Strange Superstitions and Curious Customs of the Ancient World

De Alicia et Matheos Chrysostomou. Mercier Press, 2006. Anthologie. Bonne lecture. [122 p.]

Version française : pas trouvée, n’existe probablement pas

strangesuperstitionsRésumé : « When husbands from the oriental province of Pem left home on a journey of longer than twenty days duration, their wives were entitled to take another husband in the interim. *** According to the ancient Irish Brehon laws, a wife could annul her marriage if her husband was obese, or if he was a gossip who would brag of his bedroom antics.  *** Spartans going into battle ensured their hair was combed and well groomed as they considered it improper to die with untidy hair.  *** The Romans used a plaster composed of spiders’ webs soaked in oil and vinegar to staunch the flow of blood from minor gashes.  *** In one ancient Ethiopian tribe, the wives of tribal members were shared. Anyone committing adultery with the wife of the tribal chief, however, was fined a sheep.  *** A compilation of the oddest, most eccentric and truly bizarre customs, laws and superstitions of our forefathers. Alicia and Matheos Chrysostomou have combed the planet to bring you the very best of the very odd.« 

Lorsque j’ai vu ce livre dans la pile des désherbés de Lynnae, je lui ai plus ou moins sauté dessus : les cultures et superstitions étrangères, la période antique, la langue anglaise, le format court… tout me laisser présager un très bon moment.

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Sinouhé l’Égyptien

De Mika Waltari. Folio, 2008. Roman d’aventures historique. Bof. [499 + 478 p.]

Titre original : Sinuhe egyptyläinen, 1945 ; trad. du finnois par Jean-Louis Perret.

sinouheRésumé : « Par amour pour une courtisane, le médecin égyptien Sinouhé s’est vendu comme esclave. Il va vivre une odyssée à mi-chemin des mythes et de la réalité. Médecin, mais aussi espion pour le compte du pharaon Aménophis IV, il ira de Thèbes à Babylone, et aussi chez les mystérieux Hittites et chez les Crétois soumis au Minotaure. Prodigieux roman d’aventures qui nous initie à la politique, à la religion et aux sciences du quatorzième siècle avant Jésus-Christ, le chef-d’oeuvre du grand écrivain finlandais Mika Waltari invite aussi à réfléchir sur l’homme d’aujourd’hui, le plaisir, la liberté, le pouvoir, la violence, l’injustice et tout ce qui fait notre destin. « 

Bien, bien, bien. Encore un classique de lu. Alors, oui, je sais, je ne serais jamais en peine de classiques tant de titres sont désormais considérés comme tels, et oui encore je suis en train de broder parce que je ne suis pas sûre de savoir comment vous parler de ce livre ni si j’en ai très envie.

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Sous le masque de Rê

De Paul Doherty. Éditions 10/18, 2004. Policier historique. Bonne lecture. [284 p.]

Titre original : The Mask of Ra, 1998 ; trad. par Régina Langer

masquedereRésumé : « De retour du delta du Nil, Touthmôsis II s’effondre dans la clameur du peuple de Thèbes… Pharaon est mort, manifestement mordu par une vipère. Alors qu’une lutte souterraine s’engage pour l’accession au trône, le juge Amerotkê est sommé par la reine Hatchepsout de faire la lumière sur les nombreuses incohérences de l’affaire. Mais bientôt, une inquiétante série de viols de sépulture a lieu dans la cité des Morts… Se pourrait-il que ces effractions soient liées au trépas de Pharaon ? Le juge, armé de sa remarquable sagacité et flanqué de son espiègle page Shoufoy, va devoir pénétrer au plus profond des pyramides de Sakkara pour s’en assurer… Rites funèbres et vapeurs d’encens nous immergent au coeur de l’Égypte ancienne, pour la première et machiavélique enquête du juge Amerotkê.« 

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Le Protectorat de l’ombrelle, T.5 : Sans Âge

De Gail Carriger. Orbit, 2014. Fantasy urbaine / steampunk. Très bonne lecture. [445 p.]

Titre original : Timeless, 2012.

sansageRésumé : « Lady Alexia Maccon est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société ou le comportement d’un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel… Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu’elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et famille Tunstell au complet, elle embarque à bord d’un bateau à vapeur pour traverser la Méditerranée. Direction l’Égypte, une terre qui pourrait bien tenir en échec l’indomptable Alexia. Que lui veut la Reine vampire de la ruche d’Alexandrie ? Pourquoi un ancien fléau s’abat-il de nouveau sur le pays ?« 

Dernier tome de cette excellente série, prêté par Lynnae qui l’a également dévorée (ça remonte à loin mais je me demande bien si ce n’est pas elle qui me l’avait conseillée au départ d’ailleurs !).

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100 animaux mythiques de l’Histoire

De Caroline Triaud. 2011. Synthèse mythologique et culturelle. Livre mal fichu.
100animauxRésumé : « Depuis la préhistoire, l’animal a toujours accompagné l’homme, et nourri les imaginaires. Cet ouvrage regroupe 100 animaux mythiques, symboles d’une période historique ou d’une région du monde. Le Minotaure, le Sphinx, mais aussi la bête du Gévaudan, le Chat Botté, Idéfix ou Sophie la Girafe… tous sont témoins des relations entre l’homme et l’animal et de l’histoire des hommes et de leur imaginaire.« 
Ce livre présente toutes sortes de bestioles (le terme « animal » me semble peu approprié lorsqu’il s’agit de créatures qui prennent des formes multiples, et hybrides). Chaque créature a une page recto-verso dédiée, ni plus ni moins.
Déjà, à ce niveau, j’ai constaté des déséquilibres : en effet certains sont mieux connues que d’autres, ont une histoire plus étoffée ou plus de légendes dans lesquelles elles apparaissent que d’autres, ce qui entraîne tantôt une impression d’étirage en longueur, tantôt une accumulation de détails compressés et non explicités. Je souhaite bon courage par exemple à ceux qui n’auraient pas lu son histoire, pour suivre l’histoire de Pégase, parce qu’elle est farcie de références à plein d’autres personnages de la Grèce mythologique, qui sont eux très peu explicités (voire pas du tout).
Une petite chose qui m’énerve un peu aussi, c’est que l’auteur aime bien préciser que certaines créatures apparaissent dans « des mangas, des films, des jeux vidéos » – qu’elle ne cite pas – mais elle arrive toujours à caser des exemples de Pokémon ! Ok, Simiabraz est peut-être inspiré de Sun Wukong, mais d’après ce que je lis un peu partout s’il fallait citer des dérivations de ce personnage et de son mythe les séries Saiyuki ou Dragonball auraient sans doute été tout aussi pertinentes, et auraient surtout permis au lecteur de se diriger vers d’autres sources d’information… (fiche d’un Pokémon = 10 lignes pour ceux qui ne verraient pas de quoi je parle !)
En fait autant lorsqu’elle parle de mythologie et de vieux textes elle a l’air de bien respecter les détails et les noms, autant les parties « culture populaire » ont l’air d’avoir été ajoutées « parce qu’il le fallait », ne sont pas toujours pertinentes, et comportent des à-peu-près : « [Fenrir] est un personnage de la saga Harry Potter, où il est figuré sous la forme d’un loup-garou des Mangemorts de Valdemort. » (sic) On ajoutera Walt Disney comme troisième référence majeure destinée au grand public qui n’aurait pas lu les textes anciens… Ou peut-être plutôt aux érudits qui ne mettraient pas le nez hors des ouvrages universitaires !
Parfois il y a également des petites problèmes dans la rédaction, par exemple plus d’une fois un nom est parachuté ; en relisant je comprends qu’il s’agit d’une personne introduite dans le paragraphe précédent – mais pas nommée. J’aurais appris, en passant, que les hiboux ont « une aigrette sur le front » (sic).
Je regrette enfin l’absence d’illu- pardon, il y a en fait de toutes petites vignettes à moitié mangées par le bord de la page, à côté de chaque titre. Autant vous dire qu’elles sont en noir et blanc, et si petites qu’on ne voit en gros rien.
Faut-il pour autant jeter ce livre aux orties ? Peut-être pas. Les mythes sont quelque chose à quoi je m’intéresse depuis très jeune, j’ai donc accumulé suffisamment de lectures pour me montrer plutôt critique sur ce point. Je ne conseille pas spécialement cet ouvrage aux gens dans la même situation, mais je pense qu’il pourrait être attrayant aux yeux d’un novice en contes et légendes, ou quelqu’un qui cherche des sources sur le sujet, car les textes sacrés ou mythiques d’où sont issus les « animaux » sont dans l’ensemble cités.

Pharaon

De David Gibbins. 2013. Thriller/aventures historique. Mauvais. Lecture inachevée.
AVERTISSEMENT : malgré une couverture alléchante et un résumé enthousiasmant ce livre est véritablement mauvais. Lecteurs sensibles, s’abstenir.
pharaonRésumé : « 1334 ans avant J-C, Akhénaton règne sur l’Égypte, tandis que le jeune Toutânkhamon se prépare à lui succéder. Mais Akhénaton disparaît… et, avec lui, son héritage, qui serait mystérieusement englouti par les sables gisant sous le site du Caire actuel et les grandes pyramides de Gizeh… 1885 après J-C. Un homme à moitié fou affirme l’existence d’un labyrinthe enfoui sous Le Caire, et d’un réseau de canaux, palaces et tombes.
On ne le croira pas pendant près de 30 ans… jusqu’à la découverte du tombeau de Toutânkhamon en 1924. De nos jours. L’archéologue Jack Howard et son équipe fouillent l’un des plus impressionnants sites sous-marins jamais découverts. C’est alors qu’ils entendent parler de l’histoire de l’ingénieur fou. Le début d’une formidable aventure qui nous plonge au coeur des mystères du Nil, dans un monde vieux de 3000 ans, au sein d’un peuple qui a juré de garder le plus grand secret de tous les temps… »
C’est la première fois (ici en tous cas) que je qualifie un livre de « mauvais ». Celui-ci m’a déçu à tant de reprises que je ne sais pas trop par où commencer.
Le résumé me faisait au contraire penser que l’énigme et son déroulement pouvaient être excellente ; en plus l’Egypte antique c’est quelque chose qui me plaît. Ensuite, ceci est le 6e roman de l’auteur. Maintenant je me demande comment est-ce qu’il a réussi à se faire publier – j’avais secrètement espéré que c’était son premier, vous savez, celui qui parfois est plus ou moins le brouillon des autres. Hélas.
Je dois dire que je ne sais pas en quelle proportion la traduction a pu empirer les choses, mais sincèrement je n’ai quasiment rien à dire de bon sur cette lecture, que j’ai décidé d’abréger (ma lecture et mes souffrances) p.72 après 40 pages de « Noooooon… », de « c’est pas crédible, ça », voire de rires hystériques tellement certaines choses ne vont pas ou sont mal tournées.

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