De Lucy Maud Montgomery. France Loisirs (Julliard), 1987. Très bonne lecture. [278 p.]
Titre original : Anne of the Green Gables, 1908
Résumé : « Dans l’île du Prince-Edouard près du golfe du Saint-Laurent, Marilla, une vieille fille un peu acariâtre, vit avec son frère Matthew. Ils décident d’adopter un orphelin pour les aider à la ferme. Sur le quai de la gare, le petit garçon attendu se présente sous les traits d’une fillette à la chevelure flamboyante, au visage constellé de taches de rousseur et aux grands yeux verts pétillants. Anne, cette enfant douée d’une imagination poétique exceptionnelle, est d’abord accueillie à contrecœur par Marilla. Mais, peu à peu, elle va réussir à capter l’affection de ces deux célibataires endurcis. Ils apprendront avec elle à s’émerveiller devant la nature, à jouir de la magie des mots, à rire de leurs propres manies… et tout simplement à vivre.«
J’ai découvert avec Lucy Maud Montgomery un classique à côté duquel j’ai pourtant bien failli passer ! Il aura fallu une fois de plus des bavardages avec Lynnae pour que j’attrape ce livre alors que je passais devant lors d’un don public de livres (chose rare s’expliquant par le surplus d’une association dédiée à la lecture), un peu par hasard.
Ce roman se présente comme beaucoup d’autres plus ou moins classiques de la fin du XIXe / mi-XXe : les aventures familiales, parfois extra-familiales (pas trop ici), d’enfants dans un environnement socio-culturel particulier, raconté de façon optimiste et humoristique, avec quelques accents dramatiques selon les livres et auteurs. C’est assez différent de la littérature jeunesse actuelle, entre autres à cause du temps qui nous sépare et donc également du langage et des codes utilisés.
Je ne connaissais pas du tout!! Mais ça peut être sympa à lire, quand j’étais petite, j’aimais bien les livres du même genre 🙂
Même si j’ai beaucoup aimé le Petit Lord par exemple, je conseillerais plus celui-ci, il est moins « mignon » à toutes les pages et je pense que ça pourrait plaire à plus de monde ! 🙂
Je ne connaissais pas non plus. Mais les références que tu cites pour le comparer lui font honneur, surtout que j’en ai lu plusieurs. Je me laisserai bien tenter un de ces jours.
Oui j’ai été agréablement surprise, je m’attendais un peu à quelque chose de moins travaillé et finalement je n’ai en fait rien à reprocher à ce livre, même si je conçois que certains puissent le bouder si ce genre de récit n’est pas du tout leur tasse de thé ! 🙂 Du coup j’ai bien envie de relire du Hodgson Burnett, par exemple la Petite Princesse que je n’ai pas lu, ou d’autres titres à découvrir ou à relire.
Toujours ravie de trouver des chroniques sur ce livre, il n’est pas assez connu !
Je viens d’écrire un article pour comparer la version originale et la traduction, où j’ai fait un lien vers cette chronique 🙂
Merci ! J’aime beaucoup et ton concept d’articles et ton avis sur Anne. Je vais peut-être mettre les noms des traducteurs dans mes chroniques maintenant que j’ai commencé à y mettre les titres VO, ce serait cohérent.