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La Disparue de Noël
D’Anne Perry. 2005. Roman policier historique. Bonne lecture.
Titre original : A Christmas Journey, 2003.
Résumé : « Coupable ! Le jugement est tombé sur l’infortunée Isobel Alvie. La veille, Gwendolen Kilmuir, une jeune veuve, s’est suicidée dans la propriété où Omegus Jones recevait quelques invités. De l’avis de tous, l’attitude cruelle d’Isobel envers la jeune femme la rend responsable de cet acte désespéré. Il ne reste guère que son amie, l’indomptable Lady Vespasia, pour la soutenir. Pour racheter sa faute aux yeux de la gentry, Isobel doit accomplir un voyage expiatoire jusqu’au nord de l’Écosse, afin de prévenir la mère de Gwendolen. En compagnie de Lady Vespasia, elle entreprend un éprouvant pèlerinage, semé d’embûches… Un conte de Noël inédit où la reine Anne Perry, en son royaume victorien, fait le portrait magistral d’une époque corsetée par les convenances et l’hypocrisie.«
Après en avoir entendu beaucoup de bien chez d’autres bloggeuses, j’étais assez intriguée par Anne Perry : une écriture fluide mais de qualité, un cadre socio-historique qui m’intéressait, des enquêtes plutôt bien menées – tout autant d’ingrédients qui me donnaient envie de découvrir l’auteur.
Étant donné ma PàL qui ne baisse pas suffisamment depuis 2 mois, j’ai jeté mon dévolu sur ce petit livre (une centaine de pages), et je ressors de ma lecture non pas comblée mais satisfaite.
Effectivement j’ai retrouvé les éléments susmentionnés, l’ère victorienne me plaît toujours autant (même si j’aurais probablement détesté y vivre !), et j’ai trouvé que Anne Perry, plus que d’autres auteurs, arrivait bien à nous intégrer aux petits aspects quotidiens : nous avons pas mal de détails sur la nourriture, l’étiquette, les mœurs et comportements de chacun, ce qui est acceptable ou pas, ce que font ou ne font pas les gens tout simplement par convention, ou habitude. J’ai eu un tout petit peu de mal à entrer dans l’histoire au début, car les personnages m’étaient presque tous antipathiques, et l’intrigue n’était pas encore entamée, mais ensuite j’ai fini le roman d’une traite sans aucun souci.
L’intrigue en elle-même est, comme on le sent dès le début, légèrement plus complexe que ce qu’on nous présente d’abord. Cependant la lecture reste facile et très fluide car il n’y a pas ni pléthore de péripéties ni retournements de situation véritablement tordus ou alambiqués. On a là un roman policier très classique, plus proche d’un Agatha Christie ou d’un Ellis Peters que d’un thriller contemporain !
Je relirais certainement du Anne Perry, je suis curieuse de voir ce qu’elle peut nous concocter lors d’un roman un peu plus long.