Loathsome London

De Terry Deary. Editions Scolastic, 2005. Documentaire jeunesse humoristique. Excellente lecture [127 p.]
Collection Horrible History ; illustrations de Martin Brown.
loathsomelondonRésumé : « Loathsome London dishes the dirt on life in the capital – the lies, the legends and all the lousy details, from the rotten Roman rulers to the plague-ridden peasants. Want to know : -What caused the Great Stink of 1858? -Why the flying dustmen were feared? -Who ate a tosher for tea? Go underground to discover London’s putrid past, take a trip to the terrifying Tower, and then dip into the River Thames – London’s largest toilet. Find out the ten worst ways to make a living in the city and the most disgusting way to die. History has never been so horrible!« 
J’ai l’impression d’avoir lu beaucoup plus que 130 malheureuses petites pages. Ce livre est fouillé, complet, amusant (le plus souvent), on ne s’y ennuie vraiment pas et on en apprend beaucoup !
J’ai beaucoup apprécié le choix de l’auteur de suivre d’abord un ordre chronologique de l’Histoire de Londres, puis de sélectionner quelques thèmes particuliers (parfois également traités par ordre chronologique, à l’intérieur de chacun d’entre eux) : la Tour de Londres, ses corbeaux, ses lapins…, les criminels, les morts absurdes ou immondes, les combats d’animaux, les conditions de vie des enfants, les métiers cradouilles, le Londres souterrain, les monuments particuliers (détruits ou en lien avec des anecdotes absurdes)…

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Nightshade City

De Hilary Wagner. 2010. Aventure jeunesse avec pointe de fantasy. Très bonne lecture.
nightshadeSummary : « Deep beneath a modern metropolis lies the Catacombs, the kingdom of mutant rats of superior intellect. Following a bloody coup, the once peaceful democracy has become a dictatorship, ruled by decadent High Minister Kildeer and vicious Billycan, a demented former lab rat and now head of the Kill Army. Three young orphan rats–brothers Vincent and Victor and a clever female named Clover–rebel against the Ministry, joining forces with Juniper, Billycan’s archenemy. Juniper and his maverick bank of followers, helped by a tribe of earthworms, plot to overthrow their oppressors and liberate the citizens to create a new city: Nightshade City. This impossible-to-put-down animal fantasy, set in a brilliantly imagined subterranean world, explores timeless themes of freedom, forgiveness, the bonds of family, and the power of love. »
Il semble ne pas y avoir de traduction française pour le moment, je laisse donc le résumé en anglais sans traduction, sachant que vous ne pourrez pas lire le livre autrement !
Ce livre fait partie d’une catégorie de livres plus courante, je trouve, parmi les auteurs anglophones que parmi les francophones : les séries d’aventures mettant en scène non pas de humains ou humanoïdes mais des animaux, souvent des rongeurs ou autres petits animaux de la campagne. Je pense entre autres à l’excellente série Rougemuraille (Redwall), mais aussi à Mme Brisby et le secret de NIHM (Mrs Brisby and the rats of NIHM), le Clan (the Warriors), la série Ga’Hoole, la quadrilogie en « -wing » de Kenneth Oppel, Watership Down ou, découvert plus récemment, Gamba et les rats aventuriers.
Bien sûr, on peut partir du principe que puisque toutes ces joyeuses bestioles parlent, pensent, et construisent des villes, ces livres sont du domaine de la fantasy. J’avoue que, ceci étant le seul critère valable, et également le critère sine qua non à l’existence d’une telle fiction, cela me semble un peu tiré par les cheveux. En effet toute autre forme de magie est totalement (ou quasiment, dans certains cas) absente de ces livres, qui sont par contre axé et construit comme n’importe quel récit d’aventures, avec des histoires de famille, d’amis, d’amour, de complots politiques, et de trahisons, ponctuées de péripéties.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, pour les raisons habituelles en ce qui concerne les romans d’aventures : des personnages charismatiques et/ou attachants, des histoires secondaires autour du fil conducteur, de bons dialogues, un environnement que je trouve sympathique (il est difficile de parler d' »univers » à cette échelle !). Je ne me suis pas ennuyée, et je trouve que l’auteur a plutôt un bon style, assez riche pour une histoire aussi « simple » – il s’agit d’un roman jeunesse plus distrayant qu’extrêmement original. Cependant, comme dans Rougemuraille et d’autres, on trouve une certaine alternance entre un ton très léger et des situations dramatiques, ce que j’apprécie.
Je le conseille à tous lecteurs, tant que vous ne rechignez pas à remettre le nez dans une aventure jeunesse !
Tome 2 : The White Assassin. (paru)