L’Homme bicentenaire

De Isaac Asimov. Denoël, 1978. Nouvelles de SF. Très bonne lecture. [284 p.]

Collection : Présence du futur

Titre original : The Bicentennial Man and other stories, 1976 ; trad. de l’américain par Marie Renault

lhomme-bicentenaireRésumé : « Qu’Isaac Asimov soit lui-même bicentenaire, comme Andrew le robot, héros de la nouvelle qui donne son titre à ce recueil, c’est ce que l’énormité de sa production pourrait laisser à penser. Il s’en défend dans un poème, La Fleur de la jeunesse, où l’on découvrira aussi que M. Asimov est un individu et non un trust. Qu’il ait l’âge de ses artères, et que dans celles-ci le sang circule avec autant de fluidité que les impulsions électriques dans les circuits de son ordinateur Multivac, c’est ce que prouvent ces onze nouvelles, datant toutes des dix dernières années. Une invention inépuisable servie par un métier de vieux routier dont l’humour et les pirouettes ne cesseront jamais d’étonner.« 

J’ai lu ce livre en fin d’été dernier, j’avoue que je ne me souviens plus bien de toutes les nouvelles et que je suis bien contente d’avoir pris des notes à un moment où j’avais plus envie – besoin – de lire que d’écrire ! Cependant en relisant mes griffonnages je me rappelle de mon appréciation générale agréable du livre et de mon envie de lire plus d’Asimov à l’occasion, que ce soit pour ses idées originales, son talent de conteur (car s’il n’a pas un style littéraire incroyable je lui trouve une efficacité narrative assez terrible), et son indéfectible humour qui borde parfois un aussi profond sérieux ou des réflexions qui n’ont rien d’anodin.

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Ça va, Jeeves ?

De P. G. Wodehouse. France Loisirs, 1982. Humour. Bonne lecture. [286 p.]

Titre original : Right oh, Jeeves, 1934 ; trad. par Josette Raoul-Duval

jeevesRésumé : « Malgré ses efforts pour surpasser son maître d’hôtel le célèbre Jeeves, Bertie ne parvient guère à aider les invités de sa tante, à réconcilier les fiancés brouillés ou à obtenir du timide éleveur de tritons qu’il déclare ses tendres sentiments pour une larmoyante jeune fille sensible à la beauté des étoiles… « 

Encore une fois c’est Lynnae qui m’a branchée sur cette lecture, je ne connaissais ni le personnage ni l’auteur (enfin si, vaguement, de nom…), et ça a fait mouche !

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Le Club des punks contre l’apocalypse zombie

De Karim Berrouka. ActuSF, 2016. Post-apo humoristique. Excellente lecture. [413 p.]

Illustration : Diego Tripodi

Le-club-des-punksRésumé : « Paris n’est plus que ruines.
Et le prix de la cervelle fraîche s’envole.
Heureusement, il reste des punks.
Et des bières.
Et des acides.
Et un groupe électrogène pour jouer du Discharge.
Le Club des punks va pouvoir survivre à l’Apocalypse.
Enfin, si en plus des zombies, les gros cons n’étaient pas aussi de sortie…

Il est grand temps que l’anarchie remette de l’ordre dans le chaos ! »

J’avais un tout petit peu entendu parler de Berrouka avant les Imaginales 2016, mais c’est à cet occasion que j’ai pu d’abord l’entendre en table ronde (où il a dit entre autres que détruire les monuments qu’on connaît avec des zombies et des punks c’est rigolo : en tant que rôliste je suis très sensible à ce genre d’arguments 🙂 – la modératrice avait l’air choquée qu’on puisse trouver ça drôle tout court, fiction ou pas. Un monstre dont il était justement question avait dû lui aspirer toute âme d’enfant et toute imagination juste avant, m’est avis). Forcément en sortant de la TR il fallait que je lui achète ce bouquin. Lire la suite

Cthulhu !

De Patrick Marcel. Les moutons électriques, 2017. Docu-fiction. Très bonne lecture. [220 p.]

Première édition sous le titre Les Nombreuses vies de Cthulhu, 2009.

Illustré par Melchior Ascaride ; collection La bibliothèque des miroirs.

les moutons électriques cthulhu! marcelRésumé : « Cthulhu, nom chuchoté dans des chroniques obscures et réprimées, révéré par des sectes sanglantes et occultes, répété par des initiés rares et apeurés, hurlé par des témoins condamnés et terrifiés. Dieu démon effroyable, grand prêtre de la restauration d’un ordre ancien du monde, monstrueux titan venu d’ailleurs, envahisseur absolu qui s’insinue jusque dans les rêves… Par sa brève et terrible émersion de 1925, Cthulhu marque une date dans la prise de conscience par l’homme de sa fragilité dans l’univers, de sa vulnérabilité sur une planète dont il s’imaginait le maître. Hasard ou nécessité, Cthulhu, en laissant éclater au grand jour un danger qui n’appartenait qu’à la légende, devient le héraut d’un bouleversement général et radical des mentalités, du passage des mythes à la réalité, de la superstition à la pensée scientifique, du monde newtonien à l’univers einsteinien, d’une pensée assurée et globalisatrice au doute de la relativité.« 

Si je ne suis pas certaine d’être tout à fait comblée par cette couverture verdâtre et simpliste aux tentacules crénelés disparates, je note des bubons en relief sous mes doigts et je trouve ça cool !

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Who’s Horrible in History

De Terry Deary. Scholastic, 2009. Historique humoristique jeunesse. Bonne lecture. [80 p.]

Illustrations de Martin Brown.

whoshorribleRésumé : « The book you’ve all been waiting for – the Horrible Who’s Who! Discover the merciless miscreants and ruthless rogues who made the past such a perilous place! In his laugh-out-loud compendium, Terry Deary names and shames fifty of history’s all-time vilest villains, from gruesome grave-robbers to the beastly ‘Blood Countess’. The book is stuffed with colour pictures, putrid profiles, nasty newspaper articles, despicable diary entries and even some stomach-churning Sticky End fact files. BEWARE! You won’t find any nice, caring, boring people in here. Only awesomely evil, totally HORRIBLE ones! »

Je rempile avec un titre de Terry Deary et si vous me passez la rime I’m slightly getting weary. Attention, je ne dis pas que cette série se fatigue à la longue ou qu’elle perd en qualité, mais plutôt qu’à force de lire plusieurs titres de cette collection l’humour qui forcément ne se renouvelle pas tant que ça, formule oblige, ne m’amuse plus autant qu’au début.

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Moi, Cthulhu

De Neil Gaiman. La Clef d’Argent, 2012. Nouvelle humoristique. Bonne lecture. [47 p.]

Collection Fhtagn, Pastiches et hommages lovecraftiens

Titre original : I, Cthulhu, 1986 ; traduit, introduit et annoté par Patrick Marcel

moi-cthulhuRésumé : « «Je n’ai jamais connu mes parents. Mon père a été dévoré par ma mère sitôt qu’il l’a eu fécondée et elle, à son tour, a été dévorée par moi, à ma naissance. C’est mon premier souvenir, d’ailleurs. M’extirper de ma mère, avec son goût faisandé encore sur mes tentacules…» Cthulhu par lui-même! La plus célèbre création du maître de l’horreur, H.P. Lovecraft, se livre sans détours et dévoile ses origines dans ce document unique qui paraît ici pour la première fois accompagné des indispensables notes d’un spécialiste du Mythe, Patrick Marcel (Les nombreuses vies de Cthulhu), qui en a également assuré la traduction.« 

Un court texte trouvé dans la bibliothèque d’un ami, lu le matin de… mais oui ! La suite de nos péripéties vers l’Antarctique [L’Appel de Cthulhu, jeu de rôle, campagne : Les Montagnes Hallucinées].

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Sans parler du chien

De Connie Willis. J’ai Lu, 2003. SF humoristique. Bonne lecture. [574 p.]

Titre original : To Say Nothing of the Dog, 1997. Traduit par Jean-Pierre Puigi.

sans-parler-du-chienRésumé : « Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dirige une équipe d’historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour voyager dans le temps. Ned Henry, l’un deux, effectue ainsi d’incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d’informations sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid aérien nazi. Or c’est à ce même Henry, épuisé par ses voyages et passablement déphasé, que Dunworthy confie la tâche de corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues, qui a sauvé un chat de la noyade en 1888 et l’a ramené par inadvertance avec elle dans le futur. Or l’incongruité de la rencontre de ce matou voyageur avec un chien victorien pourrait bien remettre en cause… la survie de l’humanité !« 

J’ai eu une expérience très bizarre avec cette lecture.

Connie Willis est une auteure dont j’entends énormément parler depuis quelques années (depuis que j’ai mon blog en fait), toujours en bien voire en très élogieux, et j’étais très contente que Lynnae me prête son exemplaire du titre susmentionné même si le titre ne m’inspirait guère et que je n’avais fichtrement aucune idée de quoi ça pouvait parler.

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Le Grand Méchant Renard

De Benjamin Renner. Delcourt, 2015. Humour jeunesse. Très bonne lecture. [189 p.]

Collection : Shampooing.

grand-mechant-renardRésumé : « Face à un lapin idiot, un cochon jardinier, un chien paresseux et une poule caractérielle, un renard chétif tente de trouver sa place en tant que grand prédateur. Devant l’absence d’efficacité de ses méthodes, il développe une nouvelle stratégie. Sa solution : voler des œufs, élever les poussins, les  effrayer et les croquer. Mais le plan tourne au vinaigre lorsque le renard se découvre un instinct maternel…« 

Avoir avoir lu pas mal de critiques très positives sur la Toile et craqué pour les dessins rigolos aux couleurs douces je me suis fait plaisir avec mes chèques cadeaux du boulot du Nowel de cette année pour m’offrir ce livre-doudou.

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Horrible Histories : Oxford

De Terry Deary. Scholastic, 2007. Histoire humoristique. Très bonne lecture. [96 p.]

Illustrations : Martin Brown

Collection : Gruesome Guides

hhoxfordRésumé : « Oxford takes readers on a gore-tastic tour of the streets of Oxford, exposing all of its most scurrilous secrets. With the frightful full-colour map tourists can plot their path to the past – take a punt past corpse-ridden Christchurch and go skeleton-spotting at the cruel and crumbling castle. Burning bishops, blood-soaked streets and student scraps, it’s a trip no Horrible Histories fan will want to miss!« 

Quand je suis passée près du Waterstones de High Street, Oxford, il y a deux mois, je me suis dit que ce titre était incontournable, et que j’allais le prêter à Lynnae qui m’a fait découvrir cette très bonne collection.

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Le Protectorat de l’ombrelle, T.5 : Sans Âge

De Gail Carriger. Orbit, 2014. Fantasy urbaine / steampunk. Très bonne lecture. [445 p.]

Titre original : Timeless, 2012.

sansageRésumé : « Lady Alexia Maccon est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société ou le comportement d’un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel… Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu’elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et famille Tunstell au complet, elle embarque à bord d’un bateau à vapeur pour traverser la Méditerranée. Direction l’Égypte, une terre qui pourrait bien tenir en échec l’indomptable Alexia. Que lui veut la Reine vampire de la ruche d’Alexandrie ? Pourquoi un ancien fléau s’abat-il de nouveau sur le pays ?« 

Dernier tome de cette excellente série, prêté par Lynnae qui l’a également dévorée (ça remonte à loin mais je me demande bien si ce n’est pas elle qui me l’avait conseillée au départ d’ailleurs !).

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