Le Village aux Huit Tombes

De Seishi Yokomizo. Denoël, 1993. Roman policier. Très bonne lecture [307 p.]

Titre original : Yatsuhakamura, 1951

Traducteurs : René de Ceccatty et Ryôji Nakamura

villagehuittombesRésumé : « Nous sommes dans l’après-guerre. Une double malédiction a frappé un petit village traditionnel du Japon profond. Les huit tombes qui lui donnent son nom abritent les corps de samouraïs assassinés dans des temps très lointains par les villageois désireux de s’emparer d’un trésor fabuleux. Un second massacre, plus récent, a été perpétré par un amant fou de jalousie. Y aura-t-il une troisième tuerie ? Avec l’arrivée du narrateur, Tatsuya, jeune homme au passé mystérieux, le pire est à craindre. Le carnage commence dès son entrée en scène. Son grand-père et son demi-frère sont empoisonnés. Tout l’accuse. Acueilli avec suspicion par les villageois, il comprend avec horreur que les crimes se succèdent selon un système imparable – qui n’est pas sans rappeler Dix petits nègres – dont il tente de comprendre les lois avec l’aide d’un détective à la fois futé et décontracté, Kôsuke Kindaichi. Huit samouraïs assassinés, huit tombes, huit victimes. Mais qui est donc le narrateur ? L’assassin ou l’ultime victime ?« 

De romans japonais je n’ai lu qu’extrêmement peu de titres, et de romans policiers japonais je ne me souviens que d’un Ranpo Edogawa (merci Détective Conan [un manga] pour la référence ! 😉 ) qui m’avait bien plu.

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Le Secret d’Orbæ

De François Place. Casterman, 2013. Récit de voyage merveilleux jeunesse. Superbe ! [424 p.]

orbaeRésumé : « Il y a cette île de l’autre côté du monde, entourée de fleuves de brume, dont le nom se prononce dans un souffle: Orbæ. Il y a aussi une mystérieuse toile à nuages, et certaines cartes qui ne se lisent qu’à la clarté de la lune… Il y a Cornélius, le jeune marchand de drap des froides villes du nord. Il y a Ziyara, la petite gardienne de chèvres des montagnes de Candaâ. Même les routes les plus contraires peuvent se rencontrer…« 

Une très belle fresque située dans un monde qu’on croirait connaître, lue dans le cadre d’un partenariat.

Le rythme et le phrasé de ce livre lui donnent une tournure tout particulière qui ravira certainement certains lecteurs. L’auteur soigne ses descriptions, nombreuses, et cisèle ses phrases comme autant de détails du récit. La voix du conteur, après tout, le choix de ses mots, comptent pour autant dans une veillée que l’histoire qui se dévoile. 

L’histoire, justement, amène deux protagonistes l’un auprès de l’autre, dans deux récits séparés mais convergents : le voyage de Cornélius, puis le voyage de Ziyara. Le deuxième évite l’écueil de la répétition inutile même alors que les deux héros sont en contact, se concentrant sur le point de vue de Ziyara qui nous échappe dans la première partie, et les moments où elle n’est pas en compagnie de Cornélius, dans un nombre de pages légèrement plus court.

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Talk to the Snail

De Stephen Clarke. Black Swan, 2007. Essai humoristique. Très bonne lecture. [258 p.]
Sous-titre : Ten Commandments for Understanding the French
Titre français : Français, je vous haime : Ce que les rosbifs pensent vraiment des froggies, 2009
snail

(Parfois une image vaut mieux qu’un résumé)

Allez, pour une fois je commence par les mauvais points, histoire d’arrêter de vous faire penser que je déteste en fait secrètement la moitié de ce que je lis en vous laissant sur des conclusions pinailleuses !

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