2001 : l’Odyssée de l’espace

De Arthur C. Clarke. J’ai Lu, 2012. Science-fiction. Bonne lecture. [189 p.]

Titre original : 2001 : A Space Odyssey, 1968 ; trad. de l’anglais par Michel Demuth.

2001odysseeRésumé : « Le vaisseau Explorateur 1 fait route vers Saturne. À son bord, deux astronautes et le plus puissant ordinateur jamais conçu. Cinq ans plus tôt, un étrange monolithe noir a été découvert sur la Lune. La première preuve d’une existence extraterrestre. Et bien longtemps avant, à l’aube de l’humanité, un objet similaire s’était posé sur Terre et avait parlé aux premiers hommes. On détecte un nouveau signe de cette présence aux abords de Saturne. Que sont ces mystérieuses sentinelles ? Quel message doivent-elles délivrer ? Nous sommes en 2001, l’humanité a rendez-vous avec son destin. « 

J’essaie toujours de lire un certain nombre de classiques, ne serait-ce que pour en avoir les références. 2001 : l’odyssée de l’espace était sur ma liste depuis un moment et je ne l’ai trouvé en occasion que très récemment. Verdict ? Pas mal, mais pas tout à fait ce que j’attendais.

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Le Livre de l’Énigme, T.1 : Source des Tempêtes

De Nathalie Dau. Les Moutons Électriques, 2016. Fantasy. Très bonne lecture. [443 p.]

sourcetempetesRésumé : « Les ténèbres ont un cœur de lumière. Je l’ai su quand j’ai vu l’enfant dans la tempête. J’ai entraperçu l’azur de sa magie étrange et intense, mon univers s’est métamorphosé. Moi qui me sentais si seul, si désespéré, j’ai découvert soudain pourquoi j’étais venu au monde : pour protéger celui qu’on m’a donné pour frère. Un frère pas tout à fait humain, pas tout à fait possible. Le protéger des autres et de lui-même : des décisions qu’il voudrait prendre afin de résoudre sa maudite Énigme. Car ce petit est doué pour se mettre – nous mettre – en péril ! Mais j’ai la faiblesse de croire que je suis plus têtu que lui. // Une nouvelle grande saga de fantasy. Les mages bleus, servants de l’Équilibre, ont été décimés, mais l’un des leurs a survécu au prix de son honneur, guidé par le besoin impérieux de transmettre la vie. Ses fils : Cerdric et Ceredawn, nés pour devenir les héros de ce voyage riche en périls, depuis les Marches jusqu’au séminaire d’Atilda.« 

Livre lu dans le cadre d’un partenariat avec Les Moutons Électriques

(Hmm… tiens la dernière image que j’ai hébergée sur le site fait aussi référence à deux frères…)

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Lune Mauve, T.1

De Marilou Aznar. Casterman poche, 2014. Roman(ce) ado teinté de fantastique. Une déception attendue*. [421 p.]
Lune-mauveRésumé : « Un seul coup d’oeil m’avait suffi pour constater que j’étais la fille la plus mal fagotée du bahut. Moi, Séléné Savel, à Darcourt, le lycée le plus snob de Paris ? Je m’y donnais autant de chances de survie qu’une souris lâchée dans un enclos de chats affamés ! J’étais plongée dans mes pensées moroses lorsqu’une élève me bouscula. Là où elle m’avait touchée, la peau me démangeait d’une vibration électrique. Un visage s’insinua dans mon esprit, celui d’un inconnu aux iris aussi verts et froids que ceux d’un serpent, puis il s’effaça aussitôt. Je retins ma respiration. Ma nouvelle vie était sur le point de commencer.« 
Je remercie les éditions Casterman de m’avoir envoyé ce livre de manière spontanée.

 

Cette lecture a été pour moi moins désagréable que je ne l’avais crains, en un sens, mais en un sens seulement. Malgré une avancée relativement rapide dans le livre grâce à un style plutôt fluide, je n’y ai pas trouvé grand’chose pour me distraire ni pour me plaire.
Étant donné le très net déséquilibre entre les différentes parties du livre, je vais vous scinder ma critique :
Le début m’a fait croire que j’allais lâcher le bouquin avant la page 50 (cas de force majeure, ça m’est déjà arrivé !) : gros soucis de cohésion dans les paragraphes, héroïne inerte, Fantasy instillée mine de rien entre deux considérations sur la petite vie de lycéenne et les fringues de la demoiselle (qui ne semble même pas réagir à ce drôle de tour), et mauve-ais** clichés : le père excentrique voire inhumain et absent, la demoiselle bretonne (bretonne ! « L’utilisation de la Bretagne dans les œuvres de fiction comme modèle de région française provinciale, opposée à la capitale » : vous avez 4 heures) envoyée à Paris, l’héroïne orpheline de mère, la lande déserte vs la grande ville bondée, tout ce cadre pour finalement ne s’en servir que de manière très succincte.

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Une planète dans la tête

De Sally Gardner. 2013. Science-fiction (dystopie) jeunesse. Excellente lecture. [254 p.]
Titre original : Maggot Moon, 2011.
Une planète dans la tête de Sally GardnerRésumé : « Depuis que ses parents ont dû fuir la répression d’un gouvernement brutal, Standish vit avec son grand-père dans la « zone 7 », celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence… Dyslexique, il subit à l’école brimades et humiliations jusqu’au jour où il se lit d’amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s’évader sur Juniper, la planète qu’ils ont inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace… Ont-ils été supprimés ?« 
« Un livre coup de poing » promettait la 4e de couverture – et, une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec cette affirmation. Je ne pense pas qu’on puisse rester indifférent à ce livre, ni en ressortir indemne.
Je repensais à 1984, puis aux « nouvelles dystopies » comme Hunger Games, et je me disais que la focalisation n’est en fait pas du tout la même, et que c’est peut-être bien un des éléments qui font toute la différence, qui font qu’il y a malgré tout deux lectorats, même si le mot « dystopie » est également utilisé pour les… néo-dystopies (allez hop ! adopté 🙂 ). Je n’ai pas tourné la dernière page triste d’abandonner le héros, je n’ai pas été impatiente de connaître la suite au fil du livre – ou en tous cas pas la même impatience qu’en lisant les aventures de Katniss. Ce livre me laisse un sentiment d’horreur, une sensation d’angoisse, et absolument aucun frisson de plaisir même coupable. Bienvenue dans un monde qui ne marche pas (dys-topie), qui écrase les gens, qui leur rend la vie dure et n’est en rien sauvé par des éléments narratifs « mignons ». Pas de petite sœur adorable à protéger, pas d’amourettes qui font battre nos petits cœurs d’artichauts, pas même d’espoir clairement affiché – ou si peu (j’ai pourtant aimé Hunger Games, mais les deux romans n’ont juste rien à voir) ! Inutile de préciser que la fin sera très loin d’être hollywoodienne, on s’en doute assez vite. Et pourtant, c’est bien du « jeunesse/ado », dans la forme et les codes ;).

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Les Miscellanées de la Lune

De Michel Beauvais. 2012. Très beau livre, très bonne lecture !
miscluneRésumé : « La star, ici, c’est la Lune ! Ce recueil qui lui est consacré rassemble une multitude d’informations tantôt sérieuses, tantôt cocasses, souvent surprenantes, à picorer à votre gré : faits scientifiques ou historiques, anecdotes, légendes, superstitions, mythologie… La pleine lune a-t-elle une influence sur notre humeur ? D’où vient l’expression « lune de miel » ? Pourquoi les mariages ont-ils souvent lieu en juin ? Quand est-il préférable de bouturer ? Comment est née la Lune ? Quand vaut-il mieux se faire couper les cheveux ?… En couvrant des thématiques aussi diverses que l’astronomie, le jardinage, la santé, la beauté, la cuisine, les animaux ou bien encore la littérature, l’auteur vous invite à découvrir la « face cachée » de la Lune ! »
Superbe ouvrage, relié, illustré, et très diversifié. J’ai beaucoup aimé l’effet mosaïque de toutes ces petites anecdotes et explications sur un peu tout et n’importe quoi, c’était très rafraîchissant en même temps que très instructif ! J’ai survolé les parties jardinage et coiffure qui ne m’intéressaient guère mais ai retrouvé avec joie histoires mythologiques, folkloriques, et références à Hergé, plus des tas d’autres choses dont je n’avais pas toujours idée.
Je conseille à tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la Lune. De plus, il est accessible à tous, y compris aux enfants/ados, puisque les informations sont clairement segmentées (titre + paragraphe + parfois illustration), et qu’on peut donc les lire séparément très facilement, si jamais l’une ou l’autre est trop ardue (je pense notamment aux considérations astronomiques incluant ellipses,mais aussi centres de gravité et inclination), ou n’intéresse pas le lecteur.