Anno Dracula

De Kim Newman. 2011. Fantasy. Bonne lecture.
Titre original : idem, 1992.
livre-anno-draculaRésumé : « Londres, 1888. L’obscur voile de la terreur est tombé sur la capitale depuis que la reine Victoria s’est unie au sulfureux comte Dracula. Sous son influence, les citoyens sont de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs des vampires, toujours plus puissants. Mais la riposte ne se fait pas attendre. Dans les sinistres ruelles de Whitechapel, un assassin surnommé Scalpel d’Argent massacre les prostituées aux canines un peu trop aiguisées. Lancés dans la traque du tueur, Geneviève Dieudonné, une vampire à la jeunesse éternelle, et Charles Beauregard, espion pour le Diogene’s Club, vont devoir gravir les échelons du pouvoir. Et s’approcher dangereusement du souverain le plus sanguinaire qu’a jamais connu le royaume.« 
Avec tout le foin qu’on en a fait, je m’attendais à mieux ! L’intrigue est assez classique, certains personnages très stéréotypés, et l’histoire très longue à se mettre véritablement en place à cause des multiples personnages. Ceci dit c’est loin d’être mauvais.

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Bram Stoker, en vrac

Je sais, le « en vrac » n’est pas très joli, mais je viens d’emprunter une anthologie de romans et nouvelles – 1300 p. incluant Dracula, ce qui est de mon point de vue un moyen de gonfler le recueil puisque c’est son plus gros roman si je ne m’abuse (pis c’est pas comme s’il était dur à trouver en édition seule –‘). Dans tout ça je crois avoir lu tous ses romans, ou presque.
< Bram Stoker / Dracula et autres chefs-d’oeuvre ; ed. Omnibus, 2004. [BU Lettres Nancy]
  • Dracula : si vous ne l’avez jamais lu, foncez. C’est une tuerie ce livre. Si vous n’aimez pas vous allez vite le savoir, et je pense que c’est le style XIXe qui risque le plus de lui faire perdre des lecteurs aujourd’hui, à moins que vous soyez vraiment allergique au style épistolaire. Mais attention, c’est du style épistolaire genre j’écris parce que j’ai des choses à dire, je me rappelle qu’il y a tout un tas de passages dans le roman où je n’étais même plus consciente de lire des lettres tellement le récit est bien tourné, le suspense maintenu, les personnages et le contexte travaillés. Il va falloir que je le relise un jour, celui-là, d’ailleurs. Je crois que je l’avais lu en anglais directement, et j’y retrouve tous les critères propres aux romans du XIXe que j’ai pu lire et aimer. Cette remarque est d’ailleurs vraie pour quasiment tout ce que j’ai pu lire de Stoker.

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