Moment de lassitude et frustration

J’essaie de suivre un certain rythme de parution et je pense avoir réussi à maintenir l’illusion ces dernières semaines tant bien que mal, mais force m’est de constater que j’ai plus de difficultés à tenir le blog ces dernières semaines que les deux ans passés. Avec le boulot je lis un peu moins (la Controverse de Valladolid dans le bus : moyen pour se concentrer !), et surtout je suis plus fatiguée quand je rentre, et j’ai plus envie de m’avachir devant mon fil d’actu Facebook pour regarder les photos de lézards prises par une copine d’Arizona et les dernières actus insolites plutôt que de me mettre à écrire quelque chose de réfléchi.

Je ne pense pas abandonner ce site non plus, il va juste falloir que j’arrive à vraiment m’organiser (deux mois que je dis ça à présent ! Mais j’arrive toujours à blogguer, comme quoi la situation n’est pas si critique) pour avoir des moments de calme dans ma semaine, ou le week-end (parfois pas simple non plus entre les sorties, le besoin de temps pour moi, le bruit…), des moments où je me sente prête à me mettre sur l’ordi non pas pour décompresser devant un jeu mais pour tenir ce blog, avec plaisir, des moments comme j’en trouvais plein il y a encore quelques mois, et pas que le week-end. Ce boulot est un tournant positif dans ma vie de personne-adulte-désormais-plus-étudiante (ça va faire trois ans, mais je ne m’en suis toujours pas vraiment remise), mais pourtant j’y trouve de la frustration à ce niveau.

Mon boulot n’est même pas spécialement éreintant, c’est juste que je n’ai pas l’habitude de bosser à temps plein, et que j’ai 45 minutes de trajet voire un peu plus quand il y a de la circulation ou que je rate mon bus de peu. Le jour où on sera installés chez nous, si en plus on a des gamins (mon homme en veut, moi je m’en fiche un peu, j’y vois autant de plaisirs que d’inconvénients), ce sera sûrement encore plus dur de trouver du temps… Enfin on verra à ce moment-là.

En attendant si vous me voyez un peu moins, si mes articles se font espacés, mes commentaires sur vos articles plus rares ou plus courts, ne vous en faites pas : je suis toujours là, je ne vous oublie pas, et je rage un peu quand je vois que je ne peux plus suivre autant qu’avant, et que le fait de ne plus pouvoir autant me donne moins de motivation aussi – mais j’essaie toujours, au moins, de faire au mieux.