Le Jardin des secrets

De Kate Morton. Pocket, 2009. Roman. Très bonne lecture. [691  p.]

Titre original : The Forgotten Garden, trad. par Hélène Collon, 2008

jardinsecretsRésumé : « 1913. Sur un bateau en partance pour l’Australie se trouve une petite fille de quatre ans, seule et terrorisée. Le navire lève l’ancre et elle se retrouve à Brisbane. Si le secret de son débarquement est religieusement gardé par ses parents adoptifs, ceux-ci décident, le jour de ses 21 ans, de révéler à Nell les circonstances étranges de son arrivée dans la famille. Les questions se bousculent : qui est-elle ? D’où viennent ses souvenirs ? Que représente le livre trouvé dans sa petite valise, seule relique d’un passé perdu ? Bouleversée, ce n’est que des années plus tard qu’elle entreprend le voyage vers ses origines. Une quête difficile pour lever le voile sur près d’un siècle d’histoire familiale…« 

Quelle bonne surprise que cette lecture ! Je me souvenais avoir lu de bons avis dessus, et je m’y suis mise tête baissée sans même trop savoir de quoi ça allait retourner (j’ai simplement jeté un œil très rapide au résumé). Je me réjouissais du côté saga familiale car j’aime assez ce genre d’intrigue dans les genres que je lis, et j’attendais un soupçon, ou beaucoup plus, de merveilleux s’invitant dans l’histoire avec l’irruption d’éléments m’y faisant penser, très tôt dans le livre.

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Le Château des Carpathes

De Jules Verne. Le Livre de Poche, 1966. Roman fantastique. Très bonne lecture. [241 p.]
Première édition : 1892
chateaujvJ’ai entamé ce roman sans avoir trop d’idées sur ce que j’allais trouver exactement puisque l’édition que j’avais en main ne comportait aucun résumé. Cependant il me semblait que je l’avais déjà lu une fois, et effectivement une fois lancée dans ma lecture beaucoup d’éléments me sont revenus en mémoire. L’histoire se situe dans un endroit reculé, rural, des Carpathes, dans un petit village peuplé de ses archétypes attendus : le docteur, le berger, les deux jeunes amoureux, l’aubergiste… Un jour Frik le berger remarque de la fumée au-dessus du vieux château à l’écart du village. Pourtant, l’endroit est censé être désert depuis des décennies. En mal de curiosité une expédition se forme, y va, revient amochée : c’est certain, le château est hanté ! D’autres personnages, des visiteurs venus de loin, font finalement irruption dans l’histoire en amenant leur propre passé et début de réponses.

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Le Protectorat de l’ombrelle, T.4 : Sans Coeur

De Gail Carriger. Orbit, 2012.Fantasy urbaine / Steampunk. Coup de cœur pour la série. [319 p.]
Titre original : The Parasol Protectorate, Book the Fourth : Heartless, 2011
sans-coeurRésumé : « Lady Alexia Maccon a de nouveau des problèmes. Sauf que cette fois elle n’y est vraiment pour rien. Un fantôme fou menace la reine ! Alexia est sur l’affaire et suit une piste qui la conduit droit dans le passé de son époux. Mais la coupe est pleine quand sa sœur rejoint le mouvement des suffragettes, avec la dernière invention mécanique de Madame Lefoux et une invasion de porcs-épics zombies… Avec tout ça, Alexia a à peine le temps de se souvenir qu’elle est enceinte de huit mois ! Alexia découvrira-t-elle qui tente d’assassiner la reine Victoria avant qu’il soit trop tard ? Les vampires sont-ils encore coupables, ou est-ce qu’un traître se cache parmi eux ? Et qui ou quoi, exactement, a élu résidence dans le deuxième dressing préféré de Lord Akeldama ?« 
Que dire encore si décidément vous n’avez toujours pas commencé cette série sympathique, sinon géniale ?

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Le Protectorat de l’ombrelle, T.3 : Sans Honte

De Gail Carriger. Orbit, 2012.Fantasy urbaine / Steampunk. Coup de cœur pour la série. [310 p.]
Titre original : The Parasol Protectorate, Book the Third : Blameless, 2010
sans_honte_TRésumé : « Après les événements survenus en Écosse, elle est retournée vivre chez ses parents. La reine Victoria l’a exclue du Cabinet fantôme, et la seule personne qui pourrait donner une explication à sa délicate condition actuelle, Lord Akeldama, a inopinément quitté la ville. Pour couronner le tout, Alexia découvre que les vampires de Londres ont juré sa mort.
Tandis que Lord Maccon met toute son énergie à boire, et que le Professeur Lyall tente désespérément de maintenir la cohésion au sein de la meute Woolsey, Alexia s’enfuit en Italie à la recherche des mystérieux Templiers. Ils sont les seuls à pouvoir l’aider. Mais ils pourraient aussi s’avérer pires que les vampires. Surtout armés de pesto.« 
Un tome que je m’attendais bien à trouver un peu plus poignant que le précédent, au milieu toujours de traits d’humour, situations cocasses et personnages hauts en couleur. C’était bien le cas, même si Carriger arrive avec justesse à ne pas tomber dans le mélodrame ou les larmichettes ! Je dis très rarement de telles choses, alors ouvrez grand vos oreilles à mon ersatz d’âme romantique qui pour une fois s’est réveillé : j’adore le couple formé par Connall et Alexia. Vraiment. Je le trouve beau, drôle, mignon, sympa, complice – proche de la perfection à mon avis. Je n’ai pas pu m’empêcher de suivre les actions et pensées de l’un et l’autre depuis le milieu du tome un en me sentant vaguement une âme de midinette ! En même temps je trouve que l’un et l’autre personnages sont intéressants, fouillés, humains (!), et j’apprécie beaucoup les suivre dans leur quotidien ou leurs rôles respectifs ; je leur trouve beaucoup de substance, et c’est très appréciable. Je suis régulièrement surprise par leurs choix, tout en ne l’étant pas trop non plus (ça reste cohérent). Un autre personnage que j’apprends de plus en plus à apprécier est le Béta Lyall : là aussi je trouve que l’auteur a fait un excellent boulot, dans la conception du personnage autant que dans ses discours, actions et prises de décision. Tous ces détails font que je continue à ne pas décrocher de la série : elle a un but divertissant, certes, mais pas au ras des pâquerettes. D’ailleurs malgré ma PàL j’ai surtout envie d’aller chercher le tome 4 à la médiathèque.
A propos de personnages hauts en couleur et des situations idiotes je suis très impatience de retrouver Biffy dans le prochain tome, ainsi que les personnages impliqués dans la même mésaventure et ses  conséquences, ça promet un joli sac de nœuds pour la suite ! 😀 J’ai adoré les moments où Lord Maccon était beurré, c’était juste aussi génial et drolatique que ce à quoi je m’attendais. (Je vous laisse découvrir et savourer tous les détails par vous-même). Je n’ai que deux récriminations sur ce tome : l’illustration de couverture qui, chez Orbit au moins, nous montre une Alexia toujours plus fine, alors que l’auteur insiste lourdement sur sa taille de bourdon et ses formes généreuses ; et j’aurais apprécié des Templiers un chouïa moins stéréotypés, plus diversifiés au sein de leur communauté comme le sont vampires et loups-garous.
Je me rends compte que c’est difficile d’écrire des chroniques pour les différents tome d’une même série : je ne peux pas parler de beaucoup de choses sans dévoiler une partie de l’intrigue, je risque de me répéter, et à force j’ai moins de choses à raconter. Je pense que j’arriverai à m’en sortir ici vu qu’il n’y a que 5 tomes (de tête), mais je pourrais tomber sur des séries pour lesquelles je serais plus tentée de ne faire qu’une seule chronique pour le tout.

 

Tome 1 : Sans Âme
Tome 2 : Sans Forme
Tome 4 : Sans Coeur
Tome 5 : Sans Âge
 
Chroniques d’ailleurs :  Le Chat du Cheshire, Bulle de Livre

Le Trône de fer

De G.R.R. Martin. 2010. Fantasy. Lecture inachevée. [785 p. intégrale tome 1]
Titre original :  A Song of Ice and Fire
martinLu jusqu’à la page 121. (en juin 2013)
Le style d’écriture me va (syntaxe, vocabulaire, dynamisme de la langue), mais non seulement c’est très violent / amoral (ce que j’aurais peut-être pu supporter quelques dizaines ou centaines de pages de plus, ou pas ?), mais surtout je m’ennuie profondément. J’ai l’impression qu’on m’a déjà présenté 150 personnages primaires et secondaires, et tertiaires, et aussi des morts depuis des siècles, et aussi des cousins de tantes d’autres familles que celles que je n’arrive déjà pas à retenir !! Bref, c’est assez.
De plus je n’arrive pas non plus à me prendre des repères sur les cartes, et l’auteur ne m’aide pas beaucoup, trop occupé à me rappeler pourquoi tel personnage n’aime pas l’autre, parce qu’un troisième a subi un affront de la part d’un cinquième qu’un quatrième a honteusement couvert, il y a de cela des décennies quand les dynasties X et Y se faisaient la guerre à cause de… Bref, j’ai un peu l’impression de lire une encyclopédie, plus qu’un roman. Et puis j’aime trop peu de personnages au milieu de tous ces mécréants, ces vicieux, ces putains, ces pauvres gosses, etc. Pas un univers pour moi, et pas amené assez progressivement pour que j’aie même envie de m’accrocher.
Et je ne parle même pas du fil conducteur, qui s’il existe, est noyé dans l’avalanche d’informations. Au revoir, M. Martin. Vu que la série est dite pire encore (je n’ai pas testé, mais tout le monde a l’air d’accord sur ce point), je pense que je vais simplement me blaser de ne pas comprendre toutes les allusions au TdF/GoT, et continuer d’en faire sur Tolkien que lesdits gens ne suivent pas toujours non plus. Mouahahahaha.
Peut-être qu’un jour je retenterais, ou pas.