De Sir James Barrie. Editions Famot, 1974. Conte adapté aux enfants. Bonne lecture. [250 p.] version adaptée
Autres mentions : copyright chez Hachette en 1956, « racontée aux enfants par May Byron, version française de Madeleine Chabrier« .
Je ne vous ferai pas de résumé à proprement parler, étant donné que je compte vous parler de l’histoire dans ma chronique et aussi que cette édition n’en comporte pas – en admettant que vous soyez parmi les rares personnes à n’avoir aucune idée du thème ou personnage principal !
J’ai découvert Peter Pan comme j’imagine beaucoup d’enfants par la version de Walt Disney, conte qui m’a bien fait rêver quand j’étais plus jeune mais auquel j’ai fini par ne plus donner autant d’importance (peut-être à la suite d’un nombre de revisionnages trop massif, aussi). J’ai également vu Hook et Neverland (deux excellents films d’ailleurs, bien que très différents) et lu quelques adaptations modernes (Cyberpan, la Véritable Histoire du capitaine Crochet) de la pièce de théâtre originelle – car si je ne m’abuse c’en est bien une, qui a été transposée en roman par la suite, par l’auteur lui-même il me semble. On voit déjà quelques divergences entre les diverses adaptations les plus récentes du personnage et de ses aventures, et j’avais aussi entendu dire que la version Disney n’était, comme bien d’autres films de la même compagnie, qu’une piètre retranscription très largement édulcorée. Outre les détracteurs les plus virulents des grands studios, quelques lectures analytiques sur le fantastique ou les contes dans lesquels le texte de Peter Pan avait été cité et étudié m’avaient amenée aux mêmes conclusions et attentes. Je m’attendais donc, en ouvrant ce livre, à quelque chose d’acide, d’effrayant, d’horrible, de triste… Enfin, peut-être pas sur toute la longueur non plus, mais dans une certaine mesure ; pourquoi pas même si un peu différemment à la manière de Lewis Carroll et de son Alice.
J’aimerais beaucoup lire le texte original donc… je ne choisirai pas cette édition-là !
C’est intéressant, ces histoires de traduction des noms – même si les choix ne sont pas toujours très heureux.
Oui ça me fascine toujours ! Je sais que j’ai aussi tendance à préférer les noms non traduits de manière générale, ne serait-ce que pour être dans une certaine ambiance linguistique, sauf jeu de mot à la clé.
Je me dis qu’il faudrait que je le lise un jour, mais j’avais vu d’autres bloggueuses qui avaient été plutôt déçue…
Cela reste un récit merveilleux sur l’enfance écrit au XIXe siècle, de la part d’un auteur qui si je me souviens bien était plutôt du genre dépressif. Autant dire qu’il y a des choses que je n’attends pas même de la version originale – je sais que la question du contexte historique et littéraire, ou du genre littéraire (ou plutôt leur oubli) est très souvent une raison à de nombreuses déceptions de lecteurs ! 🙂 En tous cas si tu « acceptes » de découvrir l’ouvrage sur ces bases ça reste court, surtout si tu te limites à « Peter Pan et Wendy », et pas trop fastidieux – il se passe pas mal de choses.
Du coup, je suis très très intriguée par ce que tu dis!! Il faut vraiment que je découvre ce livre 🙂
Je l’ai lu il y a un an a peu près, je n’en suis pas ressortie du tout avec la même impression que toi ^^.
Bien que j’ai le souvenir d’une belle plume, ce livre m’avait laissée avec un certain malaise.
Un peu déstabilisée, en particulier par la fin.
Oui je me souviens que tu avais fait des commentaires intéressants sur le texte, qui ne m’avaient pas du tout détournée de mon envie de le lire. Je reste persuadée que le texte qui m’est tombé dans les mains a été adapté en profondeur et je garde le titre dans ma « liste à lire ».
Je suis d’accord avec toi concernant les concordances livre/dessin animé. La trame est assez bien respectée. Jacques Crochet, mais c’est so sexy !