Le Monde secret de Sombreterre, T1 : le Clan perdu

De Cassandra O’Donnell. Flammarion, 2016. Fantasy jeunesse. Bonne lecture. [202 p.]

Illustrations de Jérémie Fleury.

sombreterre1Résumé : « Orphelin, Victor n’est pas un garçon comme les autres. Il parle avec les fantômes et voit des choses que personne d’autre ne perçoit. Quand la jolie et captivante Alina fait irruption dans sa classe avec son horrible monstre invisible sur son épaule, le monde de Victor est bouleversé. Qui est-elle ? D’où lui viennent ses étranges et terribles pouvoirs ? Et surtout, pourquoi a-t-il l’impression de la connaître et qu’un lien ancien et magique les relie l’un à l’autre ?« 

Lu dans le cadre d’un partenariat avec Flammarion jeunesse.

Si je connaissais Cassandra O’Donnell de nom et que je l’avais même croisée un jour sur un salon je n’avais encore rien lu d’elle. Lorsque les éditions Flammarion, que je remercie, m’ont proposé de découvrir cette saga jeunesse qui avait l’air tout à fait sympathique je me suis dit que c’était l’occasion.

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Thorn et autres récits

De Robert Holdstock. Denoël, 2003. Nouvelles Fantasy. Bonne lecture. [142 p.]

thorn

 

Résumé : Pas de résumé sur la 4e de couverture de ce petit recueil promotionnel proposé par la collection Lunes d’Encre, et traduit par l’excellent Philippe Gindre. Il contient quatre nouvelles et un catalogue de la collection.

 

 

Robert Holdstock est un nom de Fantasy/fantastique (il me semble qu’il joue sur les deux tableaux mais peut-être me trompé-je) que je connais depuis un moment sans mettre grand’chose dessus mis à part le titre la Forêt des Mythagos. Tomber sur ce petit volume dans une vente d’occasion en était une de découvrir cet auteur dans le texte.
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A la poursuite des Humutes

De Carina Rozenfeld. Syros, 2010. Nouvelle, S-F jeunesse. Très bonne lecture. [38 p.]
humutesRésumé : « Depuis des années, les médias diffusent les images d’une guerre sans merci entre les humains et les Humutes, ces mutants qui, vers l’âge de dix ans, développent des superpouvoirs, et que l’on reconnaît à la bosse qui orne leur nuque. Ce soir-là, à table, Tommy a du mal à regarder ses parents en face… car il sent depuis quelque temps une légère excroissance à l’arrière de son cou…« 
Je connaissais Carina Rozenfeld entre autres par les Imaginales, mais je n’avais pas encore franchi le pas de lire un de ses livres, parce que ceux que j’ai pu voir ou manipuler ne m’en ont pas donné suffisamment envie, ni les critiques que j’ai pu en lire derrière ; je pense notamment à la Symphonie des Abysses ou Phaenix – qui sont apparemment des livres très différents de celui-ci !
Ce petit livre – encore un de la bibliothèque de Lynnae – m’a tout de suite attiré, sous forme d’objet, par son packaging « SF jeunesse » assez classique mais néanmoins toujours efficace à mes yeux : couleurs gris-bleutées, dessin et mise en page clairs et nets, titre de collection sympatoche (« Soon – Des histoires de futurs »). Je n’ai pas eu que d’excellentes surprises avec la science-fiction jeunesse, mais extrêmement peu de mauvaises ; du coup c’est un genre qui me met en confiance peu importe l’auteur (sauf peut-être Christophe Lambert que j’ai catégorisé dans le « très spécial » – au point de me demander au début si ce n’était pas son célèbre homonyme avec qui j’ai également du mal).

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L’Apocalypse selon Marie

De Patrick Graham. 2008. « Thriller* ». Une vraie déception, malgré un style pas si mauvais.
Arrêté page 226, soit la moitié du livre.
* Je pense que le mot est assez inadapté. Pas de frissons, pas d’excitation. Récit proche de l’onirisme, avec des incursions dans le genre policier / thriller de temps en temps.
apocalypsemarieRésumé : « Perdue au milieu d’une foule de réfugiés dans un stade de La Nouvelle-Orléans, Holly, une fillette de onze ans, appelle au secours. Elle a peur de l’ouragan qui dévaste sa ville, peur d’avoir perdu ses parents, peur que quelque chose de terrible ne se soit glissé en elle. Marie Parks, profileuse et médium au FBI, entend son appel. Elle vient de mettre un terme à la carrière du plus sanglant des serial-killers, un tueur bien plus proche d’elle qu’elle n’aurait voulu le croire. Brisée et en colère, elle va pourtant trouver la force d’affronter la terre entière, et même ses anciens collègues du FBI, pour sauver une enfant. Car Holly a des pouvoirs immenses et se révèle l’enjeu d’une lutte ancienne, le seul espoir de l’humanité contre le fléau qui menace de l’engloutir. A moins que le fléau, ce ne soit justement elle… Une seule femme se dresse entre vous et la fin des temps. Patrick Graham a un don pour jouer avec nos peurs primaires, nos espoirs de rédemption et nos émotions les plus intimes. Son roman ouvre un chemin qui mène droit à la fin du monde. Vous n’aurez pourtant jamais envie de faire demi-tour. »
J’avais vaguement entendu parler de cet ouvrage, jusqu’au jour où, passant à la médiathèque avec une amie qui voulait s’initier au thriller, je me le suis moi-même fait chaudement recommander par une des bibliothécaires venue discuter avec nous.
Après être arrivée à la moitié du roman, ce qui m’énerve le plus c’est que la 4e de couverture est totalement mensongère. La fillette, Holly, je l’ai vue quoi ? 30 pages ? Et je n’en sais pas plus sur elle que ce que donne la première phrase du résumé ! Le reste du résumé promet une intrigue haletante, de l’action… mais en fait (toujours là où j’en suis), il ne se passe rien, ou très peu, de tout ça – surtout car tout est assez décousu. On parle d’Untel, puis on se focalise sur quelqu’un d’autre, et finalement tout semble se cristalliser autour de chamans de 400 ans, qui possèdent un genre d’immortalité en même temps que des super-pouvoirs, comme vous allez vous en rendre compte au bout de 30 pages si vous tentez l’expérience vous-même. Ce n’est pas vraiment (du tout) ce à quoi je m’attendais !!

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