Vermilion Sands

De J. G. Ballard. 1955-1970. Science-fiction. Pas trop mon style mais très bien écrit.
Recueil de nouvelles.
vermilion sandsRésumé : « Mélange de Riviera et de Floride, Vermilion Sands est une station balnéaire sur le déclin, prise dans les sables, avec sa léthargie, son mal des plages, ses perspectives mouvantes. S’y côtoient milliardaires excentriques, artistes désœuvrés, belles et riches héritières en proie à leurs névroses et à leurs fantasmes, qui trompent leur ennui dans d’étranges passe-temps. On y rencontre – parmi d’autres inventions extraordinaires -des fleuristes qui cultivent des plantes douées pour l’art lyrique, des sculpteurs de nuages, des maisons psychotropiques, sensibles à l’humeur de leurs occupants… Souvent considéré comme le plus parfait des livres de J G Ballard, Vermilion Sands était devenu introuvable. Aux neuf nouvelles, ou chapitres, composant le recueil original, s’ajoutent aujourd’hui un long inédit, « Le labyrinthe Hardoon », qui préfigurait dès 1955 tout l’univers de Vermilion Sands, ainsi que trois avant-propos qui montrent l’importance séminale de ces textes pour l’oeuvre future de l’auteur.« 
Étrange. Dérangeant. Coloré.

L’auteur nous emmène par la main vers des horizons assez fabuleux, et pourtant très humains, très terre-à-terre. Puissent-ils avoir des occupations exotiques à nos yeux de Terriens, ses personnages ont également des préoccupations quotidiennes, font face à des situations préoccupantes, presque fantastiques, mais de leur point de vue – leur monde se rebelle, la psychose les guette, le connu devient inconnu, incontrôlable – telle cette sculpture chorale très à la mode, mais dont les effets vocaux se font sentir comme une vague menace et qui ne cesse de grandir chaque nuit.

J’ai été tour à tour émerveillée, perturbée, et aussi un peu ennuyée par l’écriture de Ballard, que pourtant j’avais envie de découvrir depuis quelque temps.
En fait l’univers (très « années 60 » apparemment) ne m’a pas trop plu dans l’ensemble, malgré quelques éléments que j’ai trouvé sympathiques (dont la raie des sables présente sur la couverture). Cependant l’auteur a une bonne plume, il donne pas mal de détails et alterne rapidement les passages descriptifs incontournables avec les passages narratifs. Je pense que je réessayerai de lire au moins une de ses œuvres.

Déposer un petit caillou blanc