiennes de Bradbury auxquelles il m’a fortement fait penser, bien que les deux auteurs n’aient pas le même style, que parce que le résumé et la couverture m’intriguaient fortement… Le CRAAA était une bonne occasion de sortir ce petit poche argenté de ma bibliothèque et me laisser enchanter par les petites mais savoureuses histoires de cet écrivain à la créativité florissante.

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Démons et Merveilles

De H.P. Lovecraft. Éditions 10/18, 1955. Nouvelles fantastiques. Bonne lecture. [250 p.]

51aUfRM576L._SL500_SY344_BO1,204,203,200_Résumé : «  » Comparé à ces contes, Poe ressemble à de la musique de chambre « , a écrit Daniel George. On sait maintenant que Howard Phillips Lovecraft est le premier romancier moderne dans l’ordre du fantastique. Les récits qui composent Démons et merveilles sont autant de voyages hallucinants et angoissés à travers cet inconnu que les découvertes scientifiques modernes n’ont réussi qu’à multiplier. »

Je ressors de ce recueil plutôt soulagée – d’habitude j’apprécie autant le Lovecraft qui nous écrit des récits d’horreur que celui qui se prend à rêver à des contrées inconnues (les Chats d’Ulthar, Polaris, font partie des textes que j’ai retenus comme très beaux), mais ici ma lecture a été très clairement usante sur la fin !

Pourtant, cela ne démarrait pas si mal… Et je ne retiens pas non plus que du mauvais.

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Les Cantos d’Hypérion 2 : La Chute d’Hypérion

De Dan Simmons. Pocket SF, 1992. Science-fiction. Excellente lecture. [300 + 346 p.]

Titre original : The Hyperion Cantos – The Fall of Hyperion, 1990.

/!\ Spoilers sur la première partie (cachés) dans le résumé.

hyperionRésumé : « L’Hégémonie gouverne plus de trois cents mondes. Quant aux Extros, ils ont pris le large après l’Hégire. Reviendront-ils ? Un de leurs essaims, depuis trois cents ans, se rapproche d’Hypérion. Les habitants de cette planète ont fini par devenir nerveux ; ils réclament l’évacuation. Pour l’Hégémonie, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Mais, sur la même planète, on annonce l’ouverture prochaine des Tombeaux du temps. Le Techno-Centre n’arrive pas à produire des prévisions fiables à ce sujet. Alors, l’Hégémonie agit : elle envoie sept pèlerins sur Hypérion. Drôles de pèlerins ! Celui-ci n’arrive pas à se débarrasser d’un parasite de résurrection ; celui-là écrit un poème qui, selon lui, infléchira le cours des événements. Deux d’entre eux veulent tuer le gritche ; un autre hésite à lui sacrifier sa propre fille, qui naîtra dans trois jours. Et le dernier semble trahir tout le monde, ce qui étrangement ne trouble personne. Bref, l’Hégémonie en fait le minimum ; qu’est-ce qui se cache là-dessous ?« 

J’aime beaucoup le style des couvertures de l’ensemble du cycle ; la première est clairement le (Tombeau du) Sphinx tel que décrit dans le livre, avec cette singularité familière ; cependant je ne vois pas ce que vient faire ici un archer dénudé, bien que bel homme !

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Les Cantos d’Hypérion 1 : Hypérion

De Dan Simmons. Robert Laffont (Pocket SF), 1991. Science-fiction. Excellente lecture. [282+296 p.]
Titre original : Hyperion, 1989.
hyperionRésumé : « Quand les sept pèlerins se posent à Hypérion, le port spatial offre un spectacle de fin du monde. Des millions de personnes s’entassent derrière les grilles : les habitants de la planète sont sûrs que le gritche va venir les prendre et ils veulent fuir. Mais l’hégémonie ne veut rien savoir. Une guerre s’annonce et les routes du ciel doivent être dégagées. Et tout ce que le gouvernement a trouvé, c’est d’envoyer les sept pèlerins. La présidente le leur dit d’emblée : « Il est essentiel que les secrets des Tombeaux du Temps soient percés. C’est notre dernière chance. » Mais les pèlerins n’y comprennent rien : c’est tout simple, ils ne se connaissent même pas entre eux ! Heureusement, le voyage leur permettra de se rapprocher. Chacun raconte son histoire, et l’on s’aperçoit vite que nul n’a été pris par hasard. Celui qui a fait la sélection, au fil des confidences, paraît bien avoir fait preuve d’une lucidité… diabolique. Et d’une cruauté… raffinée !« 
Vous me voyez bien embêtée : Hypérion ne possède pas de fin réelle. En effet ces deux tomes, dans cette édition, ne sont que la première partie de la série Les Cantos d’Hypérion, qui continue avec Les Chants d’Hypérion, eux aussi souvent trouvables en deux tomes. Je vois que Endymion et l’Éveil d’Endymion (même remarque quant aux éditions) feraient eux aussi partie de la saga des Cantos, reste à voir si c’est un deuxième cycle dans la série, donc lisible à part de Hypérion, ou si c’est encore une suite directe avec une intrigue en lien avec nos sept pèlerins. Autrement dit je n’aurai plus qu’à revenir à cette chronique pour la finir lorsque j’aurais lu la suite, à moins que je n’en écrive une deuxième si celle-ci devient trop longue !

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