Bordemarge

De Emmanuelle Nuncq. 2012. Fantasy / Aventure jeunesse. Bonne lecture, mais quelques ratés vraiment dommages.
bordemargeRésumé : « Un mousquetaire rebelle quitte le château de Bordemarge au galop. Après avoir fomenté un coup d’État, Le duc Silas a lancé ses troupes de pirates sur les traces de Roxane, l’héritière légitime du trône, qui a réussi à s’enfuir. Violette, bibliothécaire déprimée, aurait adoré lire ce genre d aventures rocambolesques. Aussi, le jour où, pour échapper à ses ennemis, Roxane traverse un tableau magique qui donne sur le monde réel et envoie Violette à sa place à Bordemarge, cet échange est l’occasion rêvée pour la bibliothécaire de troquer son quotidien contre des péripéties incroyables. Saura-t-elle déjouer les plans de l’infâme Silas ? Une chose est sûre : à Bordemarge, tout est possible, il suffit de le vouloir ! »
Encore un livre qui ne m’ôtera pas mes réserves sur la sur-médiatisation des jeunes auteurs, premiers romans, et blablabla. Concernant celui-ci je ne me rappelle pas s’il a été tellement encensé ou pas, mais il ira dans ma pile de « ratés » essentiellement pour des questions techniques. Y a-t-il vraiment eu un comité de relecture ? Pour un livre aussi petit, les problèmes sont relativement nombreux dans l’équilibre narratif : changements de style et de ton un peu violents, passages très moyens au milieu de très bonnes idées, et un paragraphe qui a failli me faire arrêter ma lecture, au début, car carrément redondant avec un de ses très (trop) proches congénères, et donc totalement inutile et agaçant !

Bien que je regrette un peu les nombreux stéréotypes et les personnages peu fouillés, trop simples (mis à part Angus et Marius peut-être), j’en ai je crois fini avec les critiques négatives. Le style est plutôt bon dans l’ensemble, les aventures gentillettes mais pas trop ennuyeuses ; j’ai beaucoup aimé les nombreuses références à la littérature et à la culture en général, et les stéréotypes sont plutôt bien agencés et utilisés. C’est assez frais et distrayant, bien qu’on navigue entre scènes à la Gulli et allusions grivoises ou poussées (écrit-elle pour les petits enfants ou pour un public plus averti ? Je n’en suis toujours pas sûre, et j’aurais bien aimé que ce soit un peu plus focalisé, pour ne pas avoir l’impression de changer de code toutes les dix pages).
J’aurais aussi aimé avoir un lexique ou des notes de bas de page sur les termes d’escrime. « Enrouler son épée » ? Première fois que je lis ça de ma vie °_°, et je ne vois toujours pas ce qu’elle veut dire par là, et ça m’a pas mal gênée parce qu’elle emploie cette expression plusieurs fois dans des combats détaillés.
Je salue au passage la couverture par Boulet, auteur que j’ai connu via Facebook par un ami, que je n’ai pas encore beaucoup lu mais qui me fait bien rire et dont j’aime bien le style. Un jour, je lirai des BD. 
De bonnes idées, mais aurait été certainement bien meilleur avec un peu plus de révisions et de travail autour du livre.

Chroniques d’ailleurs : Des livres, des livres !

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