Dragon Teeth

De Michael Crichton. Harper Fiction, 2017. Roman d’aventures historique. Coup de cœur. [329 p.]

Titre français : pas encore traduit ? [09/02/2018]

DragonTeeth-Cover-LiveRésumé : « The year is 1876. Warring Indian tribes still populate America’s western territories even as lawless gold-rush towns begin to mark the landscape. In much of the country it is still illegal to espouse evolution. Against this backdrop two monomaniacal paleontologists pillage the Wild West, hunting for dinosaur fossils, while surveilling, deceiving and sabotaging each other in a rivalry that will come to be known as the Bone Wars. Into this treacherous territory plunges the arrogant and entitled William Johnson, a Yale student with more privilege than sense. Determined to survive a summer in the west to win a bet against his arch-rival, William has joined world-renowned paleontologist Othniel Charles Marsh on his latest expedition.  But when the paranoid and secretive Marsh becomes convinced that William is spying for his nemesis, Edwin Drinker Cope, he abandons him in Cheyenne, Wyoming, a locus of crime and vice. William is forced to join forces with Cope and soon stumbles upon a discovery of historic proportions.  With this extraordinary treasure, however, comes exceptional danger, and William’s newfound resilience will be tested in his struggle to protect his cache, which pits him against some of the West’s most notorious characters.« 

Pfiou.

J’étais partie en promenade vers ma chère Albion, j’avais une bonne heure d’attente avant mon Eurostar gare du Nord, donc je cherche refuge – ahem – dans le Relay judicieusement placé en haut de la passerelle, juste avant les douanes. Et là je vois juste devant moi à l’entrée cette magnifique couverture – bon d’accord j’admets qu’elle n’est pas si extraordinaire que ça en termes de design, mais « Crichton » + un dino qui rappelle l’imagerie de Jurassic Park + le titre « Dragon Teeth » + un cow-boy évoquant le Wild West ça commence à faire juste un peu trop pour moi. Et quand je retourne le livre pour consulter le résumé et que les mots « Marsh et « Cope » me sautent aux yeux je sais que je suis (définitivement) foutue.

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Jurassic Park

De Michael Crichton. Éditions Arrow, 1991. Science-fiction. Énième relecture, excellent bouquin. [400 p.]
Titre français : Jurassic Park ou Le Parc Jurassique (rare), 199?.
jpRésumé : « On a remote jungle island, genetic engineers have created a dinosaur game park.« 
Au cas où vous seriez très jeunes et/ou tombés dans une faille spatio-temporelle durant les 20 dernières années voici le pitch : des scientifiques ont trouvé comment ramener des dinosaures à la vie par clonage, financés par un millionnaire quelque peu excentrique qui a décidé d’en faire un zoo privé.
Cela faisait donc près de deux ans que je n’avais pas relu un livre de mon top 3, et j’ai très sérieusement pensé que ce ne serait pas celui-ci que je relirais en premier ! Cependant j’ai dû croiser le mot « dinosaure » trop de fois dans le mois, à moins que ce ne soit la très bonne plume de l’auteur ainsi que la cohorte de personnages qui me manquaient.

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Prodigieuses créatures

De Tracy Chevalier. 2010. Une très bonne lecture, grand public, plutôt axé scientifico-historique.
prodigieusesRésumé : « « La foudre m’a frappée toute ma vie. Mais une seule fois pour de vrai ». Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces « prodigieuses créatures » qui remettent en question les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d’un milieu modeste se heurte à la communauté scientifique, exclusivement composée d’hommes. Elle trouve une alliée inattendue en Elizabeth Philpot, vieille fille intelligente et acerbe qui l’accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double de rivalité, elle reste, face à l’hostilité générale, leur meilleure arme. Avec une finesse qui rappelle Jane Austen, Tracy Chevalier raconte, dans Prodigieuses Créatures, l’histoire d’une femme qui, bravant sa condition et sa classe sociale, fait l’une des plus grandes découvertes du XIXe siècle. »
Quand j’ai vu le titre, je me suis dit que ça pouvait être intéressant, ou pas. Quand j’ai lu le résumé (la fiche lecture de la médiathèque, en l’occurrence), je me suis dit que j’avais eu du flair ! Le nom de Mary Anning m’est connu depuis pas mal d’années, c’est une figure emblématique de la paléontologie car c’est une des pionnières du milieu, en plus d’être une femme (ce qui est encore aujourd’hui rare dans le domaine). De plus elle a fait plusieurs découvertes « majeures » : fossiles entiers, bien conservés, espèces non connues à l’époque mais aujourd’hui stéréotypes du grand public, etc.
Le livre est plutôt sympathique à lire, il mêle réalité et fiction, ou dérivés de réalité (dates non conformes, personnages dérivés de personnes ayant réellement existé…). J’ai bien peut de ne pas être très objective question critique, puisque je connaissais déjà l’histoire en elle-même (romance non comprise, car justement c’est un des bouts non attestés), plusieurs scientifiques cités, etc. Cependant l’auteur a un style très fluide, et je pense que ça reste accessible même pour des lecteurs non avertis paléontologiquement parlant, encore qu’un intérêt pour ce milieu reste il me semble indispensable pour suivre tout ce qui se passe et apprécier totalement le livre. Il y a aussi beaucoup d’incursions dans la vie quotidienne des femmes de l’époque, et surtout leur position dans la société.
Il me semblait que Tracy Chevalier était une auteur féministe. Apparemment pas spécialement, j’ai du confondre son nom avec un autre. Elle semble se concentrer sur des figures féminines, certes, mais surtout historiques.

 

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