Bilan annuel

Des chiffres et des livres ! (Principalement)
J’ai finalement réussi à me trouver un peu de temps à peine trois jours après le premier anniversaire du blog. Mes statistiques ne devraient donc pas être trop faussées ! 😉
Je ne vais pas vous donner *tous* les chiffres, d’abord parce que vous pouvez en consulter un certain nombre, visibles dans les catégories, et aussi parce que d’autres sont peu significatifs, ou correspondent à des aspects mineurs du blog (entendez par là des choses qui ne me tiennent pas spécialement à cœur), ou encore parce que je pense qu’ils n’ont que peu d’intérêt pour vous.
J’ai 185 articles en tout, dont 151 qui correspondent à des critiques de livres => mon objectif premier de partager mes lectures est donc tenu !
Hors critiques de livres j’ai 6 critiques de films, 6 recettes et 15 billets d’humeur / idées / découvertes, ce qui n’est pas énorme.
Mon bilan va donc être focalisé sur les livres ! 😀
Sur mes 151 chroniques, 24 correspondent à des œuvres qui ne sont pas de la fiction, soit 15,8 %.

 

categories

 

Les catégories illustrées ci-contre sont mes principaux choix de lecture, il ne s’agit pas d’un classement logique (genre ou support). « Imaginaire » regroupe SF, Fantasy, Fantastique et Merveilleux ; j’ai choisi d’afficher les BD et mangas bien que je n’en ai lu que très peu cette année.
Je ne ferai pas de bilan « Imaginaire » cette année pour la simple raison que je pense réorganiser ces catégories dès que possible, entre autres pour intégrer « Aventure » dedans, et ainsi en faire ressortir les ouvrages qui ne sont que légèrement teintés de magie, et n’appartiennent donc pas tout à fait au genre. Je pourrais également séparer « SF » et « Fantasy », que j’ai pour le moment regroupés car le résumé d’une oeuvre suffit généralement pour décider à laquelle des deux catégories le livre appartient, ou si c’est un hybride affreusement inclassable, cauchemar des bibliothécaires, libraires, et bloggeurs !! 😀 :p
J’ai compté les chroniques « Thriller » qui correspondaient vraiment au genre ; là encore j’aurais des choses à mettre dans une catégorie « Aventure ».

Lire la suite

Publicité

Pourquoi je n’aime pas les blogs

Cela fait maintenant plus de 10 ans que je connais l’existence des blogs, et 8 ans que j’ai un accès à Internet suffisant pour me permettre d’en créer un. Certaines personnes dans mon entourage me tannent depuis des années avec leurs « Tu devrais faire un blog [ton assuré] », « Tu n’as pas de blog ?? [expression très stupéfaite] », ou « Pourquoi tu n’as jamais fait de blog ? [ton extrêmement déçu OU suspicieux] ». L’avenir nous dira (moi, et vous, s’il y a un « vous », parce que pour le moment, je ne peux décemment pas me dire que j’ai un lectorat, puisque que j’écris mon tout premier post) si ces gens avaient plutôt tort ou plutôt raison de me pourchasser de leurs bons conseils ;).
Je n’aime pas les blogs. Je ne ressens pas cette affection que beaucoup semblent leur prêter, par défaut, quelque soit le sujet ou l’auteur, sans parler de cette infernale « blogosphère » qui me fait penser à une accumulation noirâtre, emmêlement d’inepties sans aucune limite. Je ne me considère pas comme quelqu’un de « in ». Je n’ai pas envie d’être « in ». Je n’ai pas envie de faire un blog juste parce que tout le monde en fait un, ni parce que j’écris bien, ni parce que des gens en ont ainsi décidé pour moi.
Pourtant aujourd’hui je me retrouve devant mon clavier, et déjà je m’amuse. La danse de mes doigts sur le clavier reste un exercice relaxant, tout autant que de déposer une à une mes pensées sur l’écran blanc. J’ai en même temps la sensation vaguement honteuse d’avoir cédé à un certain narcissisme, la satisfaction de construire de jolies phrases et de beaux paragraphes, et un certain doute quant à ce que je vais exactement partager, construire, sans parler de l’organisation qu’il va bien falloir que je mette en place, puisque vous n’êtes pas dans ma tête (ce qui est bien dommage).
        Je vais vous parler de lecture. Je ne vais certainement pas pouvoir m’empêcher de vous parler de jeux. Je vais partager des anecdotes, des parts de vie. Et je vais aussi beaucoup « réflexionner » parce que c’est un plaisir pour moi, et que c’est en grande partie pour cela que je me suis enfin inscrite sur ce fichu site. J’aurais probablement plus d’idées au fur et à mesure.
J’ai choisi WordPress déjà parce que le nom me plaît. Word = mot ; Press = presse, imprimer (je suis angliciste et anglophile).
Je me suis juré de ne jamais faire de skyblog. Skyrock fait partie des radios que j’ai écoutées fut un temps, et je me rappelle particulièrement de blagues pas drôles, de canulars que je trouvais plus méchants qu’amusants, de présentateurs que je ne pouvais pas piffer (mais ils avaient de la bonne musique…). J’aurais pu faire un site sur msn spaces (j’en ai fait un petit, il y a longtemps, et je l’ai supprimé depuis), mais tout le monde ne jurait que par ça quand j’étais au lycée, et mon esprit de contradiction ne pouvait s’y résoudre.  Il doit y avoir des centaines d’autres sites de blogs, mais vous savez ce que c’est : faire ce type de recherche exhaustive sur Internet, c’est comme essayer de lire un annuaire. Je connais deux ou trois personnes que j’estime et qui sont des utilisateurs de WordPress, ils en sont contents, je ne vais pas chercher plus loin.
        Vous m’auriez demandé ce que c’était qu’un blog, et ce que j’en pensais, il y a quelques années, quand je démarrais à peine avec Internet moi-même, tout en en entendant parler autour de moi à tire-larigot, j’aurais évoqué les caractéristiques et impressions suivantes :
– auteur jeune, immature, égocentrique, probablement mal dans sa peau / suicidaire / fan de Lorie (Twilight n’existait pas encore)
– contenu centré sur le lycée, le mec (la fille) qu’est juste trop bô (bonne) et dont je suis éperdument amoureux(se) depuis des lustres mais (Romance lyrico-romantico-ridicule aux p’tits oignons), Lorie (ou autre), et bien sûr le monde m’en veut, je ne comprends rien au monde, mais j’ai une âme de philosophe poète parce que je le vaut bien, même que tous mes potes le reconnaissent.
– ortografe ki laisse a désiré.
        Fort heureusement, soit j’avais une vision très limitée de la blogosphère à l’époque, soit elle s’est enrichie ces dernières années, toujours en pire bien sûr, mais aussi en mieux, que ce soit en quantité ou qualité. (Encore que j’évite toujours les skyblogs, sait-on jamais)
Il m’arrive de la consulter, parfois, essentiellement pour des trucs de cuisine, pour des critiques de livres, et même parfois je me perds sur une page super intéressante écrite par un illustre inconnu qui n’est ni jeune, ni immature, mais qui a par exemple répertorié pas mal de papillons d’Europe. (http://www.guypadfield.com/indexfr.html)
Je n’ai donc plus tout à fait le même regard sur les blogs.
        J’essaie d’être objective, et je pense que je le suis sur pas mal de sujets et dans pas mal de situations, mais cela reste un éternel combat. Pourtant je pense que c’est important pour l’échange d’informations, car un « c’est pourri » n’a jamais aidé personne à déterminer si on va aimer ce livre/jeu/film. Je vais tâcher de faire de mon mieux, sans pour autant m’empêcher complètement de déverser mon fiel quand il y a des choses qui m’énervent, me hantent, me dégoûtent ou me choquent. Comme une sorte de règle, de contrat tant qu’il s’agit d’écrit : je suis une personne, j’ai mes propres sentiments, croyances, valeurs et préjugés, et je le ferai savoir de toutes manières parce que ça fait aussi partie du débat et des critiques. Mais j’essaie toujours de me réserver (souvent en fin de paragraphe) une part de rationalité, de mise au point sur le sujet, pour que les personnes les plus différentes puissent elles aussi trouver une part d’information.
Share : en anglais, c’est à la fois une part, et aussi partager, échanger.
Bienvenue dans mon esprit.