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Le samedi, c’est bibli ! #1
Rendez-vous repris du blog de Bianca, Des livres, des livres !
Allez, autant vous le dire : je triche, j’y suis allée hier ! 😉
Je vais souvent à la médiathèque le samedi, mais selon les semaines il m’arrive aussi fréquemment d’y passer un autre jour ; c’était le cas ici, puisqu’une amie m’a proposé de l’y rejoindre vendredi après-midi – j’en ai également profité pour aller faire un échange de livres avec un ami de mon homme, ce qui a fait remonter ma Pàl alors que j’essaie justement de la restreindre en ce moment, les Imaginales approchant, et mon espace vital ayant besoin d’un bon rangement (qui dit rangement dit lecture des livres que j’ai achetés à droite à gauche parfois au hasard – avant de les donner). Heureusement je ne suis pas obligée de lire ces derniers livres aussi rapidement que les emprunts médiathèque.
Un livre de la médiathèque a tout de même atterri dans mon sac :
Vampires à contre-emploi, une anthologie dirigée par Jeanne-A-Debats, avec plein de noms d’auteurs que je n’ai jamais lus dedans. Je me demande si je n’avais pas lu une critique de cet ouvrage chez BlackWolf, mais je ne suis pas sûre. En tous cas le thème me tente bien : le thème du vampire utilisé dans des nouvelles de science-fiction !
J’ai utilisé le reste de mon temps passé à la médiathèque à discuter, principalement livres – j’aime particulièrement conseiller cette amie car c’est quelqu’un d’assez ouvert, elle ne connait presque rien aux littératures de l’imaginaire mais a envie de découvrir des auteurs ou des genres ! Le petit côté « bonus » pratique c’est que je sais qu’elle est un peu comme moi, si ce n’est pas un minimum bien écrit ou mature ça risque de ne pas passer… Je peux donc pour une fois conseiller des choses très différentes, des classiques de genre ou des moins connus, et qui me plaisent tous beaucoup, ce que je ne me permets pas de faire avec n’importe qui ! 🙂
Je venais de lui conseiller quelque temps auparavant Bilbo le Hobbit pour un jeune membre de sa famille qui « aime lire des pavés », finalement elle l’avait dans les bras quand je l’ai rejointe hier, s’excusant plus ou moins de devoir « quand même le lire avant de l’offrir ». Youhou, +2 futurs adeptes de Tolkien ? 😉 Sur mes conseils (et selon ses goûts et aperçu des livres en question), elle est repartie avec Le Château de Hurle (Diana Wynne Jones), La Huitième Fille (Pratchett), et La Complainte des sirènes par trente mètres de fond / Le Syndrome du scaphandrier [il existe sous ces deux titres] (Serge Brussolo). Je suis fière de moi, et j’espère que ça va lui plaire !
Ensuite je suis allée apporter L’Évangile cannibale à quelqu’un qui avait remarqué ma critique (je l’ai du coup prolongé sur ma carte de médiathèque), et à qui j’ai emprunté trois livres de genres semblables, c’est-à-dire en bordure de ce que je lis d’habitude :
The Walking Dead : L’Ascension du Gouverneur, de Robert Kirkman et Jay Bonansinga : un roman qui raconte apparemment des évènements se passant avant, et aussi en même temps, que le comics The Walking Dead, dont j’ai lu les 7 ou 8 premiers tomes (eh oui c’était il y a plus d’un an, ça y est ma mémoire me fait défaut !). Je pense que ça va me faire un peu bizarre de n’avoir que du texte cette fois-ci. Ce sera aussi la toute première fois que je lis un roman adapté de quoi que ce soit – comics, film, ou jeu vidéo. Heureusement je vois que les noms d’auteurs sont les mêmes, c’est pour moi un gage de qualité. Là où j’en étais dans la série, je pense que j’en ai « fini » avec le personnage du gouverneur, je pourrais donc lire son histoire passée et boucler la boucle sans rien me spoiler.
Metro 2033, et sa suite, de Dmitry Glukhovsky – il y a eu un jeu vidéo adapté de ce livre. Je ne connais ni l’un ni l’autre autrement que de nom.
Résumé : « 2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inhabitable, est désormais livrée à des monstruosités mutantes. Moscou est une ville abandonnée. Les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.Dans ce monde réduit à des stations en déliquescence reliées par des tunnels où rôdent les dangers les plus insolites, le jeune Artyom entreprend une mission qui pourrait le conduire à sauver les derniers hommes d’une menace obscure… mais aussi à se découvrir lui-même à travers les rencontres improbables qui l’attendent. «
Les éditions Atalante, j’en ai lu un tas – je dirais une trentaine, plus quelques-uns qui ne sont pas de Pratchett, mais ceux-là sont rares et remontent à loin ! En tous cas ces éditions sont magnifiques. 🙂 (Belles couvertures et papier de qualité agréable au toucher)
Je disais au-dessus que je souhaiterais restreindre mes emprunts en ce moment pour me consacrer au vidage de mes étagères, et c’est tout à fait vrai – néanmoins j’aimerais aussi lire un peu plus de SF, entre autres, cette année. Je pense qu’avec les titres cités ici j’ai de quoi bien commencer cette résolution, même si le post-apo reste un sous-genre assez particulier. 🙂 En tous cas je m’attends à découvrir des concepts et styles dont je n’ai pas l’habitude, mais qui pourraient bien me plaire !
Et vous, êtes-vous passés par la case bibliothèque récemment ? 🙂
Tag : mes habitudes de lecture
Image reprise de I read therefore I am, qui l’a piquée chez La Bouquineuse, qui l’a elle-même pompée chez Etincelles de Plume
Ce matin* je passais chez I read therefore I am et je suis tombée sur ce tag fort sympathique ! 🙂
* enfin, pas vraiment ce matin, un autre matin plus tôt dans la semaine
Je lis pas mal sur le lit, ou alors sur ma chaise devant l’ordi. Il faut dire que je n’ai pas trop d’autre choix, à moins de m’installer par terre !
Les deux ! J’ai toute une collection de marque-pages, mais j’ai tendance à parfois avoir la flemme d’aller en chercher un, ou bien je veux marquer une deuxième page, donc je me retrouve avec des bouts de papiers divers. ça m’est déjà arrivé de chercher des notes ou une liste de courses / de choses à faire… qui était dans mon livre en cours !
Hélas c’est assez rare que je puisse m’arrêter entre deux chapitres ! J’ai l’habitude de stopper ma lecture n’importe où, même au milieu d’une page.
Parfois. Par exemple le matin il m’arrive d’emporter un livre pour me tenir compagnie pendant le petit-déjeuner. 😀 J’évite néanmoins de manger ou boire juste au-dessus du livre en question, je n’aime pas spécialement avoir des miettes entre les pages. Au cours de la journée, je bois parfois du thé en lisant.
Musique, parfois ; télévision, impossible – ça a même tendance à me déranger si elle est allumée dans la pièce où je lis ! Dans tous les cas la musique va devenir un bruit de fond pour moi, je ne peux pas être focalisée sur les deux à la fois, lecture et écoute.
Souvent plusieurs, et souvent pour des raisons pratiques : par exemple j’en ai un que je dois lire rapidement et l’autre que j’ai déjà entamé ; ou bien l’un des deux est impossible à transporter (traduisez : gros, grand et lourd :p). Cependant j’aime alterner les genres ou les styles quand c’est le cas. Par exemple là je lis un roman en français, et j’ai aussi commencé des contes en anglais. Ça m’est également souvent arrivé de lire un documentaire et un roman en même temps. Je ne vais par contre pas lire, mettons, deux polars en même temps.
Peu importe ! Je lis souvent à la maison, mais aussi à la médiathèque (ça me permet de ne faire que ça, et pas d’être tentée d’aller sur l’ordi toutes les deux minutes :p – c’est aussi bien quand je trouve que l’ambiance est trop bruyante – télé, tondeuses, travaux…), aux arrêts de bus, à la pause au boulot…
Lire à voix haute est long et fastidieux. ça m’est déjà arrivé, principalement sur des textes en langue étrangère, pour « tâter » de la musicalité de la langue, mais rarement plus de deux ou trois pages à la suite (après j’en ai marre), et seulement quand j’étais tout seule (parce que, il faut le dire, non seulement tu as l’air un peu con mais en plus ça peut déranger ton entourage quand il n’a rien demandé !). Si je commence à marmonner des mots ou bouts de phrases c’est en général parce que ma focalisation sur ma lecture est mise à mal et que je veux le signaler aux perturbateurs ! :p
Ça m’arrive de lire des bouts de descriptions en diagonale, même quand j’aime le livre. Si je commence à sauter des pages ou aller voir plus loin, c’est en général que j’ai un souci d’intérêt envers le livre, c’est plutôt mauvais signe.
°_0 En AUCUN cas je ne vais exprès exploser la reliure du livre, surtout que certaines éditions te lâchent illico des pages si tu tentes le coup (la personne qui a eu l’idée de cette question n’a pas exemple pas dû trop se frotter à des Pocket fantasy… même s’ils publient de bons auteurs, hein :p) – par contre en tant que lectrice qui aime trimballer ses livres et les relire parfois plus de trois fois, je suis consciente que c’est parfois très difficile de garder un livre intact, voire impossible au fil des années.
En général, non. Mais ça m’est déjà arrivé, et même pas qu’au crayon de papier. :p Je suis en général beaucoup moins attentionnée envers les livres scolaires !
Reprenez ce tag si vous le souhaitez, je ne vais nommer personne en particulier. 😉 Vous pouvez poster vos liens ci-dessous en commentaire, comme ça on peut comparer nos habitudes de lecture !
Pourquoi je préfère les livres papier aux e-books
J’ai eu connaissance de cette idée de billet sur le blog de Latetedansleslivres, qui elle-même l’a repris d’autres personnes :
« J’ai découvert le Top Ten Tuesdays sur le blog de Iani qui l’a repris du blog The Broke and the Bookish! »
[Je ne veux pas créer de section « rendez-vous littéraires » pour le moment car je ne suis pas du tout sûre de tenir un tel « engagement », j’ai tendance à ne pas blogger autant selon les semaines et les jours – de plus je ne suis pas sûre de pouvoir trouver des « top ten » pendant très longtemps ! :p]
E-books VS Livres papier, c’est un sujet d’actualité, et pourtant plus si nouveau, avec l’arrivée massive des tablettes et liseuses sur le marché depuis déjà – combien ? Un an, plus ? Je ne vais pas me lancer dans une grosse polémique dans ce sujet, je vais juste suive l’idée de base qui est de partager mes raisons d’aimer le livre papier, parce que je la trouve sympathique, et que même si on a tous des raisons qui sont assez communes, nous ne l’expliquons ni ne le vivons pas tout à fait de la même manière.
1. J’aime tenir un livre entre mes mains
Un livre c’est un objet unique, avec un poids, un format, une texture, une densité qui lui est propre. Tous ces critères vont pour moi de pair avec le titre, l’auteur et l’histoire, et si j’ai eu le livre de différentes éditions entre les mains, il devient « multiple » dans mon esprit. Avoir touché, tâté, lu, ou possédé des objets-livres différents sont des souvenirs, des donnés perceptives aussi différentes que de contempler le même ou différents paysages sous des lumières ou à des saisons différentes.
2. L’odeur du papier
Outre ses caractéristiques physiques comparables à celles d’un bout de bois, ou de n’importe quel autre objet, chaque livre dégage une odeur qui non seulement est aussi assez unique, mais varie avec le temps, et aussi selon son histoire (l’histoire de l’objet, pas celle qu’il y a dedans). On sent s’il s’agit de papier de bonne ou mauvaise qualité, l’odeur plus ou moins forte de colle, parfois même on distingue des notes de composants un peu inhabituels ; on sent s’il s’agit d’un livre très neuf, ou d’un vieux, ou d’un ancien livre mais très bien conservé. Le livre peut aussi garder des odeurs des endroits où il a été conservé.
3. La texture de la lecture
Lorsqu’on ouvre un livre on trouve des caractéristiques physiques qu’on n’avait pas forcément deviné simplement en l’attrapant (1.) : la souplesse ou la rigidité de la reliure, dépendant souvent des éditions : Gallimard Folio Junior a tendance à s’épanouir naturellement, à se pâmer presque entre nos mains ! – Pocket poche craque, résiste, se casse parfois 😦 – l’Atalante, malgré une certaine résistance naturelle, est plus souple qu’on le croirait. On sent aussi la texture, le grain, l’épaisseur des pages. Certains livres très agressifs essaient de vous couper sans cesse ; d’autres sont doux à l’intérieur, ou un peu récalcitrants, ou râpeux, ou trop transparents. Parfois, juste en ouvrant un livre, je sens que la lecture va être physiquement casse-pieds, ou au contraire adoucie par le confort du tournage de pages – peu importe le contenu.
4. L’emballage
Au point de vue esthétique, c’est toujours un plaisir de voir, lire ou posséder des beaux livres, avec des belles couleurs, des lettrines de caractères, des couvertures bien exécutées. Je sais bien qu’on peut avoir des illustrations sur un e-book, mais impossible de tous les exposer dans sa bibliothèque ! Je mettrais la taille du livre dans ce même point : j’aime avoir des livres différents, et que ce soit visible, car c’est aussi sur ce critère de comparaison que je les choisis moi-même.
5. La possibilité de feuilleter
C’est le gros point noir que j’ai trouvé aux liseuses : impossible d’aller, en deux secondes, de mémoire, à moins de 20 pages du paragraphe que je cherche pour me remémorer un détail. Impossible de feuilleter rapidement l’ouvrage à la recherche de… parfois on n’est même plus sûr de savoir quoi !
6. Les mots sur papier ont plus de relief
C’est probablement presque impossible à justifier, mais quand je lis sur écran, j’ai l’impression que l’histoire est prisonnière du cadre et de l’écran. Quand je lis sur papier les mots sont vraiment à portée d’yeux, ils sont plus libres, plus réels.
7. On peut s’en servir comme support
Écrire sur un bout de papier en s’aidant d’un livre, même si ça tire des frissons à certaines personnes qui s’imaginent des tas de griffures dans le dos de la couverture (ce qui peut effectivement arriver, mais j’essaie de ne pas appuyer sur mon stylo comme une furie, rassurez-vous :p), c’est ce qu’il y a de plus confortable au monde !
8. Son poids en fait un meilleur compagnon
D’accord, la tablette c’est pratique quand on aime voyager léger, mais j’aime autant sentir le poids du livre dans mon sac que de le lire. Comme ça, je sais qu’il est là 🙂 Et quand y’en a plusieurs, je le sens aussi !
9. Je ne peux pas imaginer de bibliothèques virtuelles
Ce que je veux dire par là, c’est que me retrouver dans une bibliothèque avec des tas d’écrans sans volume qui ne sentent rien, ce serait un cauchemar pour moi ! Impossible de les cerner d’un seul regard (afficher des chiffres indiquant le nombre de pages serait juste horrible ! J’ai besoin de le voir), de les feuilleter, de les manipuler…
10. C’est un objet qui se suffit à lui-même
Pas besoin d’appareil, de piles, de batteries, de branchement, d’accès Internet pour avoir accès à d’autres titres. Si j’ai une méga-panne de courant ou que je suis en pleine campagne je peux toujours compter sur les « vieux » livres papier ! Aucune chance que ça tombe en panne ou que ça vous en efface une partie.
Pour le moment je n’ai testé que deux ou trois fois des liseuses (de plusieurs modèles) en démonstration dans des magasins. Le concept ne m’a pas attirée, et j’ai même trouvé des inconvénients auxquels je n’avais pas pensé en les manipulant. Je reconnais le côté pratique et léger qui fait son succès, mais je n’en ai pour le moment ni l’utilité, ni l’envie d’investir dans le produit. De plus, je me suis rendu compte que je lisais à peu près deux fois moins vite sur écran (de mon ordinateur) que sur papier.
Voir aussi : Un top 10 des raisons d’aimer les e-books.
Et vous ? Papier, numérique, ou les deux ?
« Intérêt » : soyons clairs.
Quand j’étais petite, je me souviens, on avait tendance à me dire : « Oh, tu aimes [insérer n’importe quoi ici] ! » quand ils me voyaient avec un bouquin portant large en titre ledit sujet. Cette tendance s’est un peu calmée, due je crois partiellement au fait que c’est un peu moins naturel pour les gens, maintenant, de se pencher en s’extasiant sur mes lectures tout en ayant l’air gentil. [De mon expérience, j’ai toujours eu l’impression que les adultes essaient surtout de faire en sorte d’avoir l’air gentil face aux enfants ; c’est assez rare qu’ils s’intéressent sincèrement à leurs lectures – d’où des questions/remarques non seulement mal tournées mais creuses]
En fait, ces gens avaient à peu près cinquante pour cent de chances de se tromper. La seule chose qu’ils pouvaient déterminer avec certitude, ce n’est pas que ce sujet me plaisait, mais qu’il m’intéressait.
Depuis mon adolescence – âge auquel j’ai commencé à avoir des lectures parfois moins innocentes que les dinosaures ou les champignons – je ne peux m’empêcher de faire un peu attention, non pas à ce que je lis, mais à comment et à qui je dévoile certaines de mes lectures. Les gens ont tendance au premier coup d’œil à mélanger les deux concepts, non seulement les termes mais les actes / sentiments, confondant intérêt intrinsèque (ou pas, d’ailleurs), et implication. Moi aussi, quand je vois quelqu’un lire quelque chose que je n’aime pas / ne m’intéresse pas du tout, j’ai toujours tendance à penser d’abord que si cette personne lit ceci, elle aime forcément cette lecture, et est donc probablement très différente de moi. C’est complètement idiot*, n’est-ce pas ?
Quand il s’agit d’aimer ou non certains genres littéraires, cela peut déjà envenimer les esprits (autre débat). Alors, qu’en est-il lorsque les lectures se rapportent non pas seulement à des types-clés de publics ou de qualité littéraire, mais à des sujets polémiques, gênants, ou tabous ?
Quid de cet ouvrage complet sur tel parti politique ?
Quid de cette synthèse sur tel courant religieux / sectaire ?
Quid du Sexe pour les Nuls ? (Existence du titre non vérifié ! :p)
Quid du « Comment bien vivre sa grossesse » ?