Le Testament des siècles

De Henri Lœvenbruck. 2003. Thriller ésotérique. Très bonne lecture.
testamentRésumé : « Installé aux États-Unis depuis la mort de sa mère, Damien Louvel, scénariste d’une série télévisée à succès, doit rentrer en France à la suite du décès tragique de son père. Il découvre que celui-ci menait des recherches autour d’un mystérieux objet – la pierre de Iorden -, qui semblent lui avoir coûté la vie. Aidé de Sophie, une journaliste dont il tombe amoureux, Damien décide de poursuivre les étranges investigations de son père, et se lance dans une course effrénée, de bibliothèques en sociétés secrètes, de Gordes à Londres et au cœur de Paris. Traqués, menacés, Sophie et Damien n’auront de cesse de mettre au jour le plus vieux secret de l’Humanité : le dernier message laissé par le Christ. Mais à quel prix…« 
Difficile de chroniquer ce livre, avec lequel j’ai passé un très bon moment de lecture, sans très bons ni très mauvais points pourtant !
En fait, bien que ce ne soit pas un coup de cœur, je ne lui ai pas non plus trouvé d’incohérences (je ne veux pas dire qu’il n’y en a aucune, mais en tous cas je n’en ai pas remarqué au cours de ma lecture), de moments longuets, de failles structurelles… Rien de rien, tout m’a plu ! J’ai lu le livre très rapidement, sans m’ennuyer, ni être agacée à aucun moment.
Les personnages sont amusants, je m’y suis attachée juste ce qu’il faut (après tout c’est un thriller, c’est rare que je m’attache beaucoup aux héros de ce genre), je les ai trouvés justement dosés en nombre, caractère et actions. De plus j’ai dans l’ensemble eu l’impression de dialogues et d’évènements plutôt logiques et réalistes (je déteste voir l’auteur manipuler son petit monde en coulisses, mais ce n’était pas du tout le cas ici !)
Je ne m’attendais pas trop au dernier retournement de situation de l’enquête, ça m’a un peu attristée mais encore une fois l’auteur a réussi à me le faire « passer » sans trop de souci. Quant à la conclusion du livre, je me doutais bien de quelque chose du genre ! 😀
Dans l’ensemble j’ai eu l’impression que Lœvenbruck ne se prenait pas trop la tête – excepté dans les moments où il parlait de la relation entre le héros et son père – je me suis demandé s’il n’y avait pas une part de vécu ! Si non, alors chapeau. (Si oui, c’est tout de même bien écrit ! :p). Je veux dire par là que la relative insouciance des héros face à leur quête, les situations parfois un peu ridicules, contribuent à relâcher l’atmosphère et aider le lecteur à ne pas trop en attendre questions révélation finales ! Autrement dit l’aspect divertissant du livre est autant assumé que l’aspect politico-ésotérico-complotiste.

 

Déposer un petit caillou blanc