Lasser, Détective des Dieux, T.1 : Un Privé sur le Nil

De Sylvie Miller et Philippe Ward. Editions Critic, 2012. Polar / Fantasy. Une déception.
lasserRésumé : « 1935 Le Caire. Jean-philippe Lasser, détective privé de seconde zone, hante le bar de l’hôtel où il a posé ses valises et ses bureaux, en attendant le coup qui rapportera gros. Pour le moment, il ne décroche que des petites affaires, celles que tous ses confrères ont refusées… La dernière en date pourrait bien changer la donne : la déesse Isis en personne vient lui demander de retrouver le très convoité manuscrit de Thot. Or, si l’opportunité peut le rendre plein aux as, elle peut aussi le laisser sur le carreau. Malgré ses réticences, il n’est pas en mesure de refuser dans cette Égypte pharaonique où les dieux marchent parmi les hommes, quand les premiers ordonnent, les seconds obéissent. Délaissant son précieux seize ans d’âge, il se lance dans une succession d’enquêtes rocambolesques qui le verra peut-être devenir le seul, l’unique, détective des dieux !« 
Je ne lirais pas la suite des aventures du privé Jean-Philippe Lasser. J’ai arrêté ma lecture page 275, à la fin d’une des enquêtes qui constituent le livre, délaissant la dernière car cela faisait déjà au moins 7 fois que je regardais où j’en étais dans le bouquin, et que pour être franche rien ne m’a réellement divertie dans le livre, mis à part quelques rares situations qui tiennent en moins de deux pages.

J’ai trouvé le style lourd, les personnages trois fois trop stéréotypés, les situations cocasses lourdingues. Le schéma répétitif des enquêtes ne m’a pas aidée non plus, et je ne me suis attachée à aucun personnage, mis à part Fazimel, un peu.
Malheureusement les situations et personnages déjantées et l’humour omniprésent sont justement les deux choses majeures sur lesquelles se sont concentrées les auteurs. Pas moyen de s’extasier devant la beauté de l’Égypte antique ou d’en apprendre des masses sur son fonctionnement (j’en ai déjà lu beaucoup aussi, entre la BD Papyrus, les romans de Christian Jacq, ou ceux d’Alain Surjet, donc ce ne sont pas trois références qui me suffisent à présent !). Autrement dit, je n’ai pas accroché à l’humour ni à la parodie de films policiers (noirs ?), et à côté je n’ai rien trouvé capable de satisfaire ma curiosité ou d’aiguiser mon intérêt.
Ma déception est d’autant plus grande que j’en avais entendu beaucoup de bien.
Une mayonnaise qui n’a pas « pris » pour moi.
Chroniques d’ailleurs : Blog-O-Livre , Bulle de livre, Let’s Be ExtraVagant et Mes Lectures de l’imaginaire (il semblerait que je sois une des rares de la blogosphère à ne pas m’être enthousiasmée sur ces pages…)

Une réflexion au sujet de « Lasser, Détective des Dieux, T.1 : Un Privé sur le Nil »

  1. J’ai lu ce livre il y a peu de temps, et c’est vrai que le début m’a fait peur, car il était trop stéréotypé. Mais finalement, le prologue passé, j’ai bien aimé. Quand même, ça ne restera pas une lecture mémorable et je comprends bien tout ce qui ne t’a pas plu.

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