Sanctus

De Simon Toyne. Presses de la Cité, 2011. Thriller ésotérique. Bonne lecture. [510 p.]

sanctusRésumé : « Un moine s’échappe du monastère de la Citadelle pour se jeter du haut de la montagne. C’est le début d’un combat à mort entre deux communautés: les Sancti, qui vivent dans la Citadelle, et les Mala. Car pour eux, l’heure de la prophétie a sonné. À qui profitera-t-elle? Sera-t-elle porteuse de la Révélation ou de destruction? Liv Adamsen, la soeur du jeune moine venue l’identifier, se retrouve prise dans cette guerre sans merci. Traquée, menacée, elle va devoir percer les secrets de la Citadelle. Qu’est-ce que le Sacrement,caché si jalousement par les Sancti depuis la nuit des temps ? Le découvrir peut sauver Liv… ou lui coûter la vie.« 

J’ai acheté ce livre sur une brocante l’année dernière, et pour l’anecdote d’une part je n’étais pas sûre de le prendre mais le vendeur m’a convaincue qu’il était bon ; et d’autre part j’ai ensuite vu pas moins de 4 autres exemplaires du bouquin sur d’autres stands.

A présent je peux vous expliquer pourquoi : 1. C’est une réédition France Loisirs. 2. Ce n’est effectivement pas, à mon avis, le livre de l’année. Je dois dire que sur le coup cela ne m’a pas trop rassurée de voir plein d’exemplaires revendus, mais en même temps il ne m’avait pas coûté grand’chose et des œuvres comme Da Vinci Code, également très acheté mais également très revendu, m’ont tout de même bien distraite.

Je ne dirais pas que Sanctus ne m’a pas distraite. Cependant je l’ai trouvé globalement assez fade : intrigue prémâchée même s’il y avait quelques idées originales, personnages peu attachants / intéressants (assez pour que je ne lâche pas le livre et continue à les suivre, mais pas assez pour que je sympathise), et tout le reste, site géographique, situation politique, économique, etc, trop peu approfondie à mon goût : ce qu’on appelle le soufflé qui retombe.

En effet si l’on a quelques points qui pourraient paraître forts au début, ou quelques personnages qui semblent être des figures clés, ils sont somme toute peu ou mal exploités, et j’ai tourné la dernière page en restant sur ma faim. Le pire, j’ai trouvé, reposant sur l’intrigue majeure, qui nous est présentée comme un Grand Secret, bien évidemment, pendant tout le livre, jusqu’à la Grande Révélation Finale de… oh non mais c’est quoi ce twist vu et revu ?! Bref  je n’ai pas été super déçue parce que le livre commençait à craquer sous ses faiblesses depuis une centaine de pages, mais franchement ça m’a un peu achevée tant c’était convenu, jusqu’au petit twist surnaturel sur l’Elu(e), blablabla. Bon, rien de vraiment terrible, hein, j’ai lu largement pire, mais honnêtement je ne peux pas recommander chaudement ce titre, qui n’a pas su non plus me convaincre par son style, également plutôt plat et convenu malgré quelques envolées lyriques au détour d’un paragraphe descriptif.

Une réflexion au sujet de « Sanctus »

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