L’Effet Domino

De François Baranger. Bragelonne, 2017. Thriller. Très bonne lecture. [570 p.]

l-effet-domino-794457Résumé : « Paris, 1907. Un mystérieux « tueur à répétition » fait trembler la capitale en s’attaquant à l’entourage de personnalités célèbres et aux policiers qui enquêtent sur son cas. En plus de la terreur, il sème derrière lui de curieux symboles ésotériques et, dans la gorge de ses victimes, un domino double. La presse accuse « Double Six », un ancien bagnard au torse tatoué, dont la rumeur dit qu’il aurait plusieurs vies. Le préfet Lépine confie l’affaire à l’inspecteur Lacinière, un Rennais sans attaches ni famille, qui monte une petite équipe constituée d’une jeune femme noble aux élans féministes et d’un jeune agent qui n’a pas froid aux yeux. Lacinière est convaincu que Double Six n’est pas le coupable. Pour le prouver, il doit retrouver sa trace entre chien et loup, dans le Paris du début du XXe siècle, et résoudre les énigmes que le véritable tueur élabore à son intention.« 

J’avais croisé François Baranger aux Imaginales 2015 et j’avais un peu discuté avec cet illustrateur-auteur qui se trouvait aussi jouer à Diablo III. Je n’ai pas lu son dyptique Dominium Mundi (le space-op ou assimilé n’est pas spécialement ma tasse de thé, mais il a d’excellentes critiques donc je me lancerai peut-être un jour) mais en tant qu’illustrateur, notamment de couvertures de livres et de concept-art (films, jeux vidéos), j’ai déjà pu apprécier son travail. C’est d’ailleurs lui qui illustre ses propres livres.

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Sanctus

De Simon Toyne. Presses de la Cité, 2011. Thriller ésotérique. Bonne lecture. [510 p.]

sanctusRésumé : « Un moine s’échappe du monastère de la Citadelle pour se jeter du haut de la montagne. C’est le début d’un combat à mort entre deux communautés: les Sancti, qui vivent dans la Citadelle, et les Mala. Car pour eux, l’heure de la prophétie a sonné. À qui profitera-t-elle? Sera-t-elle porteuse de la Révélation ou de destruction? Liv Adamsen, la soeur du jeune moine venue l’identifier, se retrouve prise dans cette guerre sans merci. Traquée, menacée, elle va devoir percer les secrets de la Citadelle. Qu’est-ce que le Sacrement,caché si jalousement par les Sancti depuis la nuit des temps ? Le découvrir peut sauver Liv… ou lui coûter la vie.« 

J’ai acheté ce livre sur une brocante l’année dernière, et pour l’anecdote d’une part je n’étais pas sûre de le prendre mais le vendeur m’a convaincue qu’il était bon ; et d’autre part j’ai ensuite vu pas moins de 4 autres exemplaires du bouquin sur d’autres stands.

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La Bible des couleurs

De Réjane Masini-Frydig. Editions Jouvence, 2009. Manuel. Lecture abandonnée [158 p.]
la_bible_des_couleurRésumé : « Plus qu’un livre de chromo- ou de colorthérapie, cette Bible des couleurs nous révèle le langage, les pouvoirs et les vertus secrètes des couleurs. Chaque couleur de l’arc-en-ciel, plus le noir et le blanc sont présentés de façon très pédagogique, par rubriques. Le lecteur est d’abord invité à identifier et à visualiser les différentes nuances de chacune des couleurs du cercle chromatique, puis à pratiquer un exercice de rêve éveillé où domine celle qui est analysée afin de s’imprégner de son énergie. L’auteur dresse ensuite une liste des aspects positifs puis négatifs de la couleur au niveau de l’action, des émotions, des sentiments et des pensées. Elle met aussi en lumière son utilisation dans la publicité, en pharmacologie, et évoque ses effets au niveau  » déco  » de la maison. Réjane Masini-Frydig traite également des propriétés, des indications et des contre-indications thérapeutiques de la couleur – la chromothérapie étant sa spécialité. Saviez-vous par exemple que le jaune est la couleur-clé du système nerveux ou que l’orange est un stimulant respiratoire, que le pourpre induit fortement la relaxation et le sommeil ? Elle explique à quel chakra la couleur correspond et décrit sa résonance au sein du cercle chromatique. Puis elle indique sa couleur complémentaire – la complémentaire du rouge est par exemple le cyan, celle du pourpre, le jaune citron – avant d’en évoquer la signification psychologique, symbolique, traditionnelle, spirituelle et artistique et de nous donner quelques conseils sur les associations des différentes couleurs !« 
Un livre que j’ai pris, manipulé, reposé, repris finalement en me disant que d’aller contre ses préjugés ça pouvait avoir de bonnes conséquences. Pas toujours, en fait !

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L’Apothicaire

De Henri Lœvenbruck. 2011. Roman d’aventures historico-ésotérique. Excellente lecture. [600 p.]
apothicaireRésumé : « « Il vécut à Paris en l’an 1313 un homme qui allait du nom d’Andreas Saint-Loup, mais que d’aucuns appelaient l’Apothicaire, car il était le plus illustre et le plus mystérieux des préparateurs de potions, onguents, drogues et remèdes… »
Un matin de janvier, cet homme découvre dans sa boutique une pièce qu’il avait oubliée… Il comprend alors que jadis vivait ici une personne qui a soudainement disparu de toutes les mémoires. L’Apothicaire, poursuivi par d’obscurs ennemis, accusé d’hérésie par le roi Philippe le Bel et l’Inquisiteur de France, décide de partir jusqu’au mont Sinaï. Entre conte philosophique et suspense ésotérique, L’Apothicaire est une plongée vertigineuse dans les mystères du Moyen Age et les tréfonds de l’âme humaine.« 
Ce livre m’a très fortement fait penser à l’Alchimiste de Coelho, même si cette lecture remonte à plus de 10 ans, et que les deux ouvrages restent très différents par bien des aspects ! Pourtant j’y ai retrouvé un profond humanisme, des questionnements et réflexions sur le sacré de manière générale, le sens de la vie, le respect de soi-même et des autres. C’est d’ailleurs vaguement prématuré car le roman se situe en 1300 et des bananes, autrement dit bien avant le courant humaniste et la Renaissance ; mais j’imagine sans peine que, quelque soit l’époque, il y eut toujours des personnes en désaccord avec le mode de pensée du présent, alors pourquoi pas ?

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La Vierge Noire

De Philippe Mignaval. 2009. Thriller ésotérique. Mauvais.
Note : D’habitude, je mets ce qui me gêne en rouge, mais comme je trouve que c’est une couleur agressive j’ai préféré gardé le vert dans cette critique, pour pas vous faire mal aux yeux. ^^
viergenoireRésumé : « Parmi les reliques que lui confie une parente centenaire, Alban Vertigo découvre une mystérieuse lettre datant de la Révolution et révélant que la fameuse Vierge noire du Puy aurait échappé au bûcher républicain. À peine Alban a-t-il commencé à suivre la piste de la statue que d’atroces crimes rituels se succèdent. Les cadavres sont retrouvés nus, ligotés en position fœtale, les yeux arrachés. Mais que représente cette Vierge noire? Au nom de quoi fait-elle couler tout ce sang? De quel pays, de quel culte, de quel temps est-elle issue? Autour d’Alban et de Gargovitch, le flic de service, gravitent d’étranges personnages: une ex d’Alban devenue médium, une énigmatique dame orange, une séduisante journaliste, la papesse française de l’art roman, un druide illuminé et une secte très spéciale… Certains sont prêts à tout, et même plus, pour s’emparer de la Vierge noire.« 
En lisant le résumé j’ai pensé que ce livre n’était peut-être pas exceptionnel, peut-être bien truffé de stéréotypes et autres défauts mineurs, mais que le thème me plaisait et qu’il allait probablement me faire passer un bon moment de lecture.
Arrivée à la page 60, je suis déjà en mesure de dresser une liste de ce qui ne va PAS. Je veux dire, ce qui a réussi à me sortir de ma torpeur agréable de « je lis un bouquin de fiction et c’est sympa ».

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Mademoiselle Scaramouche

De Jean-Michel Payet. 2010. Roman d’aventures jeunesse. Bonne lecture, sans plus.
scaramoucheRésumé : « Lorsqu’elle assiste à la mort de son père, tué en duel, Zinia Rousselières est loin d’imaginer qu’elle est à l’aube d’un singulier tour du destin. Dans le caveau familial repose en effet déjà un cercueil, le sien, ou plutôt celui de celle qu’elle croyait être… En un instant, le monde de la jeune fille vole en éclats, et elle n’aura désormais de cesse de découvrir sa véritable identité. Des bas-fonds de la capitale au faste de Versailles, de la cour des Miracles au Trianon de porcelaine, Jean-Michel Payet nous propulse dans une aventure rocambolesque, où Zinia, afin de percer le mystère qui entoure sa naissance, devra porter un temps le masque de Mademoiselle Scaramouche !« 
L’histoire commence, et se poursuit dans sa majeure partie, comme un roman de cape et d’épée dans le Paris du XVIIe siècle. Cependant l’auteur a choisi d’y inclure un peu d’ésotérisme, et même de magie, ce que j’ai trouvé superflu. L’héroïne part au départ à la recherche de ses racines, quête classique mais souvent efficace, et dans l’intervalle elle se retrouve à enquêter sur un complot politique qu’on voit venir de très très loin. Autrement dit c’est un roman jeunesse assez commun à ce niveau, mais ça fait déjà deux axes narratifs entrecroisés, qui amènent beaucoup de personnages et une multitude d’occasions de péripéties diverses – c’est normal, sinon ce n’est pas très intéressant ! Je n’ai donc pas compris du tout l’utilité d’insérer un élément magique à l’intérieur de l’histoire, qui après tout fait moins de 400 pages et s’inquiète aussi des déboires psychologiques de l’adolescence ! L’objet magique en question aurait pu être de nature plus commune, on n’aurait perdu que quelques pages et gagné beaucoup en cohérence, puisque c’est la seule chose qui semble ne pas coller à l’environnement qui se veut réaliste (je n’ai pas vérifié et je ne suis pas une bête en Histoire, mais ce que j’ai lu sur les conditions sociales, les grands personnages et l’état général du pays à l’époque du roman me parait digne de la réalité).
La deuxième chose qui ne m’aurait pas manqué, c’est ce personnage qui ne s’exprime qu’en alexandrins. Encore une fois, si l’héroïne avait eu 6 ou même 12 ans j’aurais pu l’accepter, y trouvant un charme enfantin, mais là ça ne me semble pas justifié du tout avec les thèmes abordés (trahison, meurtres, kidnapping, intrigues politiques…) ni le cadre réaliste, ni le ton plutôt sombre de l’histoire. Si c’était un moyen d’alléger l’atmosphère, ça n’aura réussi qu’à m’agacer.
Cependant je n’ai pas trouvé cette lecture ennuyeuse, ni même agaçante dans son ensemble. Malgré quelques incohérences, revirements de caractère des personnages, et nombreux stéréotypes, ça reste un roman d’aventures jeunesse distrayant, avec une héroïne qui m’a dans l’ensemble plu, un assortiment de personnages secondaires rigolos à défaut d’être tous crédibles ou profondément construits, et des enchaînements d’action pas trop mal fichus.
Je pense que les détails malencontreux m’auraient moins sauté aux yeux si j’avais été plus jeune, ou si j’avais lu moins de livres de ce genre.
A lire sans trop d’attentes, pour se distraire.
Autre chronique sur le même ouvrage : Des livres, des livres (Bianca)

L’Apocalypse selon Marie

De Patrick Graham. 2008. « Thriller* ». Une vraie déception, malgré un style pas si mauvais.
Arrêté page 226, soit la moitié du livre.
* Je pense que le mot est assez inadapté. Pas de frissons, pas d’excitation. Récit proche de l’onirisme, avec des incursions dans le genre policier / thriller de temps en temps.
apocalypsemarieRésumé : « Perdue au milieu d’une foule de réfugiés dans un stade de La Nouvelle-Orléans, Holly, une fillette de onze ans, appelle au secours. Elle a peur de l’ouragan qui dévaste sa ville, peur d’avoir perdu ses parents, peur que quelque chose de terrible ne se soit glissé en elle. Marie Parks, profileuse et médium au FBI, entend son appel. Elle vient de mettre un terme à la carrière du plus sanglant des serial-killers, un tueur bien plus proche d’elle qu’elle n’aurait voulu le croire. Brisée et en colère, elle va pourtant trouver la force d’affronter la terre entière, et même ses anciens collègues du FBI, pour sauver une enfant. Car Holly a des pouvoirs immenses et se révèle l’enjeu d’une lutte ancienne, le seul espoir de l’humanité contre le fléau qui menace de l’engloutir. A moins que le fléau, ce ne soit justement elle… Une seule femme se dresse entre vous et la fin des temps. Patrick Graham a un don pour jouer avec nos peurs primaires, nos espoirs de rédemption et nos émotions les plus intimes. Son roman ouvre un chemin qui mène droit à la fin du monde. Vous n’aurez pourtant jamais envie de faire demi-tour. »
J’avais vaguement entendu parler de cet ouvrage, jusqu’au jour où, passant à la médiathèque avec une amie qui voulait s’initier au thriller, je me le suis moi-même fait chaudement recommander par une des bibliothécaires venue discuter avec nous.
Après être arrivée à la moitié du roman, ce qui m’énerve le plus c’est que la 4e de couverture est totalement mensongère. La fillette, Holly, je l’ai vue quoi ? 30 pages ? Et je n’en sais pas plus sur elle que ce que donne la première phrase du résumé ! Le reste du résumé promet une intrigue haletante, de l’action… mais en fait (toujours là où j’en suis), il ne se passe rien, ou très peu, de tout ça – surtout car tout est assez décousu. On parle d’Untel, puis on se focalise sur quelqu’un d’autre, et finalement tout semble se cristalliser autour de chamans de 400 ans, qui possèdent un genre d’immortalité en même temps que des super-pouvoirs, comme vous allez vous en rendre compte au bout de 30 pages si vous tentez l’expérience vous-même. Ce n’est pas vraiment (du tout) ce à quoi je m’attendais !!

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Les Francs-maçons : une société secrète

De Marco Carini. 2013. Documentaire. Très bonne lecture.
fmsociétéRésumé : « Tout au long de son histoire, la franc-maçonnerie a suscité les interrogations et alimenté les fantasmes les plus divers. Du secret maçonnique aux multiples théories du grand complot, les idées reçues sur cette société secrète sont innombrables. Qui sont les Francs-maçons et d’où viennent-ils ? Ont-ils de l’influence et quelles relations entretiennent-ils avec l’Etat et avec l’Eglise ? Quelles personnalités célèbres sont ou ont été membres des loges maçonniques ? Les Francs-maçons, une société secrète retrace l’histoire de cette confrérie, de ses origines à nos jours, étudie ses symboles et ses rituels mystérieux, et apporte un éclairage sur ses objectifs, ses structures, ses modes de fonctionnement et ses obédiences. En levant le voile sur ce qui constitue les fondements de cette organisation, implantée dans le monde entier, cet ouvrage dresse le portrait d’un monde fascinant. »
Entre la série de Giacometti & Ravenne et quelques autres ouvrages, pas mal de livres traitant du sujet de près ou de loin me sont passés dans les mains ces quelques derniers mois. C’est donc plus ou moins naturellement que j’ai emprunté ce beau livre qui était exposé dans le présentoir « nouveautés » de la médiathèque. Il fait moins de 100 pages, est illustré, et aborde le sujet de manière à la fois synthétique et anecdotique, ce qui en fait une lecture que je conseille. J’ai aussi bien aimé le ton relativement neutre et les différents points de vue abordés. En bref, un bon documentaire à la hauteur de mes espérances vu son format.
NB : Je classe cet ouvrage dans « sujet sensibles », car ce peut en être un pour certaines personnes. Pour ma part, je suis simplement une petite curieuse qui aime lire et me documenter sur plein de sujets, sans pour autant prendre position de manière systématique. 😉

Conjuration Casanova

De Giacometti et Ravenne. 2007. Thriller érotico-ésotérique*. Lecture ni bonne ni mauvaise, divertissante.
*De nos jours je trouve que la mention « érotique » est parfois très discutable. Je me rappelle de certains livres qui ne la portaient pas, et pourtant… Celui-là n’est en fait pas « pire » que d’autres, le côté « polar » dépasse toujours largement le côté « érotique », bien que cet aspect puisse potentiellement choquer des lecteurs jeunes, et même moins jeunes (y’a pas de raison).
conjurationcasaRésumé : « En Sicile, de nos jours. Cinq couples, réunis afin de pratiquer des rituels mêlant spiritualité et érotisme, sont immolés sur les ordres d’un maître de cérémonie, Dionysos. Seule Anaïs en réchappe miraculeusement.
A Paris, le ministre de la Culture, franc-maçon, est retrouvé près du corps sans vie de sa maîtresse. Le commissaire Marcas, frère d’obédience, est chargé d’enquêter sur les circonstances étranges de cette mort.
De rites érotiques en courses-poursuites sanglantes, de Paris à Venise, Marcas et Anaïs vont remonter la piste meurtrière d’un mystérieux manuscrit signé de la main du sulfureux Casanova… »
Je vous invite à aller consulter mes articles sur les deux autres Giacommeti & Ravenne que j’ai lus : la Croix des Assassins et le Rituel de l’ombre. En effet, le style est toujours le même, et les intrigues un peu aussi, dans un style de « polar divertissant » : facile à lire, pas « prise de tête », avec toujours des mystères sous couvert d’ésotérisme (parfois à deux balles). On aime ou on n’aime pas. Celui-là est peut-être un peu moins bien que les deux autres (parmi ce que j’ai lu) : final un peu à la va-comme-je-te-pousse, énigme un peu plus tirée par les cheveux, avec un petit air à la Werber de « je vais vous dévoiler un des Mystères du Monde »… mais en fait non (on s’en doutait).

La Prophétie de Venise

De Moka*. 2012. Thriller ésotérique jeunesse. Avis mitigé. Plutôt bonne lecture tout de même.
* Elvire Murail, soeur de Marie-Aude et Lorris – ils sont tous trois des auteurs (jeunesse) ! Les gens de ma génération et d’avant sont probablement au courant 🙂
prophetieveniseRésumé : « 1996 : 12 adolescents sont assassinés à Venise? 2012 : Et si tout recommençait ? Engagé par le richissime Vianney de la Tour Audelange, le détective Maxime Dancourt rouvre le dossier du massacre de Venise. Quand il découvre que 2012 est une année bissextile à 13 lunes, comme 1996, la course contre la montre a déjà commencé… Le ciel serait-il la clé du mystère ? Quel étrange lien relie les crimes au Zodiaque ? Maxime et son fils Lubin vont découvrir que personne n’est innocent. « 
J’ai quelque part été très déçue. Le bouquin en lui-même est super, l’enquête très bien menée, avec multiples rebondissements et intrigues qui se mêlent, le style est toujours aussi bon (Moka est une référence pour moi, et je sais aussi pour plein de professionnels du livre, une vraie référence et pas juste un truc qui « marche »). De plus le couple de héros est original, réaliste, et pas infantilisant, ce qui n’était pas forcément évident à gérer. Les thèmes sont assumés (secte, lavage de cerveau, astrologie et croyances…) et traités de manière assez scientifiques tout le long de l’histoire… Bref, de manière générale, rien à redire.
… Alors non, je ne m’attendais pas à une fin comme ça. Pas vraiment. Le dénouement est bon, heureusement, mais il y a toute une partie descriptive et explicative à laquelle je n’ai pas été préparée à adhérer, et ça, ça m’a vraiment « coupée » dans ma lecture. Mais pourquoi ?? Pourquoi ? Il devrait y avoir tout un cercle de l’Enfer** réservé aux bons écrivains qui plantent leur fin ! 😉 (je suis sûre que même ceux qui aimeront cette fin-ci seront d’accord avec moi :p)
** Note : lire la Divine Comédie, pour le principe.
NB : mauvais point pour les éditions Play Bac : j’ai relevé au moins 5 typos dans le bouquin.