The Hunger Games, T.2 : Catching Fire

De Suzanne Collins. 2009. Science-fiction jeunesse*. Très bon moment de lecture.
Titre français : L’Embrasement
hg2Résumé : « Against all odds, Katniss Everdeen and Peeta Mellark are still alive. Katniss should be relieved, but now there are whispers of a rebellion against the Capitol – a rebellion that Katniss and Peeta may have helped create.
As the nation watches Katniss and Peeta, the stakes are higher than ever. One false move and the consequences will be unimaginable. »
Je suis bluffée sur ce coup, parce que je n’attendais vraiment rien de ce livre, et il a finalement été plus qu’une distraction.
Vu l’engouement visiblement adolescent pour la série, je l’avais classée dans « probablement pas terrible » avant même de la lire. Finalement, étant tombée dessus en VO, et ni le résumé ni la première page ne m’ayant franchement fait vomir, j’avais mis le nez dedans et passé un bon moment de lecture. J’ai par la suite entendu et lu des critiques négatives sur ce deuxième tome, entre autres que le côté romancé ne s’arrangeait pas du tout, que ça devenait du n’importe quoi question scénario, etc. ; mais aussi quelques critiques neutres (que c’était aussi bien que le premier). J’ai donc redonné une chance à cette série, sachant qu’il n’y a que trois tomes de toutes manières.
Vu que je viens de passer 90 minutes à lire non-stop la deuxième moitié du livre sans regarder l’heure, je me sens un peu obligée de lui faire une bonne critique, parce que littérature populaire ou pas j’ai tout de même été plongée dans l’histoire quasiment sans fausses notes du début à la fin. De plus, ayant lu le premier, il y a des choses auxquelles je m’attendais, et d’autres que je n’attendais pas / plus, ce qui fait que dans l’ensemble j’ai lu à très peu de chose près ce que je m’attendais à lire, voire mieux.
Bien sûr, c’est pas de la grande littérature : ça se lit bien, vite, sans trop se prendre la tête dans l’ensemble puisque tout est prémâché via les pensées de Katniss (qu’on soit d’accord avec ou pas), et personnages comme évènements sont *relativement* prévisibles. On peut également regretter les héros adolescents, qui n’ont pas toujours de contrôle sur leurs émotions ni de raisonnement qui tient la route, mais d’une part j’ai déjà vu bien pire (dont dans une certaine série jeunesse universellement reconnue comme un chef-d’œuvre, malheureusement), et ensuite j’ai trouvé que c’était somme toute assez bien dosé / justifié / humain. Il y a eu une ou deux fois où j’ai eu envie de leur coller des baffes, mais vu la longueur du bouquin, et le fait qu’on soit tout le temps placés dans la petite tête de l’héroïne, c’était très peu ! Ensuite, dans ce second opus, les personnages adultes étaient beaucoup plus présents, et je pense que c’est une des choses qui ont fait que j’ai plus apprécié celui-ci que le premier.
Même si beaucoup d’évènements et réactions des personnages sont prévisibles, j’ai tout de même eu quelques surprises, dont une « mauvaise », au milieu du livre, où je me suis dit que là elle (l’auteur) abusait ! Et puis finalement je me suis laissée convaincre au fil des pages suivantes, par la situation et la logique déjà mise en place, parce qu’en fait l’arrière-plan de l’action commençait à devenir sacrément intéressant…
Concernant cette histoire de romance, effectivement rien n’est fini, mais il y avait tellement de choses à remarquer / sur lesquelles se focaliser dans ce livre que ça ne m’a pas dérangée plus que ça. C’est une partie de l’histoire, mais justement dosée, voire régulièrement effacée au profit du cadre dystopique, des évènements, complots, et autres personnages que les jeunes héros.
De toutes les dystopies que j’ai lu en jeunesse, celle-ci a de mon point de vue sa place dans leur nombre. L’environnement amorcé dans le premier tome continue d’être construit, détaillé, et atteint à présent une dimension plutôt poussée pour un livre de cette ambition, même si (et surtout parce que ?) il est situé dans une sorte de huis-clos segmenté (principalement Le Capitole / le District 12). Je ne peux m’empêcher de penser un peu à la série Ceux qui… (Rêvent / Sauront / Osent) de Pierre Bordage, ou certains titres de Fabrice Colin – sans aucun rapport avec cette histoire de huis-clos, mais pour le style fluide, et le côté science-fiction traité pour un plus jeune public que, disons, 1984 d’Orwell ;).
Je n’en attends ni plus ni moins du dernier tome.

 

Chroniques d’ailleurs :  Des Livres en Pagaille

 

* Moi vivante, vous ne verrez pas de catégorie « YA » sur ce blog ! :p

3 réflexions au sujet de « The Hunger Games, T.2 : Catching Fire »

  1. Un vrai coup de cœur pour ma part avec cette saga! J’ai dévoré les trois tomes en quelques jours, j’ai découvert un univers littéraire avec les dystopies, et j’ai passé un agréable moment 🙂

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