De l’arsenic pour le goûter

De Robin Stevens. Flammarion, 2017. Policier jeunesse. Très bonne lecture. [345 p.]

Série : Les enquêtes trépidantes du club de détectives Wells & Wong, T.2

Titre original : Arsenic for Tea, 2015 ; trad. de Faustina Fiore

arsenicgouterRésumé : « «Je n’aimais pas du tout ce grossier Mr Curtis, et d’après les vibrations de colère que je percevais chez Daisy, j’ai compris qu’elle partageait mon opinion. Son rire contenu, comme s’il lançait des plaisanteries que les autres ne pouvaient pas comprendre… Les joues roses de Lady Hastings… Pas de doute, il se passait quelque chose.» Nouvelle affaire pour les détectives privées Daisy et Hazel ! Daisy fête son anniversaire avec la famille au grand complet dans sa maison de Fallingford. Mais l’ambiance est étrange : M. Curtis, un invité surprise que tout le monde déteste, ne semble vraiment pas digne de confiance. Le thé est servi, M. Curtis tombe gravement malade, empoisonné. Que s’est-il passé ? Difficile d’enquêter quand on imagine que tout le monde a une bonne raison d’être coupable…« 

Je remercie les éditions Flammarion jeunesse pour cet envoi bien choisi !

C’est au terme d’une journée assez éprouvante que j’ai découvert avec plaisir ce sympathique ouvrage dans ma boite aux lettres, la suite d’un premier opus qui rentrait tout à fait dans mes goûts et que j’ai trouvé très bien écrit.

Je suis à peu près certaine de l’avoir déjà précisé sur ce blog, je suis férue de littérature jeunesse 10-12 ans, particulièrement d’aventure et d’enquête. Robin Stevens, avec cette série, m’offre un peu des deux, ce qui me rappelle assez des titres comme le Club des Cinq ou les Mystère… également d’Enid Blyton que j’avais dévorés dans mon enfance, avec un soupçon de « vintage » plus accentué puisque les enquêtes de Wells & Wong se déroulent dans les années 1930, dans l’entre-deux guerres.

Tout ce que j’aime et que je m’attends à trouver dans ce type d’ouvrage y est : la présentation des protagonistes – les suspects !! 🙂 – incluse dans le début de la narration, le cadre en huis-clos (avec un joli plan du manoir Wells et de son terrain, quoique je m’y sois bien peu référée), le duo / groupe d’enquêteurs en culottes courtes et leur interprétation parfois difficile ou amusantes des affaires adultes, leurs idées et prises de risques, enfin, qui finissent bien entendu par porter leurs fruits !

Nous avons descendu le petit escalier de service – Daisy aussi doucement que Raffles, moi qu’un bébé éléphant – et nous avons traversé le palier du premier étage en retenant notre souffle avant de prendre le grand escalier jusqu’à arriver enfin dans le hall, où les tic-tac de l’horloge ressemblaient à un battement de cœur.

De plus l’auteur aime ponctuer parfois son texte de références, certaines qui me sont connues et d’autres moins / pas du tout. J’irai jeter un œil à ce Raffles, d’ailleurs, à l’occasion, il paraît qu’il a été inspiré de Sherlock Holmes et d’Arsène Lupin, deux héros qui m’ont plu tous les deux.

Alors que le premier opus se passait au pensionnat des deux amies, avec leurs professeurs et le personnel de l’école en suspects/témoins, le présent titre a son action centrée sur la famille de Daisy, lors de son week-end d’anniversaire. Bien entendu l’enquête est d’autant plus difficile pour la demoiselle anglaise puisqu’elle doit imaginer ses proches en meurtriers… heureusement elle peut compter sur Hazel et son indéfectible amitié !

Chronique du T.1 : Un Coupable presque parfait

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