De Thierry Jigourel. 2012. Pas fabuleux à lire d’une traite. Pas ce que j’attendais.
Résumé : « Paradoxalement, chacun de nous connaît bien mieux les Dieux romains ou Egyptiens que ceux des Celtes, leurs légendes, leur mythologie ou leur histoire. Or la civilisation celtique, qui recouvrait l’ensemble de l’Europe de l’Ouest, est d’une richesse étonnante, avec ses fêtes religieuses qui, détournées, sont arrivées jusqu’à nous, comme la nuit des morts, Samain, devenu la Toussaint ou Halloween. Avec ses dieux et ses rites qui influencèrent profondément le christianisme, par l’intermédiaire des moines bretons et irlandais. Avec ses légendes, au premier rang desquelles celle du roi Arthur, de Merlin et de Brocéliande, mais aussi tout un monde de fées et de lutins, d’animaux fantastiques, de saints guérisseurs et de pierres magiques… Au XIXe siècle, la révolution romantique réhabilita largement cette culture, grâce à Chateaubriand ou Walter Scott, à laquelle la littérature fantastique – menée par Stevenson ou Bram Stocker – doit beaucoup. De la Grande à la Petite Bretagne, de l’Irlande à la Galicie, ce livre explore toutes les facettes d’une culture à (re)découvrir, au moment où – de Game of Thrones à The Hobbit – le cinéma s’en inspire à son tour. »
Faire un synthèse complète de l' »imaginaire celtique », ce n’est sans doute pas chose évidente. L’auteur propose ici un découpage essentiellement chronologique. Les deux premières parties, sur les Celtes en tant que tels puis le Moyen-Age, m’ont encore parues pas trop mal documentées, à peu près objectives et reliables entre elles.