De Xavier Darcos*. 2013. Essai. Bonne lecture, très instructive. [231 p.]
*Académicien, ancien ministre de l’Éducation, engagé politique. Le choix de mon bouquin n’a rien à voir avec son auteur, illustre ou pas – j’ai même googlé son nom pour piqûre de rappel, étant là tout de suite plus concentrée sur les dates, faits et gestes d’Oscar. Je crois même que c’est le premier Immortel que je lis. :p
Résumé : « Oscar Wilde aimait les artistes, le monde du théâtre et des salons, les quartiers interlopes, les gentlemen qui mènent une double vie, les miroirs, les poètes, le nonsense et les objets baroques. Cet esprit si libre est une cure de jouvence en ces temps de morosité mondialisée et moralisatrice.
Wilde se méfiait des doctrinaires et des théoriciens. Il voyait la société comme une farce, ou chacun joue la comédie. Il en révèle les déguisements et les feintes, s’ en amuse au lieu de s’en offusquer. C’est de cette lucidité stimulante que je veux ici témoigner. Je prends Wilde comme il est, touche-à-tout, dispersé, indiscret. Je le laisse gloser sur tout, comme s’ il était là, parmi nous, toujours titillé et, plus encore, consterné par le spectacle du monde.«
Sur ma lancée wildienne, j’ai lu ce livre directement après le Portrait de Dorian Gray, et j’en ai encore un autre en réserve (des contes) ! C’est la première critique que je lis sur Wilde, et également le premier livre de Darcos – j’ai donc conscience d’avoir bien peu de recul sur les deux, ou peut-être qu’au contraire j’en ai plus que certaines personnes qui pourraient avoir des a priori ? Bref, je n’ai pas les données nécessaires pour saisir en quoi cet ouvrage pourrait être pertinent ou pas (je suis toujours tentée d’utiliser « impertinent » comme antonyme :p), mais ça a été une lecture agréable, divertissante et aussi enrichissante.
De Wilde, je ne connais que Le portrait de Dorian Gray, que j’ai beaucoup aimé ! Cet essai est sûrement intéressant, mais avant de me mettre dans ce genre de lecture, j’aime bien avoir lu plusieurs oeuvres de l’auteur.
Moi non plus d’habitude je ne me lance pas trop dans les biographies ou les critiques avant d’avoir lu la moitié de la biblio de l’auteur, mais là le titre provocant m’a bien fait rire, et il était en visuel dans les nouveautés, à l’entrée de l’étage adultes… C’est pas un vrai argument, je sais, mais il s’agit du coin où je me fais toujours embusquer par des lectures imprévues. ^^’
Je suis fan des dandys comme Oscar Wilde 🙂
Je ne connais pas du tout le mouvement, si ce n’est par ouï-dire ! 🙂 Quelles références (pas forcément littéraires) donnerais-tu en exemple ?
Du Dandysme et de Georges Brummel,de Barbey d’Aurevilly, tout y est expliqué 🙂