La Fille de l’alchimiste

De Kai Meyer. Le Livre de Poche, 2011. Fantasy. Coup de coeur. [626 p.]

kaimeyerRésumé : « Fin du XIXe siècle. Aura Institoris a grandi dans le labyrinthe de couloirs obscurs du château de ses ancêtres, bâti sur un récif de la Baltique. Lorsque son père, l’alchimiste Nestor Nepomuk Institoris, est assassiné sur l’ordre de son plus vieux rival, la jeune fille se trouve entraînée malgré elle au cœur d’un conflit dont les racines remontent au Moyen Âge. Aux côtés de son frère adoptif, elle décide d’affronter le meurtrier de son père. S’initiant à son tour aux terribles secrets de l’alchimie, elle va braver les intrigues et les dangers, et partir sur la piste du plus grand mystère de l’humanité : l’immortalité…« 

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A mi-chemin entre la Fantasy et le roman d’aventures ésotérique, Kai Meyer nous propose un voyage à travers l’Europe mais aussi à travers le temps. Si le lecteur est d’abord plongé dans l’Allemagne du XIXe siècle, gothique et austère, il va très vite se faire entraîner beaucoup plus loin, dans les souterrains de Paris ou sur les hauteurs des Carpathes, alors que les héros du début n’en étaient même pas encore au stade d’idée dans la toile du Temps.

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Rats

De David Fermer. 2011. Science-fiction/aventure*, jeunesse. Bonne lecture, mais sans plus.
Traduit par Jean-Claude Mourlevat, que j’ai déjà lu en tant qu’auteur et que je conseille. 🙂
*Science-fiction pour les fils conducteurs, traité plutôt comme un roman d’aventures jeunesse
ratsRésumé : « Une île. Un orphelin. Et des rats. Des milliers de rats. D’abord en rêve, puis en vrai. Des rats qui sortent des égouts. Daniel va se trouver nez à nez avec eux, à ses risques et périls. Car, chaque jour, ils sont plus nombreux. Et, quand on les attaque, ils se défendent… »
J’ai d’abord trouvé l’idée globale originale. Le scénario n’est pas mauvais bien qu’assez stéréotypé, et ne correspondant pas tout à fait à ce à quoi je m’attendais en lisant le résumé, et les personnages m’ont plu dans l’ensemble. Le style est bon sans être extraordinaire, et je dois dire que j’ai beaucoup aimé les rats, en tant que figurants.
Cependant j’ai trouvé l’alternance des différents (groupes de) personnages parfois un peu hachée ou maladroite, et certains détails de la fin ne m’ont pas convaincue du tout (organisation du final ? Revirement de caractère de certains personnages ? Tout le monde qu’il est beau qu’il est gentil finalement ? Ah et puis en plus ça convient à tout le monde, c’est vraiment fabuleux, ça), ce qui est toujours assez terrible dans un livre, puisqu’on a tendance à rester sur cette impression de bâclé. En tout cas, moi, il y a deux personnages qui font définitivement partie de la bande des méchants, juste parce que l’auteur nous l’a indiqué à plusieurs reprises, avant qu’il ne décide un peu brutalement que les deux étaient dignes de pardon ! :p.