Le Roi des elfes

De Philip K. Dick. Folio SF, 2010. Nouvelles, imaginaire. Très bonne lecture. [315 p.]

Titres originaux : The Builder, 1953 ; The King of Elves, 1953 ; The Cookie Lady, 1953 ; The Golden Man, 1954 ; If There Were No Benny Cemoli, 1963 ; Waterspider, 1964 ; The War With the Fnools, 1964 ; The Exit Door Leads In, 1979 ; Chains of Air, Web of Aether, 1980.

roideselfesRésumé : « Rien n’avait préparé Shadrach Jones à voir arriver le roi des elfes et sa suite au grand complet dans sa station-service. Et pourtant, aussi incroyable que cela paraisse, il est bien là, devant lui, et plutôt mal en point. / Les derniers mutants qui menacent encore la Terre sont traqués à mort. Mais Cris Johnson, cet homme intégralement doré et à la beauté divine, peut-il être un monstre? / Ernest Elwood est plutôt rêveur, ces derniers temps. Rien d’autre ne semble l’intéresser que la construction de son bateau, comme s’il était manipulé. En neuf nouvelles, Philip K. Dick montre une fois de plus toute l’étendue de son talent, qu’il aborde la science-fiction, le fantastique et même, sans doute pour la seule fois, la fantasy.« 

J’avais au départ acheté ce recueil pour mon compagnon (anniversaire), mais le format nouvelles ne l’avait pas plus branché que ça. De mon côté je comptais bien le lire un jour, autant parce que K. Dick reste une référence en matière de SF, et ce livre-ci en particulier, comme les Chroniques martiennes de Bradbury auxquelles il m’a fortement fait penser, bien que les deux auteurs n’aient pas le même style, que parce que le résumé et la couverture m’intriguaient fortement… Le CRAAA était une bonne occasion de sortir ce petit poche argenté de ma bibliothèque et me laisser enchanter par les petites mais savoureuses histoires de cet écrivain à la créativité florissante.

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The Revenge of the Shadow King

De Derek Benz & J.S. Lewis. Fantasy/fantastique jeunesse. Très bonne lecture.
(Grey Griffins, T.1 – trois autres livres sont déjà sortis )
revengeskSum-up : « Max Sumner and his three best friends, Harley, Ernie, and Natalia–who form the secret club The Grey Griffins–seem to be the only people in their very normal Minnesota town to notice that strange things have started to happen. When creatures like goblins and fairies and unicorns, all characters from a card game the Grey Griffins play, begin to make appearances in Max’s backyard, Max and his friends know something is terribly wrong. And it’s up to them to stop the wicked creatures of the cards from destroying their town-indeed, their world. »
     Nous avons donc nos quatre jeunes héros, qui ont pour une fois dans mes lectures (de ces dernières années) 11 ans et pas 14, et m’ont à travers toute l’histoire fait pas mal penser à ces séries que j’ai pu lire étant plus jeune : les Club de Cinq (Famous Five en VO), le Clan des Sept (même s’ils étaient moins doués que les précédents), les Alice Roy (qui s’appelle en réalité Nancy Drew…), et les autres dont j’ai oublié les noms mais qui m’ont fait partager plein d’aventures parfois cocasses, parfois tirées par les cheveux, s’en sortant parfois avec des astuces dignes de McGyver, et accumulant aussi les coups de bol/pas de bol au fil de leurs épopées… Bref un vrai et agréable retour en arrière !
J’ai souri en trouvant encore le thème des Templiers, il semble me poursuivre dans mes lectures ces derniers temps ! Ou alors c’est inconscient, j’emprunte des séries de livres sur des thèmes semblables pendant certaines périodes. En tous cas ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, la dernière fois c’était Napoléon qui me poursuivait (avec Téméraire, entre autres). Cependant, bien que les thèmes ésotériques/féériques soient bien là, ils n’ont de vocation qu’à servir de prétexte à une suite de péripéties aventureuses d’une bande de gamins, et n’ont rien de très « sérieux » (mélange des thèmes, « pistes » non creusées, gros stéréotypes…). Le point fort de ce livre, d’après moi, c’est justement son mélange de fraîcheur (scénario simple et attendu, personnages enfants et stéréotypés) et de profondeur qui tient surtout dans la psychologie des personnages, des réflexions sur la vie, l’école, la famille, les amis, et aussi des vertus comme le courage ou l’obéissance.
On peut trouver ça simpliste, et je pense que certains lecteurs n’accrocheront tout simplement pas ce livre car ils ne lisent plus d’ouvrages typiques « jeunesse » depuis longtemps – ou n’en ont jamais lu, tout simplement, parce qu’ils n’en aiment pas le style.
Bonus : Et allez on s’amuse avec une page que j’ai trouvée en cherchant si c’était traduit en français ou pas. Visiblement, c’est « ou pas », désolée pour ceux que ça aurait tentés mais qui ne lisent pas l’anglais 😦 – mais c’est bien drôle tout de même : Lire Griffins gris.