Bones to Ashes

De Kathy Reichs. Pocket Star Books, 2008. Thriller. Excellente lecture. [388 p.]

Première édition : 2007.

Trad. française : Meurtres en Acadie, 2009

Série : Temperance Brennan, #10

bonestoashesRésumé : « The discovery of a skeleton in Acadia, Canada, reawakens a traumatic episode for forensic anthropologist Temperance Brennan: Could the young girl’s remains be those of Évangéline Landry, Tempe’s friend who disappeared when Tempe was twelve? Exotic, free-spirited, and slightly older, Évangéline enlivened Tempe’s summer beach visits…then vanished amid whispers that she was “dangerous.” Now, faced with bones scarred with inexplicable lesions, Tempe is consumed with solving a decades-old mystery — while her lover, detective Andrew Ryan, urgently needs her attention on a wave of teenage abductions and murders. With both Ryan and her ex-husband making surprising future plans, Tempe may soon find that her world has painfully and irrevocably changed once again.« 

Après avoir suivi la série Bones pendant quelques années j’étais déjà passée à la découverte des livres de Kathy Reichs qui ont inspiré l’adaptation télévisuelle. J’aime beaucoup les personnages, même s’ils sont très différents dans le livre et la série (en fait certains ne sont juste pas les mêmes du tout ^^), ainsi que les intrigues souvent un peu tordues ou mystérieuses, au moins en termes de circonstances.

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Anne… la maison aux pignons verts

De Lucy Maud Montgomery. France Loisirs (Julliard), 1987. Très bonne lecture. [278 p.]
Titre original : Anne of the Green Gables, 1908
annegreengablesRésumé : « Dans l’île du Prince-Edouard près du golfe du Saint-Laurent, Marilla,— une vieille fille un peu acariâtre, —vit avec son frère Matthew. Ils décident d’adopter un orphelin pour les aider à la ferme. Sur le quai de la gare, le petit garçon attendu se présente sous les traits d’une fillette à la chevelure flamboyante, au visage constellé de taches de rousseur et aux grands yeux verts pétillants. Anne,— cette enfant douée d’une imagination poétique exceptionnelle,— est d’abord accueillie à contrecœur par Marilla. Mais, peu à peu, elle va réussir à capter l’affection de ces deux célibataires endurcis. Ils apprendront avec elle à s’émerveiller devant la nature, à jouir de la magie des mots, à rire de leurs propres manies… et tout simplement à vivre.« 
J’ai découvert avec Lucy Maud Montgomery un classique à côté duquel j’ai pourtant bien failli passer ! Il aura fallu une fois de plus des bavardages avec Lynnae pour que j’attrape ce livre alors que je passais devant lors d’un don public de livres (chose rare s’expliquant par le surplus d’une association dédiée à la lecture), un peu par hasard.
Ce roman se présente comme beaucoup d’autres plus ou moins classiques de la fin du XIXe / mi-XXe : les aventures familiales, parfois extra-familiales (pas trop ici), d’enfants dans un environnement socio-culturel particulier, raconté de façon optimiste et humoristique, avec quelques accents dramatiques selon les livres et auteurs. C’est assez différent de la littérature jeunesse actuelle, entre autres à cause du temps qui nous sépare et donc également du langage et des codes utilisés.

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The Night Circus

D’Erin Morgenstern. 2011. Roman merveilleux jeunesse. Coup de cœur. [490 p.]
Titre français : Le Cirque des rêves.
nightcircusRésumé : Ceci n’est pas un livre, c’est un spectacle.
Munis de votre billet d’entrée, laissez-vous tenter par un chocolat chaud accompagné de beignets à la crème chantilly, choisissez une des nombreuses tentes rayées de noir et blanc qui vous entourent, comme autant d’îlots mystérieux au milieu d’odeurs de pop-corn et de caramel chaud, et savourez le spectacle quel qu’il soit : entrez dans l’atmosphère en deux tons du Cirque des Rêves*…
Ce livre a été une claque comme je n’en ai pas eu depuis un bail, et sur un thème qui m’a ramené presque 15 ans en arrière, à l’époque où je découvrais avec fascination les aventures d’un petit sorcier dans un monde plein de magie étrange à tous les tournants… La même année, ou la suivante, suivant toujours le filon Gallimard Folio Junior du CDI, je suis tombée sur les Mondes de Crestomanci (+ Ma soeur est une sorcière, Les Magiciens de Caprona, et heu, au moins un autre dont j’oublie toujours le titre il me semble), de Diana Wynne Jones – et même si c’était pas autant une claque j’ai également apprécié trouver, dans ces livres, une magie en même temps douce et violente, présente un peu partout, et dévoilée petit à petit. Pensez aussi Contes de Terremer d’Ursula le Guin, ou simplement la poésie subtile et détaillée de la plupart de films de Miyazaki, et vous aurez peut-être une idée pas trop fausse de l’endroit où cette histoire peut vous emmener, et de quelle manière. J’ai aussi pensé à Philip Pullman (A la croisée des mondes, Sally Lockhart) pour la manière dont la romance est amenée et utilisée à l’intérieur de l’intrigue, et aussi d’autres détails, personnages ou concepts.

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