Une planète dans la tête

De Sally Gardner. 2013. Science-fiction (dystopie) jeunesse. Excellente lecture. [254 p.]
Titre original : Maggot Moon, 2011.
Une planète dans la tête de Sally GardnerRésumé : « Depuis que ses parents ont dû fuir la répression d’un gouvernement brutal, Standish vit avec son grand-père dans la « zone 7 », celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence… Dyslexique, il subit à l’école brimades et humiliations jusqu’au jour où il se lit d’amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s’évader sur Juniper, la planète qu’ils ont inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace… Ont-ils été supprimés ?« 
« Un livre coup de poing » promettait la 4e de couverture – et, une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec cette affirmation. Je ne pense pas qu’on puisse rester indifférent à ce livre, ni en ressortir indemne.
Je repensais à 1984, puis aux « nouvelles dystopies » comme Hunger Games, et je me disais que la focalisation n’est en fait pas du tout la même, et que c’est peut-être bien un des éléments qui font toute la différence, qui font qu’il y a malgré tout deux lectorats, même si le mot « dystopie » est également utilisé pour les… néo-dystopies (allez hop ! adopté 🙂 ). Je n’ai pas tourné la dernière page triste d’abandonner le héros, je n’ai pas été impatiente de connaître la suite au fil du livre – ou en tous cas pas la même impatience qu’en lisant les aventures de Katniss. Ce livre me laisse un sentiment d’horreur, une sensation d’angoisse, et absolument aucun frisson de plaisir même coupable. Bienvenue dans un monde qui ne marche pas (dys-topie), qui écrase les gens, qui leur rend la vie dure et n’est en rien sauvé par des éléments narratifs « mignons ». Pas de petite sœur adorable à protéger, pas d’amourettes qui font battre nos petits cœurs d’artichauts, pas même d’espoir clairement affiché – ou si peu (j’ai pourtant aimé Hunger Games, mais les deux romans n’ont juste rien à voir) ! Inutile de préciser que la fin sera très loin d’être hollywoodienne, on s’en doute assez vite. Et pourtant, c’est bien du « jeunesse/ado », dans la forme et les codes ;).

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Troccupée !

(J’adore mélanger les mots !)
Me voilà un peu trop occupée pour poster quoi que ce soit, après un mois plutôt bien actif question lectures !
Question lectures je suis dans la Dame en blanc, de Wilkie Collins ; pour le moment c’est très bien, malgré un rythme un peu lent. Je trouve un peu de cynisme dedans, ce à quoi je ne m’attendais pas, mais qui me plait ! 🙂
Je ne suis pourtant pas prête de finir ce livre (peut-être à la fin de la semaine…), d’abord parce que j’ai été rappelée pour un « petit » job, ce qui va me prendre un peu de mon temps ces jours-ci, et ensuite parce que j’ai plutôt (carrément) envie de jouer en ce moment ! Je suis repartie ce week-end sur Bordeciel (The Elder Scrolls V : Skyrim) avec un nouveau personnage, et c’est… dur de sentir les heures qui passent quand je suis dessus !! J’ai aussi repris un peu mon barbare à Diablo III, ce qui augure donc un peu moins de temps passé à lire dans les prochaines semaines…
diabloskyrim
Cependant j’ai aussi de quoi fêler mes certitudes sur les « autres occupations », car je viens d’être une fois de plus happée par quelques titres et couvertures très sympathiques. En fait j’étais passée chercher le Pratchett que j’avais demandé à la Bibliothèque Américaine (qui m’ont gentiment envoyé un mail pour me dire qu’il venait d’arriver !) – j’ai vu le Night Circus, dont j’ai beaucoup entendu parler et avec beaucoup d’éloges, sur le présentoir, et j’étais sûre d’avoir également vu A Christmas Carol dans les livres présentés, mais apparemment c’était une hallucination, donc la bibliothécaire est allée me le chercher en rayon. Je pense qu’en fait j’ai dû lire le titre sur les affiches de l’expo de Noël, ou ailleurs dans la bibli, et que je l’ai transposé au moment d’examiner les titres, ça m’arrive parfois :dodger
christmas carol
nightcircus
Je lirais probablement le Pratchett assez vite, à moins que je ne me le garde comme lecture de Noël ; le Dickens sera certainement une lecture commune avec Charlotte (qui a elle prévu de le lire en français, je crois : Un Chant de Noël), après Noël ; pour le dernier je n’en sais rien.