Le samedi, plus de bibli.

Je crois avoir trouvé une demi-solution pour m’occuper un peu de ma PàL personnelle.
En effet, mon abonnement médiathèque s’est fini hier, et j’ai pris sur moi de ne pas courir me réabonner de suite. Bien entendu, j’ai encore récemment emprunté quelques trucs, donc je ne crie pas encore victoire tout de suite puisqu’il me reste des livres à eux à lire. Mais on c’est quand même une bonne idée, non ? Il faut juste que j’arrive à leur retourner les documents sans passer devant les rayons, par exemple hors des horaires d’ouverture (ils ont un système de boite de retour en-dehors du bâtiment). Question tentation, ce serait sacrément mieux ! 😉
Je ne me fixe pas de date butoir, cependant j’aimerais tenir au moins le temps de lire les livres qu’on m’a prêtés ce printemps, les SP/cadeaux, ainsi que quelques-uns qui traînent dans ma bibliothèque depuis des années !

Jour 1 :  09 juillet 2014

Publicité

Le samedi, c’est bibli ! #5

Rendez-vous créé par Bianca, de des livres, des livres !
… et c’est surtout pas du tout sérieux cette semaine !
Néanmoins, vous allez (peut-être) être ravis (moi je le suis) : j’ai ramené un tas de livres avec des titres à la noix. 🙂
Voyez plutôt :
 bibli
La Bible des couleurs : dit comme ça ça peut paraître idiot mais j’adore les couleurs, et rien que la mention « symboles » sur la couverture suffit à me faire croire que cette lecture, toute étrange qu’elle puisse être par d’autres aspects (oui je le sens pas, j’ai hésité à le prendre celui-ci, il fait un peu trop « développement spirituel », il est chez « Jouvence éditions » quand même !!), sera forcément vaguement instructive.
La Sagesse de la Comté, de Noble Smith : repéré dans une vitrine dans l’espace d’exposition du rez-de-chaussée de la médiathèque lors de l’exposition Fantasy à l’occasion des Imaginales. Feuilleté. Feuilleté un peu : peut-être (sans doute) pas le bouquin de l’année mais sera certainement divertissant. La fan en moi a parfois des envies un peu débiles, excusez.
L’Homme chauve-souris, de Jo Nesbø. Son premier livre apparemment. Je voulais lire cet auteur de polar suédois sur les recommandations de plusieurs bloggeurs, et le titre m’a bien fait sourire.
Les Mots à la con, de Pierre Merle : celui-là il me le fallait absolument. C’est à propos des mots qui sont vides de sens, qui ne devraient pas exister, ou qui ont perdu leur signification pour devenir simplement à la mode.
Et puis d’autres choses pour occuper nos soirées (Coupe du Monde et programmes d’été oblige)

dvd

N’étant pas de grands cinéphiles éclairés mais plutôt des amateurs de goûts simples, on a simplement fouillé les bacs de la médiathèque jusqu’à trouver des choses regardables :p Sauf pour le Hitchcock, celui-ci c’est aussi pour ma culture gé (non, je n’ai je crois jamais vu de Hitchcock).
Wolfman [Vu hier soir, je ne conseille globalement pas, ce film est juste médiocre et ennuyeux. Sanglant, oui, mais l’atmosphère est assez nulle, les moments de tension souvent trop longs alternent un peu brutalement avec des scènes qui ne servent à rien dans l’intrigue, intrigue qui n’est d’ailleurs pas du tout aboutie. Bref, même pas un bon nanar :/ On a failli s’endormir devant, c’est vous dire.]
Le rideau déchiré, de Hitchcock, une histoire d’illusions, de tromperie, et d’espionnage si j’ai bien retenu. Bref, je m’attend à un truc ficelé serré.
Green Hornet : plus ou moins l’inverse du précédent. D’après la couverture ça devrait nous rappeler Kick-Ass. Je crois me souvenir qu’il n’a pas eu de bonnes critiques, mais tant que c’est drôle… (ou drôlement raté, si vous me suivez)

 

Enfin, un CD : le Monde de Tim Burton (Danny Elfman)

mondedetb

Morwenna

De Jo Walton. Denoël, 2014. Fantastique. Coup de cœur pour ce bon bouquin. [334 p.]
Titre original : Among Others, 2010.
COUV_morwenna.inddRésumé : « Morwenna Phelps, qui préfère qu’on l’appelle Mori, est placée par son père dans l’école privée d’Arlinghurst, où elle se remet du terrible accident qui l’a laissée handicapée et l’a privée à jamais de sa sœur jumelle, Morganna. Là, Mori pourrait dépérir, mais elle découvre le pouvoir des livres de science-fiction. Delany, Zelazny, Le Guin et Silverberg peuplent ses journées, la passionnent.
Un jour, elle reçoit par la poste une photo qui la bouleverse, où sa silhouette a été brûlée. Que peut faire une adolescente de seize ans quand son pire ennemi, potentiellement mortel, est une sorcière, sa propre mère qui plus est? Elle peut chercher dans les livres le courage de combattre.« 
Je me suis sentie très proche de cette jeune fille un peu solitaire, bibliophile convaincue et passionnée de science-fiction. Dans ce livre il y a énormément de choses que j’aurais moi-même aimé exprimer, ou exprimer plus souvent, ou mieux, ou plus tôt.

Lire la suite

Le samedi, c’est bibli ! #4

Rendez-vous créé par Bianca, de des livres, des livres !
Cette semaine j’ai été très raisonnable. En passant comme d’habitude pour rendre des emprunts (il ne manquerait plus que j’y aille exprès pour emprunter sans retourner de livres !!), je n’ai craqué que sur deux tout petits ouvrages :

samedi

– La Fin des dieux, de A. S. Byatt [170 p.] – une espèce de récit merveilleux mythologique basé sur les mythes scandinaves.
– Une main tendue, de Poul Anderson [66 p.] – une nouvelle de science-fiction autour du thème de la culture, un auteur que je connais de nom et qui il me semble fait partie des « Grands », ou tout du moins des très productifs.

 

Un petit point lecture :
Je suis toujours en train de lire Lune Mauve (bon gré mal gré, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé ! 150 pages sur 400 environ), et j’avais commencé quelques pages de Morwenna mais ça a l’air tellement prometteur que je préfèrerais finir l’autre avant de me mettre vraiment dedans et de le dévorer d’un coup (ce qui risque d’arriver). Je suis pas mal occupée, je lis un peu moins qu’il y a deux semaines. Je vais encore devoir prolonger deux ou trois titres !
Bonne semaine tout le monde ! 🙂

 

 

 

Le samedi, c’est bibli ! #3

Rendez-vous créé par Bianca, de des livres, des livres !

 

Cette semaine, ou plutôt ces deux dernières semaines car j’ai zappé un rendez-vous tout en ayant emprunté un ou deux titres, je n’ai pas été particulièrement raisonnable, au point qu’il va certainement me falloir prolonger certains livres (ou réduire mon temps passé sur l’ordinateur pendant quelques jours) à cause des quelques pavés…

emprunts1

Morwenna, de Jo Walton. Encore de la faute à la blogosphère, je n’aurais peut-être jamais emprunté ce livre si je n’avais pas lu des critiques élogieuses ce mois-ci ! Une réécriture de contes de fées additionné de folklore et d’histoires de famille, d’après ce que j’en ai retenu.
Winterheim, de Fabrice Colin. De la fantasy qui a l’air bien (y’a même une chouette qui s’appelle Flocon), d’un auteur qui ne m’a pour le moment jamais ni vraiment déçue, ni ennuyée. J’y vais donc les yeux fermés. Ce sera plus ou moins (j’en ai un en cours de lecture !) mon premier  Fabrice Colin non axé jeunesse. >>> PAVÉ. [603 p.]

emprunts2

Zombies : sociologie des morts-vivants, de Vincent Paris. Autant continuer pendant que je suis plus ou moins dans le sujet, hein. 🙂 En plus celui-là ne compte presque pas, il est tout p’tit. [180 p.]
Apprendre et mémoriser l’orthographe par le raisonnement, de Jean-Pierre Colignon – Un petit ouvrage dont je pense connaître déjà une bonne partie sans avoir besoin de réfléchir. Une lecture plaisir et perfectionnement !
Les Salauds Gentilshommes, T.3 : la République des Voleurs, de Scott Lynch. OH OUIIIIIIII LA SUITE LA SUITE (après va falloir que j’attende un an snif) >> PAVÉ [667 p.]
Au fil du temps, de G. R. R. Martin, à qui j’offre une nouvelle chance de me séduire (par son écriture rhoooh – il est un peu vieux pour moi quand même). C’est un recueil de nouvelles, mais pas tout petit non plus.

 

Et vous ? Votre PàL couine-t-elle sous le poids des emprunts ce week-end ?

 

Tag : Possédez-vous un livre qui…

Testbiblio
Un gros tag spécial concernant nos bibliothèques, repris des Lectures de Bouch’ (dont j’ai aussi piqué l’image tant quà faire), questions fournies par Pocket Jeunesse (test complet avec les différents « profils » ici)

Est-ce que je possède…

1) une série complète de plus de 3 tomes : Oui, Harry Potter – et c’est la seule.
2) un livre avec la tranche abîmée : Oui, plusieurs, car j’ai tendance à transporter certains livres ; de plus j’en achète beaucoup en occasion et si c’est quelque chose de vieux ou de rare l’état ne me rebute pas ! Je crois que le pire c’est mon exemplaire de poche du Return of the King (Seigneur des Anneaux t.3) ❤ Je l’ai même emmené jusqu’à Oxford, sa ville natale.
3) un livre avec une préface : J’en ai plusieurs, des livres de Tolkien à des documentaires ou essais en passant par d’autres romans. Exemple : Night Ocean et autres nouvelles, de H. P. Lovecraft.
4) un livre dans une langue étrangère : J’achète beaucoup de livres en anglais (pour avoir la VO), j’en ai aussi deux en allemand (Der kleine Hobbit et Die Unendlische Geschichte) et un en italien (Il Signore degli Anelli). Je vous laisse googler les titres si vous ne les identifiez pas ^^.
5) un livre que vous ne lirez sans doute jamais : J’espère que non ! En fait si, il faut que je revende un manuel d’anglais oral dans lequel je n’ai jamais mis que le bout de mon nez. Je crois que je l’avais acheté dans une bourse aux livres de bibliothèque en me prenant pour un peu trop sérieuse ! (j’ai détesté presque tous les cours de phonétique et le livre est plutôt pointu…)
6) un livre que vous avez détesté : Non, en général quand je n’aime pas j’éjecte assez vite le livre de mes possessions. 🙂
7) un livre avec plus de 3 feuilles vierges à la fin : Il me semble que oui… mais je ne sais plus lequel.
8) un livre que vous avez lu plusieurs fois : Oh que oui !! En fait le noyau de ma bibliothèque est constituée de livres que je suis susceptible de relire, ou que j’ai déjà relus. Je n’achète des livres ne correspondant pas forcément à ce critère que depuis peu. Exemple : Mort, de Pratchett (Mortimer en VF).
9) un livre avec une couverture argentée : Je ne crois pas.
10) un livre sans remerciements : Plusieurs, j’ai toujours Tolkien en tête mais je sais que j’en ai un certain paquet qui n’ont pas de remerciements à la fin, et pas sûr qu’ils en aient au début non plus.
11) un livre avec une découpe de couverture qui sort de l’ordinaire : Non.
12) un livre qui a toujours un bandeau « nouveauté »/  » en ce moment au cinéma »… : Non, je déteste ça, en général je les enlève ! 😀
13) un livre qui, à la base, ne vous appartenait pas : Pas que je sache. J’ai des livres prêtés en ce moment (Metro 2033 et 2034 d’un auteur russe dont je n’ai pas encore retenu le nom), mais je ne compte pas les garder ad vitam aeternam. 🙂
14) un livre dont la jaquette a mystérieusement disparue : « Mystérieusement » ? Non, je l’ai enlevée et posée dans un coin. Bon d’accord, je ne sais plus où elle est passée. :p « Il Signore degli Anelli« . Franchement la dernière chose que j’aime en relisant mes classiques c’est d’avoir cette espèce de feuille semi-volante qui m’enquiquine quand j’ai 1500 pages dans les mains ><.
15) deux fois le même livre : Oui, le septième tome d’Harry Potter, en version adulte / jeunesse. Pour le Seigneur des Anneaux de Tolkien c’est une autre histoire : 2 éditions anglaises (3 tomes / 1 tome), 1 italienne, et 1 tome 3 en poche tout seul (parce qu’il y a tous les appendices à la fin, c’est plus facile pour les feuilleter). Je ne compte pas la version française de mon homme qui est dans la même pièce ! J’ai aussi le Hobbit en anglais x2, français et allemand.
16) un livre sans nom d’auteur : Dernier acheté en date Documents of Democracy – the Declaration of Independance, The United States Constitution, the Gettysburg Address
17) un livre qui a un format atypique : Oui, un mini-livre de Sherlock Holmes, avec deux aventures dedans. J’ai aussi un livre-puzzle en format paysage sur les Etats-Unis. 🙂
18) des ebooks : Oui, mais je ne les lis pas en entier, je m’en sers pour l’étude et les citations (je sais ça fait pompeux mais c’est vrai !!!) Tiens je ne les ai pas comptés dans la 15. Je les oublie toujours. :p (Tome 1 et 3 du Lord of the Rings.)
19) une série dont les tranches forment un motif/dessin : Non. 😦
20) des livres dérivés d’une série (nouvelle, livre compagnon, …) : Les Animaux extraordinaires et l’Histoire du Quidditch. J’ai aussi the Seventh Dwarf, d’Eoin Colfer, en lien avec Artemis Fowl.
21) tous les livres parus d’un auteur : Hélas, non. J’ai tous les livres signés J.K.Rowling, cependant. En même temps je n’ai pour le moment croisé aucun auteur dont je souhaiterai avoir tous les livres : Good Omens de Pratchett m’a plutôt déplu, et certains livres de Tolkien sont un peu nébuleux ou longuets (à moins de vouloir étudier des langues mortes ou des œuvres également vieilles, ce que j’aime parfois bien, et parfois moins)
22) un livre avec comme thème le voyage dans le temps : Artemis Fowl, the Lost Colony (je crois que c’est celui-là).
23) un livre dont l’intrigue se déroule dans un vaisseau spatial : Non.
24) un livre que vous avez acheté pour la couverture : Non ! (impossibilité pour moi, aussi belle que soit la couverture si le résumé/l’auteur/le livre ne me tente pas plus que ça il y a peu de chances que je reparte avec)
25) un livre dont l’intrigue se déroule en Australie : Pas que je souvienne.
26) un livre dont vous aimez particulièrement le titre : Der kleine Hobbit me fait beaucoup rire. J’ai aussi Fungi de Yuggoth de Lovecraft, dont le nom m’évoque les hallucinations colorées d’Apollinaire.
27) un livre avec un animal sur la couverture : Jurassic Park 😀
28) un livre dans lequel un personnage porte votre prénom : Non, en tous cas aucun de ceux que j’ai lus.
29) un roman de zombies : Non, aucun.
30) un roman qui n’est pas dans notre bibliothèque parce que vous l’avez prêté : Non, mais ma bibliothèque est segmentée en deux parties : une chez maman, une ici chez mon homme.

 

J’ai donc 16 affirmations sur 30 questions, ce qui me classe dans le lecteur (ou plutôt possesseur) moyen :
« Entre 6 et 15 affirmations: Vous aimez posséder des livres! D’ailleurs, n’est-il pas l’heure de craquer pour une des dernières nouveautés Pocket Jeunesse? Persévérez! Vous êtes sur le bon chemin!
Entre 16 et 25 affirmations: Les livres, c’est du sérieux! Vous avez une belle collection mais cela ne vous empêche pas d’en vouloir encore de nouveaux! Comme on vous comprend! »
Et vous ? Comment se définit votre bibliothèque ?

 

Et là je vous taggue quelqu’un que je n’ai pas encore cité ici mais dont je suis les chroniques, qui a aussi fait ce test, et dans les réponses de laquelle je me retrouve pas mal : La plume ou la vie. Allez voir sa page, c’est chouette !

Le samedi c’est bibli ! #2

Rendez-vous repris de (organisé par ? je ne sais pas) Bianca.
Cette semaine comme souvent je me retrouve avec 4 emprunts. C’est une moyenne à laquelle j’arrive souvent en mêlant petits et gros livres, et un nombre « sage » dans la mesure où c’est ce que je lis, en moyenne, quand j’ai un bon rythme de lecture (et que je consacre du temps à cette activité), en une semaine. Je lis assez peu ces temps-ci, peut-être 100 pages par jour, pas plus, et du coup il s’agit de ne pas craquer sur plus que je ne pourrais lire avant la date fatidique de retour de prêt ! 🙂 De plus comme je le disais la semaine dernière on m’a prêté des livres en plus, et il faudrait vraiment que je me motive pour sortir des titres de la grande Réserve qu’est ma bibliothèque personnelle.
lePassageJe suis donc ressortie avec Le Passage, de Justin Cronin, dont j’ai entendu tellement de bien que le résumé m’a quelque peu déboussolée : je ne m’attendais pas tout à fait à ça – mais on verra bien ! Je l’avais noté il y a déjà des mois, et je suis tout de même contente de l’avoir enfin en main pour le découvrir. Bon, après, c’est encore un pavé.
lhommedesmortsDans le même rayon « Littératures de l’imaginaire » j’ai été happée par L’Homme des Morts, de V. M. Zito. Je dois dire que je suis contente de pouvoir mettre une chronique dans les noms d’auteurs en Z, et que j’ai délibérément regardé à côté s’il n’y avait pas un autre titre intéressant en Y ou X ! (mais non) D’après le résumé il s’agit d’une histoire d’Amérique ravagée par des zombies, une fois de plus – mais ici un homme est délibérément resté parmi eux. « L’infection zombie a séparé les États-Unis en deux. L’Est, la Zone Libre, est complètement bouclé : personne n’y entre, personne n’en sort. L’Ouest, la Zone Occupée, a été abandonné aux morts. Henry Marco est pourtant resté dans le Nevada. Mercenaire au service des familles de l’Est, il traque et tue les zombies qu’on lui désigne, permettant aux proches de faire leur deuil. Maintenant le Ministère de l’Intérieur a besoin de lui pour une mission délicate : retourner en Californie, où tout a commencé. Retrouver un homme. Rapporter un secret. Mais dans l’Ouest ravagé de l’Amérique, tout est possible. Surtout le pire. » Bref, ça a l’air original. 🙂
J’ai également pris, dans deux autres catégories, le 5e volume des aventures de Master Keaton (j’ai discuté mangas en passant avec la bibliothécaire, lui expliquant comment cette série m’avait convaincue alors que j’étais sceptique au départ – elle m’a conseillé Space Brothers, que je n’ai pas encore cherché à lire), ainsi qu’un essai ou témoignage, je ne sais pas trop, La Force des introvertis, de Lauren Hawkes.

Planche 2titres

Et vous ? Êtes-vous allés à la bibliothèque cette semaine ? Qu’en avez-vous rapporté ?

L’Héritage des Templiers

De Steve Berry. Le cherche-midi, 2007. Thriller historique. Très bonne lecture. [557 p.]
Titre original : The Templar Legacy, 2007
lheritageRésumé : « L’auteur du Troisième Secret nous offre, avec ce thriller ésotérique remarquablement conçu, un roman riche en détails historiques, qui développe une étonnante hypothèse quand à la vraie nature du fameux trésor des Templiers.
1118, Jérusalem, Terre sainte. Neuf chevaliers créent un ordre militaire, les « Pauvres Chevaliers du Christ ». Le roi Baudoin II de Jérusalem leur cède pour résidence une partie de son palais, bâti sur les ruines du Temple de Salomon. Ils deviennent les « Chevaliers du Temple », puis les « Templiers ».
1307 : Jacques de Molay, le grand maître de l’ordre des Templiers, est arrêté sur ordre de Philippe le Bel et livré à l’Inquisition. Il garde le silence sur le déjà célèbre trésor des Templiers.
2006 : Cotton Malone, ex-agent du département de la Justice américaine, et son amie Stéphanie Nelle entrent en possession de documents troublants relatifs à la nature du trésor des Templiers. Commence alors une quête à la fois historique, érudite et périlleuse, qui les mènera à Rennes-le-Château, cœur du mystère.
Plus de 2 millions d’amateurs de thrillers et de passionnés d’histoire ont déjà plébiscité à travers le monde ce roman, salué par Dan Brown et Katherine Neville, où ésotérisme, action et suspense se conjuguent à merveille.« 
J’aurais lu ce pavé en moins de temps que d’autres livres bien plus petits ! 🙂 J’ai beaucoup aimé le livre dans son ensemble, et ne lui ai pas trouvé autant de défauts qu’il est souvent attendu de livres de ce type, sur ce genre de sujet.
Par exemple, hormis le caractère « légendaire » de l’Ordre du Temple qui amène quelques lieux communs et personnages archétypes, point de complot international, point de secret ésotérique immémorial, aucune relique occulte… tout reste très réaliste, très proche de l’Histoire. J’ai d’ailleurs été très étonnée en lisant la postface de l’auteur : apparemment quasiment tout le côté « documentaire » du livre est fondé d’une manière ou d’une autre, ce qui est rarissime quand on prend un livre avec « Templiers » dans le titre (ou autres) dans le rayon « thriller » comme je l’ai fait ! Du coup j’ai vraiment envie de lire d’autres livres du même auteur, même si ce n’est pas sur le même sujet, car j’aime toujours avoir le sentiment de m’enrichir en lisant un ouvrage divertissant. Avec du recul je suis un peu estomaquée de n’avoir jamais moi-même remarqué certaines incohérences du Nouveau Testament, que j’ai pourtant entendu maintes et maintes fois (éducation religieuse dans mon enfance/adolescence), et lu une ou deux fois au moins. Je suppose que je n’avais jamais eu de regard littéraire critique sur ces œuvres, et Steve Berry a su aiguiser ma curiosité sur ce point plus que par exemple Dan Brown. Bon, j’ai d’autres choses à lire et relire pour le moment que la Bible, mais je garde un certain nombre des commentaires et hypothèses de l’auteur – même si, et surtout parce qu’elles ne sont pas toutes de lui au départ – dans un coin de ma tête ; d’un point de vue intellectuel c’est intéressant et ça va un peu plus loin que ce que j’ai l’habitude d’entendre ou de lire – même chez les gens qui se font un malin plaisir de « démonter les théories religieuses » – ceux qui se targuent d’en savoir le plus (dans mon entourage, en tous cas) se nourrissent souvent de choses en fait assez peu creusées. 😉
Concernant les personnages c’est peut-être ce qui m’a le moins surprise dans le livre : sympathiques et globalement convaincants mais tout de même assez caricaturaux dans leurs êtres et relations entre eux, que ce soit du côté des « gentils » ou des « méchants ». Rien de notable, quoi.
La plume de l’auteur est du même acabit : même tenu compte de la traduction, je n’imagine pas que l’auteur ait un style particulier : c’est bien écrit dans l’ensemble, avec des descriptions utiles et jolies (et pas trop longues pour ceux qui se poseraient la question), et un rythme trépidant caractéristique du genre, c’est tout. On rencontre des énigmes plutôt bien amenées, avec un minimum de fausses pistes là aussi convaincantes dans l’ensemble même si certains détails manquent un peu d’originalité (mais peut-être pour mieux coller à l’Histoire, je n’en sais rien). Contrairement à d’autres récits j’ai trouvé que la résolution des énigmes et mystères était assez bien équilibrée, ni trop tardive (irritant le lecteur qui a trouvé depuis 250 p.), ni trop rapide (lui faisant penser que le cryptologue était stupide, ou les héros vraiment trop intelligents) – de même les énigmes en elles-mêmes m’ont parues plus crédibles, moins tirées par les cheveux que ce sur quoi on tombe parfois !
Je n’ai pas trouvé de grandes qualités littéraires à ce livre, mais en tant que thriller il m’a bien plu, grâce à deux points majeurs forts : ses mystères bien dosés et maîtrisés, et un fond historique apparemment bien documenté et ramené à un discours pédagogique clair et fouillé.

 

Chroniques d’ailleurs :  Inspirer et Partager

Le samedi, c’est bibli ! #1

Rendez-vous repris du blog de Bianca, Des livres, des livres !

Allez, autant vous le dire : je triche, j’y suis allée hier ! 😉
Je vais souvent à la médiathèque le samedi, mais selon les semaines il m’arrive aussi fréquemment d’y passer un autre jour ; c’était le cas ici, puisqu’une amie m’a proposé de l’y rejoindre vendredi après-midi – j’en ai également profité pour aller faire un échange de livres avec un ami de mon homme, ce qui a fait remonter ma Pàl alors que j’essaie justement de la restreindre en ce moment, les Imaginales approchant, et mon espace vital ayant besoin d’un bon rangement (qui dit rangement dit lecture des livres que j’ai achetés à droite à gauche parfois au hasard – avant de les donner). Heureusement je ne suis pas obligée de lire ces derniers livres aussi rapidement que les emprunts médiathèque.
Un livre de la médiathèque a tout de même atterri dans mon sac :
COUV_Anthologie vampires_OK.indd Vampires à contre-emploi, une anthologie dirigée par Jeanne-A-Debats, avec plein de noms d’auteurs que je n’ai jamais lus dedans. Je me demande si je n’avais pas lu une critique de cet ouvrage chez BlackWolf, mais je ne suis pas sûre. En tous cas le thème me tente bien : le thème du vampire utilisé dans des nouvelles de science-fiction !
J’ai utilisé le reste de mon temps passé à la médiathèque à discuter, principalement livres – j’aime particulièrement conseiller cette amie car c’est quelqu’un d’assez ouvert, elle ne connait presque rien aux littératures de l’imaginaire mais a envie de découvrir des auteurs ou des genres ! Le petit côté « bonus » pratique c’est que je sais qu’elle est un peu comme moi, si ce n’est pas un minimum bien écrit ou mature ça risque de ne pas passer… Je peux donc pour une fois conseiller des choses très différentes, des classiques de genre ou des moins connus, et qui me plaisent tous beaucoup, ce que je ne me permets pas de faire avec n’importe qui ! 🙂
Je venais de lui conseiller quelque temps auparavant Bilbo le Hobbit pour un jeune membre de sa famille qui « aime lire des pavés », finalement elle l’avait dans les bras quand je l’ai rejointe hier, s’excusant plus ou moins de devoir « quand même le lire avant de l’offrir ». Youhou, +2 futurs adeptes de Tolkien ? 😉 Sur mes conseils (et selon ses goûts et aperçu des livres en question), elle est repartie avec Le Château de Hurle (Diana Wynne Jones), La Huitième Fille (Pratchett), et La Complainte des sirènes par trente mètres de fond / Le Syndrome du scaphandrier [il existe sous ces deux titres] (Serge Brussolo). Je suis fière de moi, et j’espère que ça va lui plaire !
Ensuite je suis allée apporter L’Évangile cannibale à quelqu’un qui avait remarqué ma critique (je l’ai du coup prolongé sur ma carte de médiathèque), et à qui j’ai emprunté trois livres de genres semblables, c’est-à-dire en bordure de ce que je lis d’habitude :
ascensionThe Walking Dead : L’Ascension du Gouverneur, de Robert Kirkman et Jay Bonansinga : un roman qui raconte apparemment des évènements se passant avant, et aussi en même temps, que le comics The Walking Dead, dont j’ai lu les 7 ou 8 premiers tomes (eh oui c’était il y a plus d’un an, ça y est ma mémoire me fait défaut !). Je pense que ça va me faire un peu bizarre de n’avoir que du texte cette fois-ci. Ce sera aussi la toute première fois que je lis un roman adapté de quoi que ce soit – comics, film, ou jeu vidéo. Heureusement je vois que les noms d’auteurs sont les mêmes, c’est pour moi un gage de qualité. Là où j’en étais dans la série, je pense que j’en ai « fini » avec le personnage du gouverneur, je pourrais donc lire son histoire passée et boucler la boucle sans rien me spoiler.

 

 

Planche metroMetro 2033, et sa suite, de Dmitry Glukhovsky – il y a eu un jeu vidéo adapté de ce livre. Je ne connais ni l’un ni l’autre autrement que de nom.
Résumé : « 2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inha­bitable, est désor­mais livrée à des monstruo­sités mutantes. Moscou est une ville aban­don­née. Les survi­vants se sont réfu­giés dans les pro­fon­deurs du métro­politain, où ils ont tant bien que mal orga­nisé des micro­sociétés de la pénurie.Dans ce monde réduit à des stations en déli­quescence reliées par des tunnels où rôdent les dan­gers les plus insolites, le jeune Artyom entre­prend une mission qui pour­rait le conduire à sauver les derniers hommes d’une menace obscure… mais aussi à se découvrir lui-même à travers les rencontres improbables qui l’attendent. « 
Les éditions Atalante, j’en ai lu un tas – je dirais une trentaine, plus quelques-uns qui ne sont pas de Pratchett, mais ceux-là sont rares et remontent à loin ! En tous cas ces éditions sont magnifiques. 🙂 (Belles couvertures et papier de qualité agréable au toucher)
Je disais au-dessus que je souhaiterais restreindre mes emprunts en ce moment pour me consacrer au vidage de mes étagères, et c’est tout à fait vrai – néanmoins j’aimerais aussi lire un peu plus de SF, entre autres, cette année. Je pense qu’avec les titres cités ici j’ai de quoi bien commencer cette résolution, même si le post-apo reste un sous-genre assez particulier. 🙂 En tous cas je m’attends à découvrir des concepts et styles dont je n’ai pas l’habitude, mais qui pourraient bien me plaire !
Et vous, êtes-vous passés par la case bibliothèque récemment ? 🙂

Codex, le manuscrit oublié

De Lev Grossman. 2007. Roman à intrigue. Lecture passable. [329 p.]
Titre original : Codex, 2004.
codexRésumé : « Edward Wozny est un jeune banquier new-yorkais à qui tout réussit. Il est enfin sur le point de prendre des vacances bien méritées quand son patron exige de lui une dernière mission : aider un des clients les plus importants de la banque à ranger et trier sa bibliothèque laissée à l’abandon ! C’est bien la peine d’être un banquier de haut vol pour se retrouver à classer des papiers poussiéreux. Mais Edward n’a guère le choix. On lui demande surtout de rechercher un vieux manuscrit datant du XIVe siècle dont on n’est même pas sûr de l’existence mais qui serait d’une très grande valeur ! Et il se fait aider par une étudiante revêche et érudite, Margaret Napier. Parallèlement à sa recherche, il se prend de passion pour un jeu vidéo. À sa stupéfaction, il découvre des similitudes étranges entre ce jeu et la légende du manuscrit disparu. Il se plonge alors dans une enquête passionnante qui va peu à peu l’amener à douter de tout, avant de percer le secret magistral du Codex…« 
J’ai emprunté ce livre sans en attendre beaucoup, et j’ai bien fait. Il s’agit là d’un ouvrage distrayant, sans plus, avec pas mal de défauts et quelques points forts, que je ne recommanderai vivement ni ne déconseillerai non plus.
Je trouve les appellations « polar » ou « thriller » un peu tirées par les cheveux, car, d’enquête ou de poursuite effrénées, il s’agit plutôt de simplement résoudre une énigme – rechercher un vieux manuscrit, qui n’existe peut-être même pas, avec quelques pressions extérieures et quelques personnages qui ont une part sombre, mais sont très loin d’être de véritables tueurs ou malfrats ! Du suspense, oui, un peu, mais pas de frissons dignes de ce nom. 😉
J’ai failli ne pas du tout m’attacher au héros, Edward, et finalement j’ai réussi au fil du roman à lui trouver quelques aspects intéressants ou intrigants. L’arrivée de Margaret a été un véritable bonheur car c’est une fana de livres, et de nombreuses références m’ont fait penser à mes cours de DUT. 🙂 L’aspect reliure, par contre… je n’y connais quasiment rien, et certains passages m’ont semblé occultes au possible. J’ai aussi remarqué quelques descriptions qui faisaient mouche, me transportaient dans des endroits très tranquilles, au charme vieillot et reposant. (ou alors c’est parce qu’il n’y a pas un bruit dans la maison en ce moment, et ça a influencé ma lecture)
Le résumé de l’éditeur nous promet tout de même une intrigue riche et complexe, alors que l' »action » de l’histoire repose surtout sur les choix d’Edward, sa vie quotidienne, ses interrogations, et son travail avec Margaret dans les différentes bibliothèques – mon cerveau a fini par suivre simplement ce qu’il se passait dans l’histoire au fil des pages, mais j’imagine qu’il est facile de lire le résumé, de s’en faire de grandes idées, et d’être finalement très déçu. (La dernière phrase de la 4e est particulièrement fausse à tous points de vue !) :/
Pour le reste, tout est moyen : l’intrigue, les personnages secondaires, le rythme, le style – ce n’est ni génial ni très mauvais, ou parfois un peu déséquilibré au gré des pages et passages. Cela ne m’a pas trop dérangée dans ma lecture, mais j’imagine sans peine que d’autres lecteurs puissent être moins tolérants, puisque ces faiblesses sont bel et bien là.
La fin m’a paru trop précipitée, et je n’ai pas aimé la manière dont ça se finissait, même si d’un point de vue scénaristique ça se tenait.
Un livre distrayant, mais vraiment juste distrayant.