Petit rappel : le festival d’Angoulême se tient chaque année dans la ville du même nom pour célébrer, faire connaître et discuter la bande dessinée. Depuis quelques années elle s’est ouverte – marché et lectorat important en France oblige – au manga, et il me semble que le comic américain y a également sa place, aux côtés des classiques franco-belges mais également de la BD moderne, qui est pour le moment toujours un de mes points faibles question connaissances et lectures ^^’
Je suis tombée sur cet article d’un autre blogger, ce matin, relayé par un de mes contacts Facebook.
Quand Angoulême déprime les bédéphiles
Je me sens frustrée pour les deux « vainqueurs ». Je me demande comment il n’y a pas eu de tollé si tout le monde était au courant. Je trouve que c’est un bon moyen de pourrir un festival, auquel je n’ai jamais pu assister mais qui garde une certaine renommée, un certain prestige. C’est LE festival de la BD en France, ça fait plusieurs années que ça tourne bien, que ça attire une foule de gens… C’est juste triste de voir ce genre de coulisses.
Il y a deux ans quand je suis allée aux Imaginales (salon littéraire axé sur les littératures de l’imaginaire, plutôt romans que BD ou livres illustrés) à Epinal, ils avaient axé le festival sur la bit-lit. J’avoue que je me suis sentie un peu refroidie en y entrant, mais en même temps j’étais obligée d’admettre que c’était logique, voire attendu, étant donné que ce genre est en expansion, et fait partie de la catégorie « imaginaire ». [J’ai juste fui le gars d’une trentaine d’années qui me soutenait que la bit-lit était le descendant direct et évident de Bram Stoker, et que les deux étaient intrinsèquement liés]. L’année suivante la bit-lit était totalement intégrée, ni plus ni moins, que la SF, la fantasy ou l’inclassable.