De Gail Carriger. Orbit, 2012.Fantasy urbaine / Steampunk. Coup de cœur pour la série. [310 p.]
Titre original : The Parasol Protectorate, Book the Third : Blameless, 2010
Résumé : « Après les événements survenus en Écosse, elle est retournée vivre chez ses parents. La reine Victoria l’a exclue du Cabinet fantôme, et la seule personne qui pourrait donner une explication à sa délicate condition actuelle, Lord Akeldama, a inopinément quitté la ville. Pour couronner le tout, Alexia découvre que les vampires de Londres ont juré sa mort.
Tandis que Lord Maccon met toute son énergie à boire, et que le Professeur Lyall tente désespérément de maintenir la cohésion au sein de la meute Woolsey, Alexia s’enfuit en Italie à la recherche des mystérieux Templiers. Ils sont les seuls à pouvoir l’aider. Mais ils pourraient aussi s’avérer pires que les vampires. Surtout armés de pesto.«
Un tome que je m’attendais bien à trouver un peu plus poignant que le précédent, au milieu toujours de traits d’humour, situations cocasses et personnages hauts en couleur. C’était bien le cas, même si Carriger arrive avec justesse à ne pas tomber dans le mélodrame ou les larmichettes ! Je dis très rarement de telles choses, alors ouvrez grand vos oreilles à mon ersatz d’âme romantique qui pour une fois s’est réveillé : j’adore le couple formé par Connall et Alexia. Vraiment. Je le trouve beau, drôle, mignon, sympa, complice – proche de la perfection à mon avis. Je n’ai pas pu m’empêcher de suivre les actions et pensées de l’un et l’autre depuis le milieu du tome un en me sentant vaguement une âme de midinette ! En même temps je trouve que l’un et l’autre personnages sont intéressants, fouillés, humains (!), et j’apprécie beaucoup les suivre dans leur quotidien ou leurs rôles respectifs ; je leur trouve beaucoup de substance, et c’est très appréciable. Je suis régulièrement surprise par leurs choix, tout en ne l’étant pas trop non plus (ça reste cohérent). Un autre personnage que j’apprends de plus en plus à apprécier est le Béta Lyall : là aussi je trouve que l’auteur a fait un excellent boulot, dans la conception du personnage autant que dans ses discours, actions et prises de décision. Tous ces détails font que je continue à ne pas décrocher de la série : elle a un but divertissant, certes, mais pas au ras des pâquerettes. D’ailleurs malgré ma PàL j’ai surtout envie d’aller chercher le tome 4 à la médiathèque.
A propos de personnages hauts en couleur et des situations idiotes je suis très impatience de retrouver Biffy dans le prochain tome, ainsi que les personnages impliqués dans la même mésaventure et ses conséquences, ça promet un joli sac de nœuds pour la suite ! 😀 J’ai adoré les moments où Lord Maccon était beurré, c’était juste aussi génial et drolatique que ce à quoi je m’attendais. (Je vous laisse découvrir et savourer tous les détails par vous-même). Je n’ai que deux récriminations sur ce tome : l’illustration de couverture qui, chez Orbit au moins, nous montre une Alexia toujours plus fine, alors que l’auteur insiste lourdement sur sa taille de bourdon et ses formes généreuses ; et j’aurais apprécié des Templiers un chouïa moins stéréotypés, plus diversifiés au sein de leur communauté comme le sont vampires et loups-garous.
Je me rends compte que c’est difficile d’écrire des chroniques pour les différents tome d’une même série : je ne peux pas parler de beaucoup de choses sans dévoiler une partie de l’intrigue, je risque de me répéter, et à force j’ai moins de choses à raconter. Je pense que j’arriverai à m’en sortir ici vu qu’il n’y a que 5 tomes (de tête), mais je pourrais tomber sur des séries pour lesquelles je serais plus tentée de ne faire qu’une seule chronique pour le tout.
Tome 1 : Sans Âme Tome 2 : Sans Forme Tome 4 : Sans Coeur Tome 5 : Sans Âge