L’Œil du golem

De Jonathan Stroud. 2004. Fantasy jeunesse. Très bonne lecture. (relecture)
2e tome de la Trilogie de Bartiméus.
Titre original : The Golem’s Eye – The Bartimaeus Trilogy
oeilgolemRésumé : «  » Je pensais bien que tôt ou tard je me ferais à nouveau invoquer par un crétin à chapeau pointu, mais le même imbécile que la dernière fois, ça, j’étais loin de m’en douter ! «  Londres, ville des magiciens et des sorciers, au XXIe siècle. Le jeune Nathaniel connaît une ascension fulgurante au sein du gouvernement des magiciens. Sa mission la plus urgente consiste à mettre un terme aux activités de la mystérieuse Résistance, menée par Kitty et ses amis qui ne cessent de lui échapper. Alors que la pression monte, Londres se voit soudain menacée par une série d’attentats terrifiants. Est-ce la Résistance ou un danger encore plus grand ? Chargé de cette enquête périlleuse, Nathaniel est contraint de s’envoler pour Prague et d’invoquer une nouvelle fois l’énigmatique et malicieux djinn Bartiméus. Métamorphoses, aventures et sortilèges, ce deuxième tome de La Trilogie de Bartiméus devrait ravir tous les fans de L’Amulette de Samarcande. »
Un tome que j’ai légèrement moins aimé que le premier, car je trouve plus déséquilibré dans son rythme. Bien sûr il n’y a plus (beaucoup moins) l’effet « découverte » de l’univers et des personnages principaux, et aussi toute cette partie malheureusement gâchée par le titre où ils cherchent à savoir ce que c’est que cette grosse créature que personne ne peut décrire… J’ai aussi eu l’impression que l’histoire n’avançait plus trop à un moment donné, quelque part vers le milieu du livre – pas mal de blabla et de déviations qui n’apportent pas grand-chose dans l’immédiat.
Néanmoins les intrigues se multiplient et s’entrecroisent dans ce second tome, entre autres grâce à l’arrivée massive d’un personnage seulement vaguement présenté dans le premier : Kitty. Les trois trames narratives sont donc maintenant explicitées, par rapport au premier tome qui ne les justifiait pas totalement. Elle amène bien entendu avec elle un certain nombre de personnages secondaires satellites, qui eux aussi ont plus ou moins un rôle dans les intrigues majeures du livre. Du coup la trame de l’histoire générale s’étoffe et s’écarte un peu, parfois, de Nathaniel, ce qui n’est pas plus mal parce que lui devient carrément moins intéressant que dans l’Amulette de Samarcande, en essayant de ressembler aux autres magiciens (ah, l’adolescence…). On comprend et compatit d’autant plus au calvaire de Bartiméus obligé de se farcir ses ordres et sa présence (heureusement pas tout le temps).
La dernière partie du livre prépare en fait le terrain pour le troisième et dernier tome : le dénouement apporte plus de questions qu’il ne donne de réponses, la scène est prête, et les personnages aussi, pour le dernier acte.
Un bon deuxième tome, quoique avec quelques faiblesses, mais qui laisse présager un troisième opus assez mouvementé.
T.1 : L’Amulette de Samarcande
T.3 : La Porte de Ptolémée
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