Parleur, ou les chroniques d’un rêve enclavé

De Yal Ayerdhal. J’ai Lu, 1997. Utopie/Fantasy. Excellente lecture. [376 p.]

Illustration : Gilles Francescano

jl4317-1997Résumé : « «Il est arrivé un matin, au petit matin, le cinquième jour de la fermentation, quand le miel prend sa première amertume. C’était l’année où le Prince adouba son aîné, l’année où il lui confia la ville pendant qu’il guerroyait pour son Roi sur d’autres rivages. Il est arrivé avec le vent de mer, un havresac au bout du bras droit, le chat sur l’épaule gauche.» C’est ainsi que Vini, l’épistolière, recueille Parleur et le présente à ses amis : Mescal le magicien, Halween la Mante, Gabar l’Ours, Teng le Gros, Qatam le guerrier, le Vielleux… C’est ainsi depuis des siècles sur la Colline, sous le joug des Princes de Macil et de la Citadelle… Parce qu’on naît pauvre et qu’on le reste, en redoutant la Garde et les questeurs d’impôts, en tremblant devant le Prévost ou le Connétable, en agonisant doucement. C’est ainsi, mais le frère de Vini écrivait que ce ne pouvait pas toujours l’être. Et Parleur dit que cela doit changer. »

J’ai entamé cette lecture directement après Techno Faërie car cela me semblait cohérent, les deux auteurs ayant été compagnons de vie jusqu’au décès récent d’Ayerdhal, l’année dernière. Je me rappelle d’un grand monsieur avec plein de cheveux, vu de loin aux Imaginales une année. J’avais trouvé ce livre en occasion, il y a déjà un moment, il traînait dans ma PàL avec plein d’autres, c’était le moment de le sortir.

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La Sagesse de la Comté

De Noble Smith. Fleuve Noir, 2013. Manuel. Très bonne lecture. [249 p.]
Sous-titré : Un petit guide pour mener une vie longue et heureuse.
Titre original : The Wisdom of the Shire (A Short Guide to a Long and Happy Life), 2012.
la-sagesse-de-la-comteRésumé : « Noble Smith sait depuis longtemps qu’il y a beaucoup à apprendre de la détermination de Frodon, du sens du bien-être de Bilbo, de la fidélité de Sam et de l’amour de Merry et Pippin pour la bonne nourriture. Avec La Sagesse de la Comté, il explique comment appliquer à nos vies de tous les jours les coutumes des Hobbits. De la meilleure façon de co-hobbiter jusqu’à nos relations avec nos Gollums personnels, Noble Smith sait que nous avons tous un Anneau Unique à porter. Ce guide amusant et plein de clairvoyance est tout ce dont vous avez besoin pour accomplir la quête de votre vie et jeter vos soucis dans les feux du Mordor !« 
Un petit avertissement avant de commencer : ce livre s’adresse clairement à ceux qui ont lu le Seigneur des Anneaux et Bilbo le Hobbit. Si jamais vous décidez quand même de mettre votre nez dedans vous y trouverez un certain nombre de détails de l’histoire, y compris concernant la fin des histoires ou les retournements de situations. Vous êtes prévenus. 😉 Cependant même si 98% du livre fait référence à l’œuvre de Tolkien, j’ai détecté (ce n’était pas toujours bien compliqué…) quelques références, jeux de mots, etc. par rapport aux tentatives d’adaptation récentes. L’idéal est donc de connaître l’œuvre par les deux médias pour comprendre absolument tout ce que raconte l’auteur, au risque de se dire qu’il yoyote du chapeau quand il passe brutalement de l’un à l’autre si vous n’avez que la version originale en tête !
Je ne conseillerais pas ce livre à quelqu’un qui ne s’est pas sérieusement intéressé à l’univers un jour ou l’autre, même momentanément : il s’agit d’une étude de l’œuvre, d’une réflexion sur Tolkien, pas un moyen de découvrir l’auteur à froid, même si le style se veut grand public. Par contre je le conseille à tous les autres !
Pour ma part j’aurais aimé lire ce livre il y a bien longtemps, après une ou deux lectures du Seigneur des Anneaux seulement. Au cours des 10, non, 15 dernières années maintenant je me suis tant intéressée à l’œuvre du Professeur, ai lu tant d’études plus ou moins bonnes (dont pas mal de plutôt fouillées, fonds universitaire à l’appui entre autres 😉 ), me suis posée tant de questions dessus au cours de mes relectures que bien peu de choses de ce livre m’ont laissé échapper un « ah mais oui bien sûr comment je n’ai pas vu ça avant !! », même si je n’avais pas forcément relié tout ça à autant de choses, ou au mêmes références que cet auteur américain, culture oblige ! Néanmoins c’était très plaisant de lire les impressions de quelqu’un d’autre et de voir qu’elles font écho aux miennes dans beaucoup de cas, de se rappeler tous ces petits détails qui n’en sont que rarement en fait, qui font la richesse de cette œuvre (Bilbo + SdA = Livre Rouge = une seule grande histoire) – oui je dois dire que là j’ai très envie de me replonger dans ces histoires de Hobbits, de repartir à l’aventure à la découverte du monde avec eux, et en plus le livre de Noble Smith me laisse une excellente impression, une sensation familière qui est plus ou moins celle que je ressens quand je relis les passages sur la Comté, au début, à la fin, ou au milieu de la Quête de l’Anneau (car je trouve que la Comté y est bien plus développée que dans Bilbo), et tous ces sentiments, perceptions et valeurs que Tolkien essaie sans cesse de faire passer à ses lecteurs par le biais de ses petits personnages.
Les connaisseurs et nouveaux amateurs trouveront également des incursions dans le Silmarillion, les Appendices, ainsi que la vie de Tolkien lui-même.
Partant de là Smith tire des comparaisons du monde de Tolkien – autant de l’Angleterre et du monde des années 1920-50 que de la Terre du Milieu inspirée elle d’une Angleterre plus ancienne ! – vers le nôtre, dans les années 2010 : peut-être bien que nous aspirons justement aujourd’hui à un certain « retour vers le passé », au moins concernant certains domaines et habitudes de vie : être plus proches de la nature, prendre plus soin de soi non pas grâce aux progrès de la médecine mais plutôt en faisant une sieste à l’ombre, le ventre plein de bonne chère estampillée bio, locale, produite de manière non industrielle, sans penser à nos soucis quotidiens, entourés d’amis qui nous veulent effectivement du bien, sur qui nous savons pouvoir compter pour franchir les inévitables obstacles de la vie. De la gastronomie aux valeurs et forces morales en passant par les inévitables Trolls et autres Gollums que nous ne pouvons toujours éviter, l’argent, le génie génétique, le développement durable, la communication, l’empathie, l’autarcie, les arbres, le luddisme, (etc.) l’auteur nous trace un chemin ou plutôt une carte de la Terre du Milieu foulée par les Hobbits, adaptable à notre monde et à notre temps. Car, après tout, ne souhaitons-nous pas tous vivre comme eux ?
A la fin de chaque chapitre, chacun dédié à un thème précis, nous avons droit à un proverbe made in TdM :
« La cupidité est bonne pour les Nains ensorcelés, les dragons avares, et ces vautours de Sacquet de Besace. »
« Laissez votre boussole morale pointer le chemin à travers le monde des Grandes Gens, mais ne compromettez jamais votre âme. »
J’ai relevé deux ou trois coquilles, mais contrairement à d’autres fois j’avais trop à penser du texte en lui-même pour en faire grand cas.
J’ai juste un peu beaucoup tiqué en lisant que c’était Pippin qui avait aidé à tuer le Roi-Sorcier (et corrigé au crayon comme à mon habitude même si j’imagine à chaque fois que ça va faire bondir des prochains usagers qui ne supportent pas qu’on touche aux livres) ou « le nom des deux derniers Istari reste inconnu » – en fait il s’agit d’Alatar et Pallando, et je ne sais plus si on trouve leurs noms dans les Appendices ou les Contes et Légendes Inachevées. Il a aussi oublié Olorin dans « les noms de Gandalf ». Je n’ai pas non plus vérifié toutes les indications kilométriques, entre autres, même si certaines m’ont paru non conformes à ce que j’avais en tête (mais je me trompe peut-être !). Je sais bien que le but de ce livre n’est pas de pinailler sur chaque détail, mais en même temps quand on m’en donne autant qu’ils soient justes, non ? Et d’après ce que je me souviens du livre non on n' »active » pas la fiole de Galadriel en prononçant des mots elfiques !! (Pourtant je me souviens que Tolkien explique tout ça en détail, le courage, l’espoir, bla bla) Bon je suis un poil de mauvaise foi, il y a quand même beaucoup, énormément de références qui ne diront rien du tout aux seuls fans de Peter Jackson, que Smith a été pêcher au fin fond des Appendices ou ailleurs (et qui me donnent sacrément envie de relire tout ça !), vraiment tout un tas de choses passionnantes ici.
Je viens de voir sur un site Internet que l’histoire de Gygès (Platon, la République, II), bien que peut-être connue par Tolkien, n’était pas forcément « à l’origine » de l’Anneau Unique : il n’en serait fait mention nulle part dans sa correspondance (je ne suis pas encore au bout mais pour le moment il n’en est effectivement pas fait mention…), sans compter le fait que comme le rappellent cet auteur (déjà, d’ailleurs !) et d’autres, Tolkien avait une bonne culture gé de la mythologie en général, et que le concept d’anneau magique n’est pas très rare. Je remercie aussi franchement l’auteur de (re) préciser que Tolkien lui-même a dit (blabla pour ceux qui voient où je veux en venir 😉 ) qu’il détestait les allégories, que l’Anneau n’est pas une allégorie… Peut-être que certaines personnes qui emploient ce terme à tort pensent en fait à une analogie ? (Tolkien n’a pas écrit son œuvre en faisant systématiquement références à des choses en particulier, mais nous pouvons nous, à titre personnel, lui donner des sens qui nous conviennent, comme on le fait lorsqu’on lit, voit ou entend une œuvre qui « nous parle »).
curtainsfuckingblueJ’ai adoré faire des études de textes, chercher des métaphores et significations et émettre des hypothèses, mais quand on a trace d’explications / d’assertions de la part de l’auteur et que certaines personnes affirment connaître le subconscient caché de la réelle signification des méandres du cerveau de l’auteur (qui ne colle pas avec ses propres affirmations, probablement à cause d’un déni inconscient freudien relevant d’un traumatisme fœtal impliquant un besoin d’analyse psychanalytique), j’ai tendance à ne même plus toujours relever.

 

Je regrette toujours que « mon précieux » soit désormais une traduction admise qui ne semble plus choquer personne… (article à ce propos)
Quant au style utilisé, il est du genre très accessible, dynamique, oral et familier parfois – tout à fait ce qu’on peut attendre d’un livre de ce genre, qui se veut mi-sérieux mi-humoristique (en fait c’est très sérieux mais c’est aussi très divertissant !). Rien à redire sur ce point.
J’ai trouvé dommage que le quizz final soit axé sur le film et le côté « fan/groupie » après toutes ces références plutôt littéraires. Peut-être l’auteur a-t-il voulu « détendre l’atmosphère » ? (Non personnellement je ne me vois pas donner un nom de personnage de quel livre que ce soit à mes gamins ! – ils seront Terriens du XXIe siècle et auront droit d’aimer – ou pas – les mêmes choses que moi.) Bon je suppose que d’autres que moi trouveront ce quizz hilarant. 🙂
Une étude qui en elle-même ne m’a pas vraiment surprise au vu de mes trop nombreuses relectures de Tolkien, mais qui reste très intéressante et enrichissante au moins au niveau des références de l’auteur lui-même, si vous êtes dans le même cas que moi. Les autres personnes risquent d’y trouver une véritable mine d’or…

 

Chroniques d’ailleurs :  La plume ou la vie

La Grande Épopée de Picsou, T.1 : La Jeunesse de Picsou 1/2

De (Keno) Don Rosa. 2012. Bande dessinée. Très bonne (re)lecture. [287 p.]
Titre original : The Life and Times of $crooge McDuck (douze histoires publiées entre 1991 et 1993)
Don-Rosa-la-jeunesse-de-picsou-1-glenatRésumé : « Digne héritier de Cari Barks, Don Rosa a conquis une nouvelle génération de lecteurs en explorant l’univers de Donaldville avec précision, humour et génie, décryptant la généalogie de l’oncle Picsou et dévoilant tous les secrets de son incroyable réussite.
Inédite en France, cette intégrale en 7 volumes s’ouvre sur le récit phare du grand maître, La Jeunesse de Picsou (en deux tomes).« 
Ce livre a atterri sur ma PàL en véritable Madeleine de Proust ! Cela fait des années que je n’ai plus mis le nez dans les Super Picsou Géant, les Mickey Parade ou les Picsou Magazine, au point de ne plus très bien savoir dans lesquels j’avais suivi cette saga qui m’avait beaucoup plu. La retrouver dans une grande édition, complète et reliée, est un vrai bonheur, et m’a également amenée à remarquer que je n’avais plus tout à fait la même vision de ces cases maintenant que je ne suis plus aussi jeune.
D’abord la finesse du trait de Don Rosa, son goût pour les détails d’arrière-plan et les nombreuses références m’ont beaucoup plus marquée que quand je découvrais tout juste les histoires de Picsou, Donald, et les autres. En parlant de références, même si beaucoup m’échappent encore, je suis certaine d’en avoir repéré beaucoup plus qu’à l’époque – dont certaines complètement fictives, comme par exemple le « Calisota », état dans lequel serait situé Donaldville (Duckburg apparemment) – j’ai bien vu que sa situation géographique était celle de la Californie, mais je ne vois pas le rapport avec le Minnesota… J’ai par contre reconnu Benjamin Franklin à la première apparition, ce qui n’était pas une évidence quand j’avais 10 ans. D’ailleurs, autant je me souvenais avoir lu certaines de ces histoires, autant d’autres n’étaient plus du tout fraîches dans ma mémoire, et étant donné le nombre de versions et de chassés-croisés dans les aventures de Picsou et ses neveux, j’avoue que je ne suis plus sûre de rien : je me souviens d’énormément d’éléments et d’aventures sans forcément me rappeler ce que j’ai lu en intégralité, ou ce qui a juste été évoqué dans mes lectures.
J’avais un peu peur de trouver des éléments très enfantins, ou qui me paraîtraient à présent ridicules plus que mignons ou drôles, mais en fait cela n’a pas du tout été le cas ! Au contraire les gags potaches alternent avec des moments plus sérieux, voire carrément dramatiques (explicitement ou implicitement), ce qui en fait une lecture plaisante et humoristique mais pas si superficielle. Alors oui, ça reste un univers « jeunesse », et ça n’a pas la portée philosophique d’autres livres, mais c’est à mon sens une plutôt bonne BD.
Le livre contient deux ou trois pages explicatives de la main de Don Rosa à la fin de chaque chapitre (portant sur ce dernier). On y apprend des détails sur ses sources, les difficultés rencontrées, les incohérences ou divergences présentes déjà chez Barks (le créateur de Picsou), quelques techniques de dessin, des références… Cela ne suffira sans doute pas aux spécialistes, mais pour moi qui suis bédéphile amateur c’était très bien, ça réhaussait la qualité du livre qui sans cela n’aurait été qu’une compilation de plus, et ça m’a donné envie d’en savoir plus. 🙂
Je me demande sur quoi va porter le tome 2 de la « jeunesse de Piscou », étant donné qu’on a ici un joli panel de son parcours entre son enfance et son accession au titre d’homme le plus riche du monde, installé dans son coffre en haut de sa colline. Peut-être sur des épisodes intermédiaires ? Je me rappelle entre autres une ou deux histoires à propos d’une certaine Goldie, qui n’a été que brièvement évoquée ici. 😉
Écrit avec un petit bouillon de volaille.
Chroniques d’ailleurs : Blog-O-Livre

La Maison du magicien

De Mary Hooper. 2008. Historique jeunesse. Très bonne lecture. [270 p.]
Titre original : At the House of the Magician, 2007
Appartient à une série de trois titres :
1. La Maison du Magicien
2. Espionne de sa Majesté
3. La Trahison
maisonmagicienRésumé : « En Angleterre, à l’époque d’Elizabeth 1ère. Lucy, une jeune gantière, rêve de trouver une place dans une maison de l’aristocratie et de pouvoir échapper ainsi à la tyrannie de son père. Voici que par un mystérieux tour du destin elle est engagée chez le Dr Dee, magicien et conseilleur personnel de Sa Majesté. Intriguée par l’étrange métier qu’exerce son maître, Lucy ne résiste pas à l’envie de satisfaire sa curiosité. Elle se retrouve alors dépositaire d’un terrible secret. Il en va de la vie de la reine…« 
Avant de dire quoi que ce soit d’autre un petit mot sur la couverture qui est certes jolie mais a un côté girly qui non seulement m’énerve un peu mais ne correspond pas au contenu. Ceci est un roman jeunesse (« à partir de 11 ans »), morbleu, PAS encore une de ces innombrables romances YA assorties d’histoire ou de dystopie ! *Lance une pétition pour la diversification des couvertures jeunesse et YA*
Voilà, vous êtes prévenus. 🙂
J’avais déjà lu ce livre il y a quelques années, mais je le relis maintenant pour pouvoir embrayer sur la suite, qui n’était pas encore à la médiathèque à l’époque. En effet les trois livres forment une histoire entière, qui est coupée un tantinet brutalement à la fin du premier livre, au moins (« conclusion » de la majorité des fils conducteurs de l’histoire, et lancement de nouvelles intrigues).
J’avais déjà chroniqué Velvet du même auteur, et je pense ne pas trop me répéter ici : récit d’aventures jeunesse, sur fond historique, un peu de romance en passant comme dans presque toutes les histoires – mais loin d’être prédominante, personnages certes un peu (beaucoup) clichés, mais attachants dans l’ensemble, et je trouve tout de même relativement réalistes / cohérents. Mary Hooper continue d’exploiter le filon historico-mystique (ou mystico-historique, à votre convenance), ponctuant son récit cohérent avec l’Histoire avec un soupçon de surnaturel. L’autre caractéristique des livres de l’auteur est son atmosphère mystérieuse : bien que la narration soit plutôt du genre aventure ou roman jeunesse classique, avec descriptions, explications, récit « simple » autour des choix de l’héroïne, sa vie, ses petits soucis quotidiens, le texte est tout de même soutenu par des intrigues ou des énigmes, que Lucy va tenter de comprendre. Autrement dit, bien que ce livre soit essentiellement un roman jeunesse de fiction, il peut être rapproché des énigmes policières et des récits historiques.
J’ai trouvé que le contexte historique était plus présent et plus détaillé ici que dans Velvet : on lit les noms de Robert Dudley, de John Dee, de ses faits et gestes, des préoccupations d’Elisabeth 1ère concernant Mary Stuart l’Écossaise qui voudrait lui piquer le trône. Les Tudor sont évoqués, ainsi que les « factions » religieuses (catholiques et anglicans) – bref, on peut lire l’histoire sans y prêter trop attention, mais le lecteur avisé saura trouver plein de petits clins d’œils précis et, si je me souviens bien, tout à fait avérés. J’espère que cet aspect sera d’autant plus exploité dans les deux livres suivants. 🙂
Les petits + du livre : Le lecteur trouvera à la fin une note sur les personnages, un tutoriel pour fabriquer des faisceaux de lavande, et un glossaire (les mots présents y sont renvoyés par astérisque au fil du texte).