De Michèle Bilimoff et consorts. 2013. Essai. Très bonne lecture.
Résumé : « Religion primordiale, philosophie de l’harmonie avec la nature et des réalités extrasensorielles, le chamanisme fascine notre modernité à la recherche d’authenticité. Présent aussi bien en Amérique précolombienne qu’en Sibérie ou en Afrique, il donne lieu à un vaste éventail de manifestations culturelles et spirituelles dont le présent ouvrage offre un tour d’horizon complet.
Avec : Michèle Bilimoff, Éric de Rosny, Anne de Sales, Louis-Jacques Dorais, Roberte Hamayon, Jénane Kareh Tager, Serge Lafitte, Frédéric Laugrand, Michel Perrin, Joëlle Rostkowski, Jennifer Schwartz, Odon Vallet et Danièle Vazeilles.«
Une synthèse courte (150 p. petit format, écrit assez gros et avec beaucoup de divisions à l’intérieur, ce qui « fait moins de texte » :D) mais sympathique, et relativement complète d’après ce que j’ai déjà lu sur le sujet ! J’ai retrouvé des références à Mircea Eliade, qui apparaît une fois de plus comme *la* référence en matière d’histoire des religions (au sens très large : cultes et rites sociaux en général), et aussi quelques noms que je crois avoir croisés auparavant, et qui me semblent tenir des discours cohérents, bien référencés, et plutôt objectifs (ce qui n’est pas toujours le cas pour ce genre de thèmes).
Le livre rassemble 20 articles qui se focalisent tous sur un aspect particulier du thème principal : « La première religion de l’humanité ? » – « Des esprits et des ancêtres » – « Le langage des plantes » – « L’art » – « Afrique » – « Le néochamanisme » – voilà un échantillon pour vous donner une idée ! Du coup on apprécie des explications qui arrivent au fur et à mesure, concentrées à chaque fois sur un aspect précis, ce qui m’a permis de me (re)construire une représentation du concept de chamanisme petit à petit, de manière très méthodique. J’ai trouvé l’agencement des articles pertinent, cela permet une certaine progression dans la lecture, plus ou moins du général au particulier (des origines et pratiques du chamanisme en général à ses particularités rituelles, régionales ou sociologiques).
J’aurais aimé un petit peu plus de références ; mais je suppose que le format du livre ne permettait pas d’en caser plus, d’autant qu’il est clairement destiné à un grand public, et non pas à des universitaires : le langage est relativement clair, les mots scientifiques sont explicités en grande partie.
Un bon ouvrage de synthèse que je recommande à ceux que le sujet intéresse.