Baruch

angeSpinoza s’appelle Baruch, de son petit nom. Baruch ! D’accord, à l’époque, quand je lisais en boucle A la croisée des Mondes, je n’avais pas fait de recherches sur l’origine de ce nom, mais c’est trop rare pour que je croie à une coïncidence, surtout au vu de toutes les références que Pullman y a soigneusement placées. Maintenant y’a plus qu’à retourner vers Spinoza et tenter de faire sens de ses écrits pour comprendre pourquoi un ange, cet ange, s’appelle ainsi…
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L’Éthique

De Baruch Spinoza. Philosophie. Lecture très difficile, trop difficile.
ethiqueEn empruntant l’Éthique, j’étais très motivée. Spinoza est une référence que je croise assez souvent, et j’avais pris la résolution de le découvrir par moi-même. J’aime assez tout ce qui touche à la philosophie, même si je n’en ai pas lu beaucoup mis à part les ouvrages au programme de Terminale. J’ai particulièrement aimé les philosophes antiques : Platon, Aristote, Épicure, Épictète. Je trouve que leur style est très abordable, leurs idées souvent bien conçues et présentées, et même si le concept de médecine aristotélicienne prête à rire de nos jours, cela reste des auteurs intéressants et accessibles je pense pour un public assez large, tant au niveau du fond que de la forme.
Spinoza ne peut d’après mon expérience en aucun cas se classer dans la même « catégorie ». J’ai ouvert le livre. La version latine sur la gauche ne me dérange pas. par contre j’ai l’impression de lire plutôt un ouvrage de mathématiques avancées qu’un précis à l’usage de tous. Dès le premier paragraphe le vocabulaire très technique (et ancien ?) me rebute. J’ai tenté de sauter la première partie sur Dieu en espérant que le prochain sujet me motiverait plus. Néant. Le style ne me plaît pas, et bloque ma compréhension des idées philosophiques qu’il est censé contenir (non pas que je mette la qualité de la pensée de Spinoza en doute, mais pour moi ça a été comme de regarder quelque chose par une vitre en verre dépoli). J’ai rarement rencontré une telle difficulté à lire quelque chose dans ma langue maternelle. Je ne comprends techniquement pas les phrases en elles-mêmes. Je me sens d’autant plus frustrée que je crois sincèrement que j’aurais pu trouver du plaisir à lire cet ouvrage si j’avais réussi à en faire sens.
Peut-être que j’emprunterais des ouvrages critiques sur Spinoza, pour continuer à essayer d’intégrer ce penseur à ma « base de données » mentale, autrement qu’en le mettant au rebut des auteurs juste incompréhensibles par moi-même.