Peter Pan

De Sir James Barrie. Editions Famot, 1974. Conte adapté aux enfants. Bonne lecture. [250 p.] version adaptée
Autres mentions : copyright chez Hachette en 1956, « racontée aux enfants par May Byron, version française de Madeleine Chabrier« .
Je ne vous ferai pas de résumé à proprement parler, étant donné que je compte vous parler de l’histoire dans ma chronique et aussi que cette édition n’en comporte pas – en admettant que vous soyez parmi les rares personnes à n’avoir aucune idée du thème ou personnage principal !
peter-panJ’ai découvert Peter Pan comme j’imagine beaucoup d’enfants par la version de Walt Disney, conte qui m’a bien fait rêver quand j’étais plus jeune mais auquel j’ai fini par ne plus donner autant d’importance (peut-être à la suite d’un nombre de revisionnages trop massif, aussi). J’ai également vu Hook et Neverland (deux excellents films d’ailleurs, bien que très différents) et lu quelques adaptations modernes (Cyberpan, la Véritable Histoire du capitaine Crochet) de la pièce de théâtre originelle – car si je ne m’abuse c’en est bien une, qui a été transposée en roman par la suite, par l’auteur lui-même il me semble. On voit déjà quelques divergences entre les diverses adaptations les plus récentes du personnage et de ses aventures, et j’avais aussi entendu dire que la version Disney n’était, comme bien d’autres films de la même compagnie, qu’une piètre retranscription très largement édulcorée. Outre les détracteurs les plus virulents des grands studios, quelques lectures analytiques sur le fantastique ou les contes dans lesquels le texte de Peter Pan avait été cité et étudié m’avaient amenée aux mêmes conclusions et attentes. Je m’attendais donc, en ouvrant ce livre, à quelque chose d’acide, d’effrayant, d’horrible, de triste… Enfin, peut-être pas sur toute la longueur non plus, mais dans une certaine mesure ; pourquoi pas même si un peu différemment à la manière de Lewis Carroll et de son Alice.

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Comme des fantômes

De Fabrice Colin. Folio, 2011. Recueil de nouvelles. Excellente lecture. [474 p.]
Sous-titré : Histoires sauvées du feu. Première publication aux Moutons électriques, 2008.
Comme-des-fantomes-Colin-fabriceRésumé : « Que se passe-t-il quand un auteur abandonne ses personnages ? Quand l’Alice de Lewis Carroll oublie de fêter ses 130 ans ? Quand Peter Pan entend vous faire payer ses orientations sexuelles ? Que se passe-t-il lorsqu’un lecteur est pris au piège d’un cadavre d’histoire, qu’un détective devient fabriquant de spectres ou que la mort d’un poète fait surgir une forêt ? Expert en fantômes et en fées, docteur ès faux semblants et machinations troubles, Fabrice Colin possédait sur ces questions – et sur d’autres – des avis très personnels. C’était avant 2005 : avant qu’un incendie accidentel ne mette un terme brutal à ce qu’il appelait lui-même  » ma petite carrière d’ombres « . Ce recueil de nouvelles se veut hommage autant qu’étude ; s’y dévoile par à-coups une personnalité tourmentée et complexe dont les textes ici présentés ne sauraient suffire à épuiser pleinement le mystère. Suicide ou disparition ? Mythomanie chronique ou soif d’histoires compulsive ? La réponse, si elle existe, se trouve à l’intérieur.« 

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CyberPan

De Fabrice Colin. 2003. S-F Jeunesse. Bon livre.
cyberpanRésumé : « Je m’appelle Wendy et j’ai quatorze ans. J’habite Harmony, la cité « idéale ». Vous connaissez ? C’est une ville entourée d’un mur, où rien ne se passe jamais. Sauf qu’aujourd’hui, l’impossible s’est produit : venu de l’autre côté du mur, un garçon volant m’a kidnappée. Il est beau, il est fou, et je ne connais que son nom : Peter. Sur l’île où il m’a emmenée, Peter prétend qu’il y a des pirates commandés par un certain capitaine Crochet. Il parle d’Enfants Perdus, de sirènes et d’indiens. Mais ces choses-là, ça n’existe que dans les rêves, vous ne croyez pas ? Ou à la rigueur, dans les histoires du RealWeb. VOUS NE CROYEZ PAS ? »
J’ai la crève aujourd’hui, et ce livre m’a distrait sans être trop compliqué à suivre, c’était parfait, merci. Blague à part je ne sais plus trop que dire de plus sur Fabrice Colin ; allez donc voir les deux derniers articles en date ;). A propos ce livre en particulier, il s’agit d’une réadaptation de l’histoire de Peter Pan sauce dystopie, pas trop mal gérée même si je n’ai pas tout adoré question scénario et personnages. J’ai eu l’impression de deux ou trois « décrochages » question cohérence, peut-être aurait-il fallu un peu plus ou un peu moins d’explications par moments. Par contre j’ai vraiment bien aimé le personnage de Wendy, et le cadre contre-utopiesque, ainsi que le côté « perte de contrôle » qui il me semble est assez percutant chez Barrie (je n’ai toujours pas lu « Peter Pan », mais j’ai lu tellement de critiques et d’études en lien, sans parler des nombreuses adaptations à la fois de Peter Pan et de la vie de Barrie lui-même, que j’ai l’impression d’avoir un bon aperçu de l’œuvre au final).