Le Post-apocalyptique

[Collectif]. ActuSF, 2013. Essai. Très bonne lecture. [90 p.]

Collection(s) : La Maison d’Ailleurs

43777Résumé : « Le post-apocalyptique est un genre relativement connu, principalement grâce aux innombrables productions cinématographiques hollywoodiennes qui sont apparues sur nos écrans cette dernière décennie. Or, il serait terriblement réducteur d’imaginer que seuls Le Jour d’après, La Route, 2012 et autre After Earth sont représentatifs d’une tradition aussi ancienne que diversifiée. Afin de mieux saisir la spécificité et la richesse de cette esthétique, la Maison d’Ailleurs a confié à quatre spécialistes le soin de proposer des points de vue inédits sur ces récits faisant la part belle aux zones et, surtout, à la manière dont les humains tentent de reconstruire une société digne de ce nom après la catastrophe. Quatre essais, une sélection iconographique exceptionnelle : le post-apocalyptique dévoile ses secrets.« 

Récemment j’ai réalisé que ça n’allait pas faire très loin d’un an que j’avais reçu ce livre de la Faquinade à l’issue de la session 2014 de Août, Nouvelles coûte que coûte. Étant en plus plutôt dans des lectures SF en ce moment, je me suis dit que c’était un bon moment pour le sortir de ma PàL.

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State of Fear

De Michael Crichton. 2004. Science-fiction / Thriller scientifique*. Bonne lecture.
Titre fr :  Etat d’urgence (bien moins percutant voire pertinent que le titre original à mon sens ! 😦 )
Summary : « In Paris, a physicist dies after performing a laboratory experiment for a beautiful visitor.
In the jungles of Malaysia, a mysterious buyer purchases deadly cavitation technology, built to his specifications.
In Vancouver, a small research submarine is leased for use in the waters of New Guinea.
And in Tokyo, an intelligence agent tries to understand what it all means.« 
stateoffear
Résumé : « A San Francisco, le milliardaire George Morton s’écrase du haut d’une falaise à bord de sa Ferrari quelques minutes seulement après avoir annoncé qu’il retirait son soutien à un mouvement écologiste international… Avant de disparaître, George avait laissé un message énigmatique. Peter, son avocat, et Sarah, son assistante, le décryptent… et se trouvent emportés dans une course-poursuite qui va les précipiter des glaces de l’Antarctique aux forêts vierges de Mélanésie. Face à eux, un ennemi insaisissable prêt à détruire la planète pour prouver qu’elle est en danger. Tremblement de terre, tsunami, cyclone : si les idéalistes fous ne sont pas neutralisés, des milliers de gens vont mourir dans une série de catastrophes naturelles d’une ampleur sans précédent…« 
J’ai commencé ce livre sur une mauvaise impression : 150 pages d’énigmes faiblement lancées, à coup de paragraphes séparés (on comprend bien qu’il s’agit d’évènements liés, ainsi que le thème général du livre, mais on reste sur notre faim parce que ce n’est pas plus développé, et qu’il n’y a qu’un fil conducteur thématique), puis des histoires de firmes, de sous, de contrats, avec des avocats et des secrétaires en tête de liste concernant les personnages, plutôt que des scientifiques ! Pas vraiment ce à quoi Crichton m’a habituée dans ses meilleurs romans. J’ai donc mis plus de 10 jours (il y a plus d’un mois) à arriver là, et finalement j’ai lu quelques autres livres entre, parce que Crichton ou pas, je n’étais pas vraiment « dedans » à ce moment-là !
Finalement j’ai repris ma lecture il y a quelques jours, pour me rendre compte avec soulagement que ma patience était arrivée au bout juste au moment où les choses commençaient à bouger dans le roman ! Enfin, des aventures, des attentats, des mystères, des personnages intéressants ou les anciens qui commencent à se bouger les fesses !! En même temps j’ai pu entrer dans le vif de l’intrigue, qui soit dit en passant m’a beaucoup faire rire (cyniquement – comme c’est souvent le cas avec Crichton d’ailleurs, et c’est en grande partie pour ça que je l’aime <3). J’aime énormément comme il mêle réalité et fiction, tout en posant des questions intéressantes et dérangeantes.
Toutefois j’ai trouvé que ce livre n’était pas un de ses meilleurs ouvrages : trop de temps morts, personnages assez peu développés, « gros » sujet en opposition avec ces qualités littéraires plus faiblardes que dans d’autres ouvrages (ex : Jurassic Park – désolée de le citer encore, mais pour moi de tout ce que j’ai lu de C. ça reste son chef-d’oeuvre).
*NB : le sujet est assez polémique, et je suis à peu près certaine que la manière dont Crichton le traite dans le roman peut choquer, inquiéter voire énerver certaines personnes engagées d’une manière ou d’une autre. Si ce n’est  pas le cas, les notes de fin, qui se posent parfois en vis-à-vis de la fiction, peuvent également le faire. Pour ma part, je lis Crichton avant tout pour ses qualités de romancier, pas pour m’informer sur tout et n’importe quoi de manière scientifique et forcément vraie (même s’il a tendance à intégrer de « vraies » données dans ses œuvres au milieu de la fiction), ni prendre parti de son côté de manière automatique. 
Voir aussi l’article de la Wikipedia, qui parle pas mal des détracteurs du roman, et qui ne spoile pas tellement plus l’intrigue que le résumé français : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_d%27urgence_%28roman%29

Internet : tout un monde de dangers ?

Ces remarques et conseils sont tous basés sur ma propre expérience, et ne sont donc certifiés ni exacts* en tout point pour toute situation qui pourrait vous arriver, et encore moins exhaustifs. Ce n’est qu’une réflexion de mon propre point de vue, et ce que je donnerais comme conseils à mes proches, d’après mon utilisation personnelle d’Internet, et d’après mes connaissances qui ont leurs limites. 

*Si jamais vous repérez une erreur, n’hésitez pas à me corriger (mail ou commentaire)
J’ai tant à dire sur le sujet que je ne sais pas où commencer !
Le commencement.
Internet est né dans les années 1970 si je ne m’abuse. Destiné au départ à un usage militaire, il s’est finalement ouvert au grand public dans les années 1990, et explosa littéralement, engloutissant tout et tout le monde tel un léviathan affamé qu’on aurait lâché imprudemment sur la planète.
Mais qu’est-ce qu’Internet ?
J’ai peur de chercher une définition qui me renverrait vers des termes trop techniques, ou serait volontairement incomplète. Voici ma propre définition, issue à la fois des restes de cours de l’IUT Information-Communication, et de ma propre expérience de la chose : Internet est un réseau numérique mondial de transfert de données, qui sert donc autant à la communication la plus limitée et directe qu’au partage d’informations au plus grand nombre.
Est-ce qu’Internet est dangereux ?
Internet est un outil de communication. Comme tout outil, vous pouvez vous couper ou vous taper sur les doigts avec si vous ne savez pas bien vous en servir. On sait également tous aussi que les dérapages peuvent arriver à presque tout le monde, et qu’un doigt entaillé n’est jamais impossible à obtenir même après des années d’expérience et de savoir-faire. Internet est potentiellement dangereux. Mais Internet ne viendra pas vous manger tout cru dès votre connexion, ne vous poursuivra pas dans vos lits, ne lira pas vos pensées. Vous ne vous mettez pas plus en danger en créant une boite mail qu’en achetant une bêche pour votre jardin. Il faut arrêter avec les mythes. Vous pouvez vous inquiéter quand votre petit neveu (13 ans en octobre) décide d’emprunter le scooter de son camarade plus âgé, sachant qu’il est du genre casse-cou et pas très raisonnable. Vous pouvez également vous inquiéter quand vous voyez certaines personnes se lancer à corps perdu sur Internet alors qu’elles sont facilement perdues dans leur vie quotidienne. Mais, encore une fois, la dangerosité d’Internet, du monde « virtuel », est par bien des côtés tout à fait comparable à la dangerosité du monde « réel », déjà tout simplement parce que derrière chaque écran se cache une personne réelle, et que toutes ces personnes forment un sacré gros pourcentage du réseau total, et des interactions, informations et éventuellement problèmes auxquels vous pouvez être confrontés. Donc, oui, Internet est potentiellement dangereux. Mais seulement potentiellement, et pas intrinsèquement comme on a tendance à nous le faire croire.
Quels sont les risques d’Internet ?
Je crois qu’on les connait à présent, mais en gros ça va du cambriolage organisé chez vous pendant que vous étiez en vacances, au simple mensonge, en passant par toutes sortes de choses : vol, humiliation publique, harcèlement, fausses informations, arnaques plus ou moins graves pour votre portefeuille… A ce niveau-là, oui, Internet apparaît plus dangereux qu’un couteau de cuisine. Mais laissez-vous souvent les enfants utiliser un couteau sans leur donner auparavant quelques précautions d’usage, ou des conseils ? Laissez-vous un tel outil à portée de tous ? N’êtes-vous pas conscient non seulement de la dangerosité mais aussi simplement de l’utilité de l’objet, et de la manière qui peut être la plus conseillée pour l’utiliser ? Placez-vous vos mains, vos doigts de la même façon sur un râteau et un couteau ?
Comment se prémunir des dangers d’Internet ?
Le premier moyen : le bon sens. Un nombre extraordinaire d’arnaques et de drames liés à Internet sont à mettre en étroite relation avec le fait que les gens pensent ne pas devoir réfléchir de la même manière sur Internet que dans leur propre vie. Pourtant, rien ne nous en empêche, car Internet ou pas il y a des LOIS et des SYSTEMES existants qui n’ont pas tout bonnement disparu à partir du moment où vous avez allumé votre ordinateur !
1. Les mails (courrier électronique)
Lorsque quelque chose d’existant met en place un système semi-numérisé, vous en êtes TOUJOURS averti par courrier (factures, banques, etc.) et, aux dernières nouvelles, vous pouvez toujours le refuser. Par conséquent, quand on vous réclame de l’argent via le soi-disant compte d’EDF ou d’une banque, posez-vous d’abord la question : ai-je vraiment un compte chez Untel ? (Exemple : la Société Générale me demande de redonner mon numéro de compte, mais je n’ai pas de compte ouvert chez eux). Si ce n’est pas le cas, c’est forcément une arnaque. Si c’est le cas et que vous avez accepté de recevoir des mails de la société (en donnant votre mail, donc) : si c’est une arnaque, il y a souvent des erreurs dans la formulation ou autre – en cas de doute, téléphonez ou prenez contact autrement que par mail avec les personnes concernées pour avoir confirmation. Si vous n’avez pas donné votre mail, il n’y a aucune raison que les gens vous contactent autrement que pour faire de la pub, ou bien tentez de vous arnaquer.
Quelqu’un que vous ne connaissez pas vous réclame par mail de lui envoyer en urgence un mandat postal de 500€ pour soigner sa petit-nièce qui est malade depuis 4 mois, là-bas en Ouganda où il n’y a pas de moyens ? => Est-ce que vous connaissez beaucoup d’organisations caritatives qui ont recours à ce genre d’annonces ou de système ?
2. Facebook et autres forums, réseaux sociaux, etc.
Vous êtes sur Internet pour vous faire des amis, lier connaissance ? Fort bien. Chaque moyen de communication est différent : messagerie instantanée privée (MSN, tchat Facebook, Skype, e-mail et bien d’autres) ; messagerie instantanée « interne » (tchat sur un forum ou un jeu) ; posts (Facebook, blog, Twitter). De toutes manières vous avez quelque part sur votre outil un moyen de savoir qui voit vos publications, et parfois de régler les « réglages », les options d’utilisation. Si par hasard vous n’êtes pas sûr, faites des essais, informez-vous avant de poster vos photos de vacances à la plage à la vue de tous les utilisateurs de Facebook, ou de parler de choses privées à quelqu’un sur un tchat public… En ce qui concerne vos informations privées (profil), à votre guise. On entend souvent  » ne donnez jamais de vraies informations sur votre vie privée ». En réalité, c’est un choix qui peut se faire en fonction de ce que vous utilisez, et comment (encore une fois !…). Personnellement je donne facilement ma ville, parce qu’elle est grande, et que je pars du principe que les gens en face n’ont pas forcément envie de me pister. Par contre je n’affiche jamais mon adresse ni mon nom complet, pour ne pas non plus être une cible potentielle trop évidente au cas où un vrai malade tomberait sur mes informations, et jamais (ou presque) de photo personnelle. En même temps, comme dans la vie réelle, je pars du principe que peu importe où je suis, tant que ce n’est pas sur des sites clairement catégorisés « Ici vous trouverez des tarés par dizaines », les gens en face n’ont pas plus ni moins de raison de chercher à savoir où j’habite exactement ni qui je suis que les gens que je croise dans la rue, et je pense que mon raisonnement est assez approchant de la réalité. Après, c’est à chacun de voir. Sur les forums vos infos ne peuvent être visibles que par les membres ; sur Facebook vous pouvez décider si c’est public (tout le monde), ou juste destiné à vos amis. Et enfin, pour quasiment tout ce qui existe en ligne, vous pouvez donner de fausses informations: des services comme par exemple MSN ou Facebook réclament votre « vrai nom » et « vraie adresse » : en fait, il n’y a rien qui assure ni de vérifier ces informations ni de vous bannir du service si ces informations sont irréelles ! D’ailleurs ces deux services croulent sous les pseudos et les informations loufoques depuis des années… Enfin si sur Facebook vous prévenez tout le monde (mode public) que vous partez 10 jours, et que vous avez malencontreusement donné votre vraie adresse, ne vous étonnez pas de vous faire cambrioler (si, si, c’est arrivé).
Bref, il y a tout un ensemble de moyens de ne pas avoir de souci d’identité ou de harcèlement ou quoi que ce soit d’autre, il s’agit surtout de prendre le temps de s’informer et d’utiliser les outils avec discernement, et prudence si vous n’êtes pas sûrs de les maîtriser. Beaucoup de « victimes de Facebook » (car Internet c’est le Diable et Facebook c’est son prophète, c’est bien connu) sont en fait victimes de leur manque d’information, voire de leur bêtise crasse parfois : prendre le temps de lire ce qu’on fait, savoir qu’on peut parfois effacer ce qu’on a posté, bloquer certaines fonctions, savoir qu’on n’est pas obligé de se dévoiler complètement à tous, même si Mr Zuckerberg a créé son réseau dans un souci de « transparence », etc. Personne ne vous oblige à poster. Personne ne vous oblige à étaler les détails les plus intimes de votre vie. Mais personne n’est forcément là  non plus pour vous signaler qu’au fait, ce n’est pas simplement vos amis de lycée qui vont voir cette photo mais en fait toute la « facebooksphère » puisque votre post est sous « public »…
3. Le reste d’Internet
Les deux principaux risques du reste d’Internet (navigation) auxquels je suis consciente de m’exposer sont de choper des virus et d’avoir des informations que je ne souhaite pas / de trouver des fausses informations. Les virus se combattent en n’ouvrant pas un mail suspect (les pièces jointes surtout, car à 98% ce sont elles qui contiennent les virus – un simple mail publicitaire ne vous fera normalement pas sauter votre disque dur si vous en prenez connaissance), en évitant d’aller sur des sites très suspects, en refusant les demandes de contacts que vous ne connaissez ni d’Eve ni d’Adam, et en ayant un anti-virus installé et activé bien entendu.
Pour ce qui est de l’information… C’est sans doute un des points les plus délicats. Sont « sûrs » les sites officiels ou référencés comme tels, pour autant qu’une information soit « sûre » dans tous les contextes. Sont « moins sûrs » les sites personnels, blogs, etc – parce que personne ne vient vérifier ce que j’écris, et que je pourrais donc être en train de raconter des bêtises (non officielles) en série. De manière générale pour les informations importantes pratiques (papiers, lois, etc.) n’hésitez pas à aller sur les sites ministériels, ils sont apparemment tous très bien faits. (sites en http://www.machin.gouv.fr, par exemple, ministère de la Santé : http://www.sante.gouv.fr/) Il existe également plein de sites d’organismes et d’institutions divers et variés. Pour ce qui est des autres informations (cuisine, maison, astuces, critiques, idées, définitions, aide, et tutti quanti...) le mieux est de croiser des résultats : faire une recherche, aller voir sur plusieurs liens différents, et comparer. Les forums ou sites communautaires ont souvent des critiques ou réponses qui peuvent vous aiguiller sur la pertinence de ce qui a été dit. Des connaissances en recherche documentaire vous simplifient en général la vie, mais on a aussi souvent besoin de prendre du recul pour analyser ce qui est donné ou dit. Après tout, on dit que la télé rend bête quand on absorbe tout sans y réfléchir – ici c’est pareil sauf que les informations sont mille fois plus nombreuses,et émanent d’encore plus de personnes différentes, avec toujours leur point de vue, leurs croyances, leurs attentes, etc. Quelque part c’est comme si vous interrogiez 10 personnes au hasard dans la rue, sur n’importe quel sujet : certaines vous répèteraient ce qu’elles ont entendu sans avoir testé ou en être convaincues, d’autres vous assureraient qu’elles détiennent la seule et unique Vérité, d’autres vous proposeraient plusieurs idées…
Wikipédia ou « la wiki » : en fait il en existe d’autres moins connues, toujours sous le principe de « base de données collaborative » – je suis persuadée que les gens qui y participent sont pleins de bonne volonté, et que par conséquent il n’y a pas autant de bêtises dessus qu’on voudrait nous le faire croire. Néanmoins il y a certainement plein de collaborateurs qui ne vérifient pas toutes leurs informations (ni celles des autres), semant effectivement un certain nombre d’erreurs, d’incohérences, ou de certitudes et faits qui ne sont en fait que des hypothèses. Bref, un travail qui se veut objectif mais qui ne peut pas l’être à 100% car ouvert au grand public (n’importe qui peut modifier un article ou en créer un). A prendre donc avec des pincettes… Personnellement je m’en sers beaucoup pour avoir des mots-clés pour pouvoir retourner sous Google après avec plus de pistes de recherches, et de manière générale je trouve que la plupart des articles donnent une image globale pas trop fausse des objets ou personnes qu’on cherche. Si certaines pistes de recherches basées sur les infos de la Wiki n’aboutissent pas, j’en conclus qu’une fois de plus que cet « outil » n’est pas très fiable.
Si vous achetez ou utilisez quoi que ce soit en ligne, vous pouvez aussi être victimes d’arnaques, mais encore une fois, les choses claires ressemblent en général à ce que vous trouvez dans votre vie ; ce qui parait trop simple, truffé de fautes d’orthographe ou qui s’auto-complimente de trop est suspect (« Ici payement facile en 2 secondes chrono sans aucun problème !! Venez testez ! » – non mais vous imaginez vraiment un organisme réel vous sortir un truc pareil ?). Concernant les achats en ligne, je ne m’étendrai pas dessus dans ce paragraphe, mais encore une fois le bon sens peut énormément vous aider à prendre les bonnes décisions pour éviter de vous faire avoir trop facilement (même si on n’est jamais complètement à l’abri d’une arnaque bien tournée). Mais encore une fois, personne ne vous oblige à rien – en cas de doute, vous pouvez aussi vous abstenir de « tenter le coup ». Refuser certains services en ligne peut être un moyen de se prémunir contre les ennuis, et pas forcément une preuve d’anti-modernisme !
Je mettrais en deuxième moyen de se protéger la transmission du bon sens et des informations, car pour le moment il n’existe pas de cours d’informatique ciblé sur l’utilisation d’Internet avant le lycée dans tous les établissements ; et les cours existants sont souvent succincts. Les personnes ayant dépassé le lycée peuvent aussi manquer d’information.
Enfin, least but not last (en dernier mais pas le moins important), il existe une loi encore malheureusement assez peu connue mais pourtant assez vieille maintenant : la loi « Informatique et Libertés » de 1978. Elle vise à protéger tous les utilisateurs d’Internet, sans faute. Cette loi peut être invoquée ou rappelée à chaque fois que quelqu’un humilie quelqu’un d’autre sur Internet (photos, vidéos) par exemple, ou en cas de harcèlement ou d’utilisation de données de la vie privée sans consentement de leur propriétaire (attention tout de même à ce que vous pouvez accepter implicitement, en vous inscrivant sur un site par exemple ; tout comme dans les contrats, il y a souvent des « petites lignes »). Certains (plutôt des jeunes mais pas seulement) semblent ne même pas penser que jouer avec la vie privée d’autrui en public (sur Internet comme sur la place publique) est non seulement vache mais répréhensible, et que tout ce qui est interdit dans la vie réelle n’est en aucun cas autorisé dans le « monde virtuel » – car justement, à la différence d’un jeu vidéo, Internet n’est la plupart du temps qu’une façade virtuelle, et non pas un autre monde en lui-même.
« Article 1er
L’informatique doit être au service de chaque citoyen. Son développement doit s’opérer dans le cadre de la coopération internationale. Elle ne doit porter atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques. »
Sur « Article 1er », le lien vers le site officiel de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés).
Je n’ai pas évoqué les « dangers » plus spécifiques aux jeunes, mais cet article est déjà très long, et  je pense que pour en parler il faudrait se plonger également dans les domaines de l’éducation, de l’enfance, de la protection – bref, tout autre chose que ce qui est évoqué ci-dessus.
J’ai probablement aussi laissé plein de détails de côté, mais encore une fois certaines choses ne me sont pas du tout familières, et en en parlant je risquerais de me fourvoyer ou de simplement répéter ce que j’ai entendu dire, sans avoir eu l’occasion de le tester, ce que je trouve moins pertinent.