Imaginales 2015

Bonjour tout le monde,

Un petit compte-rendu sur mes Imaginales 2015 !

Comme d’habitude nous avons pris le samedi, mon compagnon et moi, le train de 8h20 Nancy-Épinal, pour une arrivée vers 9h15. Le temps de descendre à l’espace Cours cette fois-ci j’avais déjà deux polars dans les mains (le Secret des glaces, et le Preston & Child sur la photo en fin d’article), achetés sur un pont pas très loin où le stand « livres d’occasions » d’une oeuvre de charité s’était installé. Pour une fois nous n’avons pas eu le temps d’aller voir le bouquiniste du centre-ville, qui propose lui aussi un bon rayon « Imaginaire ».

Je suis venue à cette édition, comme bien d’autres, les mains dans les poches, sans avoir planifié quoi que ce soit comme activités précises ou choses à voir absolument – les quelques conférences du samedi ne m’intéressaient pas plus que ça, même si je ne les trouvait pas inintéressantes non plus ; j’espérais seulement croiser Supy et Christel (grâce à leurs sacs à l’image des blogs !) qui m’avaient dit qu’elles viendraient pour la première fois sur le salon, et peut-être BlackWolf, Ptite Trölle, Snow et Sia D’Encres. J’avais vu qu’il y avait un meeting bloggeurs prévu le samedi à 18h au hasard de mes tribulations sur Facebook, mais à 18h normalement on est dans le train, donc ça ne m’arrangeait pas trop. J’ai encore raté Ptite Trölle et Snow, n’ai pas non plus reconnu de Sia dans la foule, ni de Chat du Cheshire, mais j’ai croisé les autres, bien qu’un peu vite peut-être, et Lynnae m’a aussi présentée Gaëlle dont je ne connaissais ni le nom ni le pseudo, seulement le titre du blog ! ;).

Chaque année ou presque quelque chose me fait me dire qu’une journée c’est un peu trop court, mais chaque année vers 16h30 je suis claquée et j’ai envie de rentrer ; et je ne suis toujours pas trop décidée à dormir sur place alors qu’on est si proches du lieu, en un sens, et aussi qu’à chaque fois je suis bien contente d’avoir mon dimanche pour récupérer. ^^’

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Côté auteurs j’étais résolue à aller voir Lionel Davoust, qui est d’ailleurs là tous les ans ou presque il me semble, et à repartir avec la Volonté du Dragon. Double pas de chance : il a été occupé toute la journée ou presque en conférences ou en interprétation pour les auteurs américains (précision qui m’a été fournie un peu tard dans la journée, je saurais me renseigner la prochaine fois avant de faire la queue pour rien ^^’) ; et ledit livre était le seul a être absent de son stand, ou quasiment. J’avais aussi pour idée d’acheter la suite des Enchantements d’Ambremer de Pierre Pevel, même si je ne craque pas spécialement pour les nouvelles couvertures rétro (jamais contente, la fille), et aussi aller parler à Jaworski, parce qu’il est aussi de la même ville, et que ce qu’il écrit a l’air vachement bien.

Finalement je suis revenue avec ça :

achat imaginales

On peut dire que j’ai craqué pour Ganesha sur le salon ; j’en avais lu de bonnes critiques, mais il y a tant de choses que j’ai envie de lire… donc voilà c’est tombé sur celui-là. J’ai un peu discuté avec Xavier Mauméjean, et aussi Jacques Baudou qui était juste à côté et dont j’avais adoré le Que Sais-Je sur la SF – j’ai oublié de lui dire, comme j’ai oublié de discuter grec, ancien ou nouveau, avec Mauméjean, mais cette édition des Imaginales s’est passée de manière totalement chaotique pour moi ! En fait, heureusement que je n’avais rien planifié, je crois. :p

En passant nous avons papoté avec Xavier Dollo/Thomas Geha, qui écrit un peu de tout et que je lirai certainement un jour, et François Baranger (qui a dépassé le parangon 800 à Diablo III, félicitations), un auteur de SF dans l’espace. ça me met toujours un peu mal à l’aise de ne rien acheter aux auteurs avec qui je discute, mais d’un point de vue technique ce n’est juste pas possible, je ne peux pas acheter tout ce que je lis (l’argent, bien sûr, mais aussi la place ! Parfois plus dure à trouver). Autrement je pourrais m’abstenir de discuter avec les gens, mais c’est quand même le but d’un salon, non ? En plus aux Imaginales c’est petit et tranquille le matin, il y a vraiment moyen de papoter sans bloquer une file d’attente, et c’est aussi ça qui me plaît (la foule relative, pas le fait de pouvoir tenir la jambe sans vergogne aux auteurs). J’ai aussi été saluer une madame qui écrit des gros pavés de SF, je n’ai pas retenu son nom (ce qui est malin !) mais j’ai été très intriguée par cette exception de genre dans un univers très masculin (d’ailleurs, vous avez des noms d’auteurs féminins de space-op’ ou assimilés, vous ? Je n’en n’ai pas) Elle m’a dit qu’elle était suisse. En passant j’ai également glissé deux mots à Lorris Murail, un vieux monsieur à présent, mais dont les écrits – surtout ceux de ses sœurs Elvire et Marie-Aude avec qui il écrit parfois à quatre ou six mains – ont accompagné mon enfance.

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Ensuite nous sommes allés déjeuner à la Rose Impériale, un restaurant (pas buffet, restaurant) chinois situé un peu loin du Cours mais tout à fait excellent. Les deux gérants sont extrêmement gentils, le poisson mariné fondait dans la bouche, tout avait un super goût et on sentait bien le fait maison avec des produits frais. 🙂 Quand ils ont compris qu’on se faisait goûter les plats l’un l’autre/qu’on partageait selon nos goûts, ils nous ont apporté des plats + assiettes vides pour les plats principaux, comme à la maison. X) Du coup on en avait beaucoup trop, on a demandé à emporter le reste, et vu comme ma demande a été accueillie je suppose que la dame nous l’aurait peut-être proposé elle-même (ils font traiteurs aussi, le « à (r)emporter », ça les connaît !). Heureusement qu’on a demandé, leur thé gourmand est plutôt copieux lui aussi (une tasse de chantilly et une tasse de crème anglaise pour aller avec les « petits » gâteaux et la glace), on n’aurait jamais réussi à lui faire honneur !

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Librairie Geronimo

Vous ne reconnaissez pas le lieu ? C’est normal, c’était à Metz, en 2009. Les trois intervenants : Pierre Pevel en train de signer, Vincent Ferré debout avec un livre, et Anne Besson derrière en bleu (mais difficile à reconnaître)

En revenant nous avons refait un peu le tour de la Bulle, et grosse surprise au détour de la foule je repère Vincent Ferré assis là derrière une pile de livres. Je crois que je me suis exclamée « oh mais il est là, lui ! » ou quelque chose d’approchant. Pas la manière la plus polie de l’exprimer, et je ne suis même pas sûre qu’il m’ait entendue dans le brouhaha ambiant, mais je vous jure que ça venait du fond du cœur !! 🙂 On a vraiment très peu d’analystes de Tolkien en France, et je trouve ses analyses pertinentes qui plus est, mais il travaille et vit à Paris et j’ai peu l’occasion de le croiser. Par ailleurs sans une certaine conférence s’étant déroulée sous son égide à Metz en 2009 je n’aurais peut-être pas encore lu de Pevel (qui en était) à l’heure qu’il est. La conférence d’alors ayant attiré assez peu de public, et moi ayant eu des choses à dire sur le sujet, il se souvenait même de moi ! 🙂 (J’ai également salué Anne Besson dans la foule juste avant de remarquer le présence de Ferré, mais je ne saurais dire si elle aussi m’a reconnu). J’ai discuté un peu avec lui, il n’était effectivement pas annoncé mais invité à la dernière minute car son livre a eu un prix. On en était à la refonte du Tolkien Estate Website, et j’aurais bien discuté plus mais un malotru est venu s’interposer (j’ai demandé confirmation à mon homme, avais-je abusé de mon tour ? m’étais-je laissé entraîné dans une discussion interminable ? Mais il m’a répondu que non, le minable c’était bien l’autre) ; j’ai tenté de générer une discussion tripartite (au lieu de me piquer éhontément la place, ne pouvons-nous, cher Monsieur, discuter à trois personnes éclairées et courtoises ?…) mais non, c’était juste un gros rustre. Je suis allée reglisser quelques mots et saluer Ferré avant notre départ. NB : le sous-titre de son livre est trompeur, il parle de l’oeuvre globale de Tolkien comme indiqué dans le titre, et pas seulement du SdA.

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auteurs15

François Baranger, Jean-Philippe Jaworski (Gilles Francescano derrière ?), Jeanne A Debats, Robin Hobb

Entre-temps je suis allée attendre Lionel Davoust de retour de sa conférence, sauf qu’en fait il allait pas revenir avant 18h puisqu’il interprétait les autres conférences. Comme je ne l’ai pas su tout de suite j’ai pas mal patienté, pris des photos des auteurs environnants (Jeanne-A Debats, Jaworski…), et pas mal discuté avec Jean-Marc Ligny, son voisin de table. Il s’est avéré que Ligny est l’auteur d’un ou deux récits SF/merveilleux que j’ai lu dans mon enfance et adorés – l’Enfant bleu, publié dans J’aime Lire en 1991, et L’Île au nord du monde, publié cette fois en 1994. Autant dire que j’avais lu deux de ses textes avant mes 7 ans, avant même de lire Bilbo le Hobbit. Les deux sont des textes qui ont quelque chose de dérangeant, d’un peu flippant, (propres aux deux genres chacun à leur manière, j’ai envie de dire) même s’ils sont par ailleurs écrits pour des enfants, et je me souviens encore du mélange de terreur et de fascination qu’ils me provoquaient (j’étais jeune et facilement impressionnable, et c’était des lectures très nouvelles pour moi). J’ai d’ailleurs relu ces deux histoires plusieurs fois, et j’avais encore l’Île au Nord du monde (qui évoque Bran, un héros celte si je me souviens bien, et déjà ces histoires d’Îles immortelles ! 🙂 Comme quoi j’y étais déjà (sur ce type de lectures) bien avant mon adolescence) il y a relativement peu de temps dans ma bibliothèque, alors que j’étais largement plus vieille que le public-cible des éditions Bayard. En tous cas ce sont deux textes que je conseille chaudement.

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Nous sommes finalement repartis sans avoir été voir ni Jaworski ni Pevel, mais je sais que Pevel, à moins d’un sérieux empêchement, sera comme tous les ans dans trois mois au Livre sur la Place (salon local pas spécifiquement sur l’imaginaire, mais accueillant les auteurs de l’imaginaire locaux !), et j’imagine que ce n’est pas impossible que Jaworski y soit aussi. 🙂

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Ah, aussi, ne croyez pas que j’aie été spécialement modérée dans mes achats ; même si c’était de l’occas’ (coin tenu par le Village du Livre de Fontenoy-la-Joûte), et qu’il est fort possible que je ne garde pas tous ces ouvrages à vie une fois que je les aurais lu, j’avais quand même tout ça avec moi à 10h :

pal occaz

Critique de la SF de Jacques Goimard

Cartographie du Merveilleux de André-François Ruaud, dont Lynnae m’a beaucoup parlé !

– deux Lovecraft pour compléter ma collection dont un essai – à échanger avec les VO à l’occasion ?

Le Dieu de l’ombre, que j’espérais un peu faire dédicacer à Robin Hobb (je n’aurais de toutes façons pas acheté le dernier et nouveau tome de l’Assassin Royal, ayant eu envie d’étriper Fitz Chevalerie pendant bien trop longtemps avant d’abandonner la série au 12e tome – mais j’aime ce qu’elle fait à côté)

Hypérion : la suite !! 🙂 je vais pouvoir savoir ce qu’il advient de ces personnages plantés sur leur bord de falaise

Preston & Child : parce qu’on (je ne sais plus qui) m’a parlé de cette série en bien, très bien.

Si vous voulez en savoir plus vous trouverez d’autres comptes-rendus des Imaginales 2015 sur les sites des gens référencés dans les premiers paragraphes. 🙂 Si vous n’êtes pas loin je vous conseille d’essayer de passer un jour aux Imaginales, c’est vraiment sympa, il y a pas mal de choses diverses à voir, même si cette année je suis surtout restée dans la Bulle – d’où mon compte-rendu qui ne fait pas mention du body-painting, des rôlistes et autres joueurs de la tente d’à-côté, de la yourte des contes ou des expositions (j’ai vu celle de cette année mais elle ne m’a pas beaucoup parlé), l’entrée est gratuite en plus – il paraît que ce n’est pas le cas partout – même si je sais que ce n’est pas toujours évident de se déplacer sur des salons.

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6 réflexions au sujet de « Imaginales 2015 »

  1. Partagée entre l’envie de pousser plus d’une journée et la réalité de la fatigue d’une grande journée 🙂 A l’inverse, j’aime beaucoup les couvertures de la nouvelle parution de la série de Pevel. Oh tu as été sage niveau cueillette. Mioum pour le resto (en même temps, je n’ai pas croisé de resto qui refusaient qu’on emporte les restes (et comme je suis contre le gaspillage…)). Et zut pour les rustre 😦

    • Refusé, ça ne m’est jamais arrivé, mais j’en ai déjà vu que ça ne semblait pas arranger (questions du type : mais dans quoi on peut vous mettre ça ? Vous êtes sûre, ça va être moins bon réchauffé), et ce n’est pas encore une grande habitude chez moi – surtout parce que souvent on arrive à tout finir ! :p
      En fait pour les couvertures de Pevel je n’aime pas trop ce style d’art rétro, tout court. ^^’

  2. Et bien dis donc, quelle journée!! Je comprends que tu te reposes le dimanche! Dommage que l’on n’ait pas eu le temps de se recroiser mais on pourra peut-être un peu mieux s’organiser l’année prochaine si j’y retourne!

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