De Christel Mouchard. Flammarion, 2015. Historique jeunesse. Très bonne lecture. [224 p.]
Résumé : « Herman a 11 ans quand il est enlevé par des Apaches. D’abord traité en esclave, il se montre fort et courageux et gagne le respect de ses nouveaux frères. Dans l’immensité des plaines du Texas, très vite, il devient l’un d’eux, un Apache valeureux qui n’a peur de rien et qui protège sa tribu. Son nom est désormais En Da, le « garçon blanc ».«
Dans le cadre d’un partenariat
Ce livre s’inscrit dans une assez longue lignée de récits d’enfants kidnappés ou recueillis par d’autres groupes sociaux, ou même par des animaux – et j’avoue que j’en ai lu assez, même si la plupart remontent à un certain nombre d’années, pour ne plus avoir de grosse surprise à la lecture de ce genre de récit de manière générale. Cependant ce titre m’a bien plu dans l’ensemble et je le conseillerai tout à fait même aux lecteurs qui voudraient s’essayer à ce genre de récit.
Ho, je le note ; j’avais lu (je devais être à l’école élémentaire) un roman dans la bibliothèque rose, c’était une gamine qui se faisait enlever (bon c’était complètement romancé) et elle le vivait plutôt bien. Enfin, je crois… à vrai dire, je m’en souviens mal. J’ai mieux retenu l’histoire de Journal d’une sorcière, où le personnage est également recueilli par des Indiens (et là, ce qui n’est pas édulcoré, c’est comment ils ont été décimés). Bref, si le témoignage est plutôt bon, ça peut me plaire – et je pense aussi que, quand on est petit, on sait des choses affreuses dont on ne se formalise que bien plus tard !
Je crois que j’ai lu Journal d’une sorcière (de Célia quelque chose, non ?), il y a quelques années. En tous cas j’ai lu un livre qui devait ressembler à ça, avec aussi un massacre d’Indiens. ^^
J’ai bien aimé ce roman aussi qui sort des sentiers battus et contrairement à toi, les passages plus délicats ne m’ont pas gênée, c’est bien que l’auteure n’est pas caché la réalité des choses
Du coup je me suis relue, mais non j’ai bien écrit ce que je voulais écrire ^^ : certains passages m’ont choquée dans le sens où je les ai ressentis de manière très forte et percutante, et que cela m’a un peu surprise à cause de l’estampillage « jeunesse » qui souvent recouvre des scènes ou faits violents ou horribles pas forcément cachés mais adoucis (ce n’est pas comme si j’avais ouvert un thriller), mais je n’aurais pas voulu non plus qu’elle les occulte. Après j’imagine que chacun a sa sensibilité et que ce qui me fait me crisper à la lecture peut sans doute ne pas trop mal passer auprès d’un autre lecteur. 🙂