Little Lord Fauntleroy

De Frances Hodgson Burnett. Penguin Books, 1995. Roman jeunesse. Très bonne (re)lecture. [176 p.]

Première édition : 1886.

littlelordRésumé : « And so Cedric Errol – seven years old and living with his widowed mother in genteel poverty in New York – is swept away from his friends, the the grocer Mr Hobbs and Dick the boot-black boy. He is now Lord Fauntleroy, and must live in a castle in England with his rich, important and bad-tempered old grandfather who has a particular dislike of Americans. And the worst of it is that he will be parted from his dearest mamma. But Cedric will soon show his grandfather that the Old World has much to learn from the New.« 

Ce livre est un classique de la littérature jeunesse des temps anciens, et je ne me suis jamais complètement lassée ni de la plume de l’auteur ni de ses récits enfantins réconfortants. D’elle j’ai également lu et relu Le Jardin secret, et je connais la Petite Princesse grâce à son adaptation japonaise « Princesse Sarah » ; j’aimerais lire le livre un jour à l’occasion.

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La Dame pâle

D’Alexandre Dumas. Magnard, 2011. Nouvelle fantastique. Bonne lecture [71 p.]
Première parution en 1849.
damepaleRésumé : « Plongez dans ce conte et transportez-vous avec l’héroïne, Hedwige, dans un étrange château entre la Roumanie et la Pologne, au beau milieu des Carpates. Ici, tout est mystère et légendes, là, les morts viennent rendre visite aux vivants et parfois les hanter ou les rendre « pâles » de peur…« 
Je connais Dumas par ses récits de cape et d’épée mais je n’ai jamais trop cherché à savoir ce qu’il avait écrit d’autre. J’imaginais d’ailleurs ce titre comme un texte d’au moins 300 pages car je ne savais pas du tout qu’il avait rédigé des nouvelles.
Je n’ai pas énormément de choses à dire sur cette lecture – elle s’inscrit très étroitement dans le cadre narratif défini par la nouvelle fantastique du XIXe, avec son château isolé dans les montagnes, des personnages appartenant à la noblesse, et la figure du vampire, vue comme une menace à éliminer. Le texte est court mais plutôt efficace – les aficionados du genre risquent de ne pas avoir de très grande surprise quant au déroulement des faits, mais en même temps j’ai été convaincue par la logique choisie et explicitée par l’auteur, qui est assez concordante avec ce que l’on peut attendre de certains courants romantiques (je parle bien ici du mouvement littéraire et non pas de romance).
Un mot au sujet de l’édition : Je suis ravie de savoir ce livre au programme de collège, mais les nombreux synonymes ou définitions données en notes de bas de page ont quelque peu ralenti ma lecture (sans compter que je n’ai pas vraiment compris certaines décisions – certains mots définis n’étaient pas très archaïques ou rares tandis que d’autres l’étaient qui n’étaient pas définis). Je n’ai pas trouvé non plus de très grand intérêt au dossier post-texte, qui m’a semblé être surtout constitué de pistes de réflexion pour l’élève plus que d’informations bonus, jusqu’au groupement de textes final qui lui m’a beaucoup plu car permis de découvrir un extrait de conte d’Hoffmann et quelques extraits de poésie de la même époque / sur le même thème du vampire.
Chroniques d’ailleurs :  Lynnae
Parallectures :
In a Glass Darkly, de Sheridan le Fanu
Le Château des Carpathes, de Jules Verne

Le Château des Carpathes

De Jules Verne. Le Livre de Poche, 1966. Roman fantastique. Très bonne lecture. [241 p.]
Première édition : 1892
chateaujvJ’ai entamé ce roman sans avoir trop d’idées sur ce que j’allais trouver exactement puisque l’édition que j’avais en main ne comportait aucun résumé. Cependant il me semblait que je l’avais déjà lu une fois, et effectivement une fois lancée dans ma lecture beaucoup d’éléments me sont revenus en mémoire. L’histoire se situe dans un endroit reculé, rural, des Carpathes, dans un petit village peuplé de ses archétypes attendus : le docteur, le berger, les deux jeunes amoureux, l’aubergiste… Un jour Frik le berger remarque de la fumée au-dessus du vieux château à l’écart du village. Pourtant, l’endroit est censé être désert depuis des décennies. En mal de curiosité une expédition se forme, y va, revient amochée : c’est certain, le château est hanté ! D’autres personnages, des visiteurs venus de loin, font finalement irruption dans l’histoire en amenant leur propre passé et début de réponses.

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La Belle et la Bête

De Mme de Villeneuve et Mme Leprince de Beaumont. 2013. Contes. Bonne lecture. [159 p.]
Versions originales datées de 1740 et 1756.
belleetbeteRésumé : « «Non, ma chère Bête, vous ne mourrez point, lui dit la Belle ; vous vivrez pour devenir mon époux ; dès ce moment, je vous donne ma main, et je jure que je ne serai qu’à vous.»
Illustré de gravures anciennes, ce livre réunit les deux versions du célèbre conte de La Belle et la Bête. Celle de madame de Villeneuve (1685-1755), parue en 1740, raconte notamment l’enfance et l’histoire de la Bête. La version de madame Leprince de Beaumont (1711-1780), publiée en 1756, a été adaptée à plusieurs reprises sur grand écran, notamment par Jean Cocteau et par Walt Disney et est la plus connue aujourd’hui.« 
Je suis un peu en vrac, là, donc ma chronique va être courte – d’autant que je n’ai pas grand’chose à en dire de toutes manières.
Cette édition m’a sauté aux yeux, elle est très belle, avec une reliure vaguement « molletonnée » (ça ne doit probablement pas être le bon terme technique, mais tant pis !), épaisse, en grand format. L’intérieur est également très plaisant, c’est écrit dans une police moyenne, et il y a de très belles illustrations (dont certaines tirées du Blue Book of Fairy Tales*, d’Andrew Lang ! :)). Le livre dans l’ensemble a un style un peu vieillot, c’est très sympa.
J’ai appris sur le tas que Mme Leprince de Beaumont, malgré les rumeurs qui vont en ce sens, n’est pas à l’origine du conte, mais seulement à l’origine de sa version « modernisée », raccourcie.
J’ai bien aimé le style très fantaisiste et plus minutieux de Mme de Villeneuve – avec elle on explore le château, on a plus de contact avec la Belle et ses hésitations – par contre j’ai trouvé l’histoire de la Bête, et d’autant plus celle de sa mère, un peu en trop. De plus, cette histoire de naissance prestigieuse de la Belle gâche à mon sens la moitié de la morale du conte ! Bref, je pense que je suis plus habituée à la seconde version, que j’ai eu l’occasion de lire dans des versions allongées (ou, si vous préférez, une version tronquée de celle de Mme de Villeneuve). En fait la première version (V) fait à peu près 130 pages, pendant que la deuxième (L de B) n’en fait que 20 !
On trouve quelques références à la fin, mais forcément peu, vu que le contenu du livre reste dédié aux deux contes ! On a également les biographies des deux auteurs.
Le détail qui me fait toujours sourire : les sœurs de la Belle, dans la version de Mme Leprince de Beaumont, qui se frottent les yeux avec des oignons pour se faire pleurer.
Une jolie réédition d’un conte que j’aime beaucoup. Une relecture agréable, dans deux styles différents mais qui restent faciles d’accès.
Chroniques d’ailleurs :  Bazar de la littérature, Une tasse de culture, Books and cups of tea (qui ont lu soit l’une soit l’autre version)
*Malgré mes nombreuses incursions dans le monde des contes, j’ai trouvé et retenu cette référence dans la biographie de J.R.R. Tolkien. Il l’aurait lu et apprécié dans son enfance.