Le Mystère Sherlock

De J. M. Erre. Pocket, 2012. Policier humoristique. Très bonne lecture. [260 p.]

9782266233552Résumé : « Meiringen, Suisse. Les pompiers dégagent l’accès à l’hôtel Baker Street, coupé du monde pendant trois jours à cause d’une avalanche, et découvrent un véritable tombeau. Alignés dans la chambre froide reposent les cadavres de dix universitaires qui participaient à un colloque sur Sherlock Holmes. Le meilleur d’entre eux devait être nommé titulaire de la toute première chaire d’holmésologie de la Sorbonne. Le genre de poste pour lequel on serait prêt à tuer… Hommage à Sherlock Holmes et à Agatha Christie, rebondissements, suspense et humour (anglais) : « Élémentaire, mon cher Watson ! »« 

 

Un pastiche d’enquête de Sherlock Holmes, voilà qui m’a parlé tout de suite. En fait je me demande si je n’avais pas déjà croisé le livre sur les étagères de la médiathèque il y a quelques années – je devais avoir trop de livres en main déjà à ce moment, j’imagine !

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Les Enquêtes d’Hector Krine, T.3

De Stéphane Tamaillon. 2012. S-F / historique jeunesse. Mauvais, et ne m’a même pas divertie.
krine3Résumé : « Hector Krine après la mort de son fils peine à reprendre le fil de sa vie. Une nouvelle enquête va pourtant le mener à la poursuite de celui qui pourrait bien être Jack l’éventreur. Aidé de son ami Jekyll et en compagnie de Rudyard Kipling lui-même il suit la piste d’un savant fou, le docteur Moreau, dont les travaux monstrueux ont repris clandestinement à Londres. Un peuple entier de mutants est en train d’envahir les bas-fonds de la cité. Il faudra beaucoup d’expérience et de chance à Krine pour se sortir de cette affaire dont le dénouement lui réservera une grosse surprise*. »
Je viens aujourd’hui d’atteindre mes limites de patience et de tolérance en ce qui concerne cette série. Je m’arrête donc page 197, victime d’un agacement sans bornes – de toutes façons plus j’ai plus ou moins perdu le fil, et franchement je me contrefiche de savoir ce qui se passera plus tard dans l’histoire tant le début n’a que peu d’intérêt.
Cela fait déjà deux critiques au cours desquelles j’ai le plaisir (mauvais) de vous expliquer en quoi je trouve cet auteur mauvais. J’ai malheureusement quelques anecdotes et détails supplémentaires à y ajouter :

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The House of Silk

D’Anthony Horowitz. 2011. Policier. Très bonne lecture.
Traduction officielle : « Le nouveau Sherlock Holmes – La Maison de Soie »
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Résumé : « It is November 1890 and London is gripped by a merciless winter. Sherlock Holmes and Dr Watson are enjoying tea by the fire when an agitated gentleman arrives unannounced at 221b Baker Street. He begs Holmes for help, telling the unnerving story of a scar-faced man with piercing eyes who has stalked him in recent weeks.

 

Intrigued, Holmes and Watson find themselves swiftly drawn into a series of puzzling and sinister events, stretching from the gas-lit streets of London to the teeming criminal underworld of Boston and the mysterious ‘House of Silk’ . . . »
Mon premier Anthony Horowitz !
D’un certain point de vue…
J’avais lu une partie de la série des Alex Rider (aventures à suspense) que j’avais bien aimée quand j’avais dans les 10 ans. Je me rappelle d’un style dynamique, de personnages sympathiques et d’aventures assez originales par moments, et suffisamment communes mais bien gérées à d’autres. Et puis j’ai découvert Harry Potter, le Seigneur des Anneaux, Diana Wynne Jones, et d’autres auteurs et séries de livres plus ou moins « classiques », et Anthony Horowitz est juste plus ou moins passé aux oubliettes.
Ce livre, que j’ai lu en anglais, est à la fois le premier Horowitz non traduit et le premier roman pour adultes que je lis de lui. En fait d’histoire « pour adultes », je le classerais plutôt dans « grand public », car franchement le dénouement de l’intrigue n’est pas pire que le commun des séries policières diffusées vers 20h50 sur les chaines nationales, et le style est tout à fait sobre.
De manière globale, j’ai adoré. Horowitz a choisi de reprendre à la fois les personnages, le cadre historique et le style de Sir Arthur Conan Doyle, et s’est très bien débrouillé à mon avis avec tous ces éléments. J’ai l’impression d’avoir redécouvert un auteur, beaucoup plus mature dans son style que quand il écrivait Alex Rider (qui restent de bons souvenirs de lecture, mais que je n’ai plus envie de relire… pour le moment 😉 )

 

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